Chapitre 26: Invitée surprise

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Trois jours étaient passé après l'appel du père d'Enzo. La fin de l'année approchait à grand pas. Les professeurs leur inculquaient tout ce qu'ils devaient savoir par rapport aux examens et au concours du meilleur étudiant de Val-De-Rosey. C'est-à-dire les philosophes qui ont participé à l'évolution de l'être humain, l'époque romaine avec Jules César, l'époque de 14 à 68 intitulé les Julio-Claudiens, Gaspard leur avait parlé du problème successoral, de la première année des quatre empereurs de 68 à 69, les Flaviens de 69 à 96 et de 96 à 161 pour les premiers Antonins pour ainsi arriver à la deuxième partie du cours de Gaspard : l'époque sévérienne et la Crise du 3e siècle de 193 à 284. Pour terminer par l'Antiquité tardive de 284 à 306.


Gaspard attendait dans sa salle de classe que ses élèves arrivaient. Il regardait autour de lui, serein et songeur. Tout était en place pour commencer la troisième partie de l'année : l'Antiquité tardive en lien avec la Rome antique.


Quelques minutes plus tard...


— Nous attaquons la troisième partie de l'année après l'examen d'aujourd'hui évidemment. Le dernier bloc avant les vacances de l'année. C'est une période assez profonde, compliqué à comprendre et à dénouer les sens de la théorie. C'est là où l'Empire a été réformé et bien sûr transformé par ce qui les menaçaient de l'interne à l'externe évidemment. Rien ne peut aller sans l'autre, introduit Gaspard.


Enzo écoutait vaguement la première heure du cours. Préférant se plonger dans ses pensées, ses réflexions et sur ce qu'il ressentait envers son prof d'histoire. Se demandant encore si ses sentiments étaient passagers ou à long terme. S'il était juste en admiration et que ses hormones ne savaient pas différencier l'admiration à l'amour.


Quant à Gaspard, il ne semblait pas rien ressentir de contrariété face à ses élèves, mais lorsqu'il était seul, comme hier soir, au lieu de lire la suite du, Professeur Challenger – Le Monde perdu d'Arthur Conan Doyle, comme il le faisait d'habitude, il repensait à son entretient avec le père d'Enzo et de celui d'il y a deux soirs, de son entretien avec le jeune garçon. Il ne captait pas le comportement du père et celui du fils. 


Le père était bien trop téméraire, autoritaire et le fils bien trop lunatique, certes, mais mature, et était peu sûr de lui. Ça se ressentait sur ses copies. Enzo avait des mots dans son dictionnaire imaginaire qu'ils écrivaient que les autres n'avaient pas, mais ses phrases étaient trop longues et mal formulé. La pensée d'Enzo est aussi tout autant rocambolesque. Ses copies étaient généralement sales par des mots barrés, retranscrits et retravaillés.


Ce qui était flagrant. Comme on dit si bien tel père tel fils, mais il semblerait que pour cet étudiant, Enzo Levalier, cette devise était différente. Il semblerait que sa personnalité était néfaste pour développer toutes ses capacités au bien de sa propre réussite. Gaspard savait qu'Enzo avait les capacités nécessaires pour réussir ses contrôles complexes et par cœur sur les notions théoriques, mais si Enzo n'y mettait pas du sien ou même plusieurs étudiants de sa classe, ils redoubleraient. Ce que chaque étudiant refuse catégoriquement dès la première année.


Aujourd'hui, il y avait le premier examen d'une longue série de contrôle. Entre deux jours d'examen, les étudiants voyaient la dernière théorie de Gaspard. Il espérait que les copies d'Enzo soient meilleures. Il l'avait prévenu dans un détour d'un couloir ce matin après le petit-déjeuner qu'Enzo pouvait être le premier de la classe s'il le voulait.

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