Hamza et moi étions plus qu’heureux d’enfin avoir la possibilité de former une famille. Peu de jours plus tard, j’ai pris un rendez vous chez le médecin. Elle m’a confirmé que j’étais bien enceinte ! Le jour même on est partie chez Yemma et on lui a annoncé la nouvelle. Elle était plus qu’heureuse, et elle a commencé à pleurer. On est rester dîner avec elle et après on est rentré chez nous.
Les jours qui ont suivis notre entourage a été mis au courant. Ils étaient très contents pour nous, et ils ne faisaient que nous félicités. Inès était plus qu’heureuse, elle n’attendait que sa être tata. Peu de temps après avoir appris ma grossesse j’ai envoyé la deuxième lettre à Ali, je ne serai pas vous la tapez car je n’ai pas de copie. En tout cas dans cette lettre, je lui ai parlé un peu plus de moi. Je ne lui ai pas dit que j’étais mariée, ni que j’étais enceinte, je préférai lui dire sa en face quand je le verrai ; s’il accepte de reprendre contacte avec moi. Je lui ai laissé mon numéro de téléphone, je n’ai pas achetée de nouvelle carte. J’attendais son appel avec impatience …
Les jours et les semaines passent. Je n’ai reçu aucun appel, ni texto d’Ali. J’en ai conclu qu’il ne voulait pas reprendre contact avec moi, j’étais vraiment triste. Je n’arrêtais pas de m’interroger pour savoir pourquoi ; pourquoi il ne voulait plus de moi. Hamza avait remarqué que je commençais à « déprimer » à cause de sa. Il était vraiment présent pour moi et était très attentionné. Il ne voulait pas me laisser trop longtemps seule, et passait la plupart de son temps avec moi. J’essayai de faire le plus possible abstraction à ce « mal » que j’avais en moi pour ne pas que cela affecte mon bébé. Les premières semaines ont été les plus durs mais après je me suis faite à l’idée que m’a seule famille est celle que j’avais à Marseille.
Au mois de novembre, Hamza et moi étions marié depuis 1 an Une année forte en émotions tants positives que négatives. Il nous avait organisés une petite soirée au restaurant, c’était tout simplement magnifique ! On a bien profité de cette soirée.
Inès et Iliess s’étaient décidés et ils allaient se marier. Iliess est venu avec sa famille khtob Inès, c’était fin novembre. Les parents d’Inès ont directement acceptés parce qu’ils connaissaient la famille d’Iliess et ils s’entendaient bien. Inès était très heureuse, la voir comme sa me rendais aussi heureuse. Inès était ma sœur, et son bonheur fait partie du mien. La date du mariage n’avait pas encore été fixé à ce moment là en tout cas ils allaient le faire en mars.
Je me rappelle pendant la Khtoba, je n’arrêtais pas de manger des dates avec du lait, ce n’est fait que manger sa durant la soirée, sa me goûtait. Hamza me regardait bizarrement lol parce que tout le monde mangeaient les bons gâteaux et moi je me contentais de manger ces dates.
Nabil de son côté avait une copine, mais il ne se sentait pas encore prêt pour le mariage. Il nous l’avait présenté à Hamza et moi elle s’appellait Leila. Elle très belle Masha Allah, elle est d’origine marocaine. J’avais vraiment sympathisé avec elle et nous sommes très vite devenues proche. Elle me racontait ses histoires avec Nabil (qu’il lui faisait la misère lol), et j’essayai de la conseiller du mieux que je pouvais. Mais c’était une fille forte, elle ne se laissait pas faire par Nabil. Je passais beaucoup de temps avec elle, Inès, Sarah et Sofia. On se faisait souvent des sorties, ou je les invitais chez moi à l’appartement.
Hamza de son côté était fier car il voyait bien que je faisais tout pour avancer et laisser mon passé derrière moi, même Ali. Il m’avait dit qu’il attendait ce moment depuis longtemps, celui où j’avancerai sans regardé à chaque fois mon passé. J’étais devenue différente dans le sens où, j’avais encore plus de goût à la vie qu’avant. Je profitais de chaque moment passé avec mes proches et Hamza. Cette grossesse avait une très bonne influence sur moi, je me sentais plus que bien El Hamdulilah !!
Le mois de janvier est passé, pour mon anniversaire tout c’était très bien passé. Cette fois-çi ce n’était pas une surprise lol mais Yemma a invité tout le monde et on était tous réunis pour mes 20 ans. J’avais passé une très bonne journée, j’étais vraiment bien entouré.
J’avais pensée bien évidemment à Ali et ma famille mais seulement le soir. Cette fois-çi j’avais tenu bon, je n’avais pas pleuré. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs. J’avais sur rester forte jusqu’au bout, certes j’étais un peu triste de la tournure qu’avait pris les évènements mais c’était la volonté du Tout Puissant. Et je devais l’accepter …
Je me rappelle le lendemain Hamza était un peu inquiet pour moi, du fait que je n’avais pas pleuré. Je lui ai expliquée comme quoi mes larmes ne changeraient pas la situation et que je devais me faire à l’idée que je ne suis plus rien pour eux. D’un côté il était satisfait de mon nouvel état d’esprit, mais je sentais qu’il restait septique.
Nous sommes maintenant au mois de février, je suis à présent enceinte de plus ou moins 16 semaines. J’avais rendez vous avec le médecin, comme d’habitude Hamza m’a accompagné. Elle m’a posé beaucoup de question auxquelles j’ai du répondre, de mon côté je lui posais des questions sur ce que je pouvais faire ou pas. Hamza me faisait rire parce qu’il faisait l’homme qui sais bien parler français, alors que même pas deux heures plus tôt il parlait en mode voyou avec Nabil lol. Enfin, on a continué à parler avant de faire l’échographie
Médecin : Alors alors
Quand elle a dit je n’avais pas trop compris, elle nous fixait moi et Hamza tout en souriant
Médecin : voulez vous connaître le sexe de l’enfant ?
Instinctivement Hamza et moi on s’est regardé et on a souris comme des enfants. J’étais d’un côté impatiente de connaître le sexe du bébé ; même si cela m’était égale que sa soit un garçon ou une fille. Mais je savais que si c’était un garçon Hamza aurait été plus content qu’il ne l’ait déjà.
Hamza : oui nous voulons le connaître
Médecin : voilà son sexe
Elle nous a montré sur l’écran l’endroit où était le sexe de l’enfant, j’ai regardé mais je ne voyais rien. Je me suis tournée vers Hamza, je voyais aussi dans son visage qu’il ne voyait rien, je me sentais moins seule. Il s’est tournée vers moi et on a commencé à rigoler comme des bêtes parce qu’on voyait rien lol. Le médecin nous a regardé et a aussi commencé à rigoler.
Médecin : vous ne voyez rien ?
Hamza : personnellement je ne vois rien du tout hahaha Lina ?
Moi : C’est pas de la mauvaise volonté mais je ne vois rien !
Médecin : vous êtes adorable Pour faire court, vous allez avoir un beau petit garçon
Ces mots prononcés, j’ai directement regardé Hamza qui avait déjà un très grand sourire dessiné sur le visage. J’étais contente que sa soit un garçon et que Hamza aie eu ce qu’il voulait. Il s’est approché de moi et m’a embrassé le front.
Hamza : Lina c’est un garçon, je vais avoir un fils sa race
Après il a totalement dérapée mdr, il commencé a dansé comme un fou dans le cabinet. Il faisait des mouvements de danse orientales comme sa, j’en pouvais plus je faisais que rigoler. Le médecin a du le prendre pour un fou. Il était bien loin de l’image qu’il voulait donner de l’homme civilisé, elle a aussi commencé a rigoler.
Médecin : laissons-le s’extérioriser
Moi : C’est un rêve qui devient réalité pour lui, il a toujours voulu avoir d’abord un fils
Médecin : et de votre côté ?
Moi : du moment que l’enfant arrive en bonne santé c’est le principale en ce qui me concerne
Médecin : et ben vous êtes tout les deux satisfaits de vos attentes
Hamza était toujours en traine de gesticuler un peu partout, il nous a bien affiché mdr. Je l’ai regardé dans les yeux et je lui fais comprendre qu’il devait arrêter de faire son bébé devant le médecin. Il s’est vite calmé après lol.
On a continué à parler de l’enfant avec le médecin, et le rendez vous s’est vite terminé. Dès qu’on est sortie du cabinet j’ai regardé Hamza et je l’ai pincée
Moi : ta vu comment tu t’es comporté
Hamza : hahaha mais j’ai rien fais
Je le repince
Moi : guelek j’ai rien fais, tu dansais dans son cabinet
Hamza : Lina wallahi je suis trop content ! On va avoir un fils
A ce moment il m’a porté comme une princesse en plein milieu de l’hôpital. Je l’ai regardée et j’ai sourie, il était heureux et c’est tout ce dont j’avais besoin. Il m’a embrassé le front et m’a redéposé et nous nous sommes dirigés vers la voiture.
Nous sommes directement partie chez Yemma pour lui annoncer la nouvelle, il y avait avec elle Asma et Nordine. Elles super contentes pour nous, après sa j’ai préparé avec Asma à manger. J’étais dans la cuisine avec elle, quand Hamza est venu me voir.
Hamza : ta reçu un appel en inconnu !
Lina : pourquoi tu n’as pas répondu ?
Hamza : si j’ai répondu, mais personne parlait pas, j’entendais juste la respiration de la personne.
Quand il m’a dit sa je lui ai directement fait de gros yeux et je l’ai emmené avec moi dans une des chambres de l’appartement. Il n’a pas trop compris pourquoi j’ai fais sa, mais pour moi c’était évidement, sa devais être Ali.
Hamza : Lina qu’est ce qu’il y a ?
Moi : Hamza, tu crois pas que sa pourrai être Ali ?
Hamza : il aurait parler, je t’ai dit la personne n’a rien dit !
Moi : peut être parce qu’il n’a pas entendu ma voix, et qu’il a vu que c’était une voix d’hommes !
Hamza : ne te fais pas trop de fausse idée Hbiba.
Moi : mais c’est peut être lui !
Hamza : Lina on n’est pas sûr donc ne te focalise pas sur sa, aussi non après tu seras pire que déçu et j’ai pas envie.
Moi : juste imagine c’est lui !
Hamza : on en reparlera ce soir d’accord
Moi : d’accord
Je me suis retournée et je suis partie directement dans la cuisine, Asma m’a demandé ce qu’il se passait mais je ne lui ai rien dit. J’étais vraiment déçu de la réaction de Hamza, comme s’il n’était pas contente que sa soit Ali. J’avais l’impression qu’il ne voulait plus que j’ai de contact avec ma Vraie famille, et que je reste avec lui et sa famille. Je crois qu’il ne comprenait toujours pas que c’était important pour moi d’avoir au moins Ali près de moi. D’avoir quelqu’un de mon propre sang à mes côtés, quelqu’un que j’ai côtoyé depuis toute petite, quelqu’un avec qui j’ai partagée des choses étant jeune. Même si Ali serait revenu vers moi des années plus tard, je l’aurai accueillis les bras grand ouvert, parce que c’est et sa restera mon frère.
Après avoir fini le repas avec Asma, j’ai préparé la table pendant qu’elle a été appeler Nordine, Yemma et Hamza. J’étais tellement déçue et contrariée de l’attitude de Hamza que je n’ai rien dit et rien mangé. Hamza me regardait de temps en temps avec un regard interrogateur mais il ne disait rien.
Yemma : qu’est ce qu’il y a benthi ?
Moi : rien Yemma, je sens un peu la fatigue
Yemma : va te reposer dans le salon, on s’occupe du reste
Hamza : on va rentrer après Yemma c’est mieux
Yemma : d’accord weldi
Après le repas, on a directement salué Yemma et Asma avant de partir. Le trajet jusqu’à la voiture s’est fait en silence. Quand on est monté c’est là où on a commencer à parler.
Hamza : pourquoi tu réagis comme sa maintenant ?
Moi : attend t’as vu comment tu fais, oui c’est pas Ali. Alors que c’est fort probable que sa soit lui !
Hamza : personne n’a parlé, on peux pas savoir !
Moi : j’ai l’impression que tu veux pas qu’il revienne vers moi
Hamza : c’est faux, c’est juste que je veux pas que tu l’attende pour rien !
Moi : mais c’est jamais pour rien, c’est pas rien Hamza. C’est mon frère, mon jumeau
Hamza : je veux pas que tu te fasse de fausses idées et qu’après tu me refais une dépression pour rien.
Moi : Hamza ce n’est pas pour rien tout sa !
Hamza : regarde les états dans lesquels tu t’aie mise, et il n’est toujours pas revenu, tu veux encore rester comme sa ?
A l’entendre je faisais tout pour être malheureuse alors ce n’étais pas le cas. Ces paroles m’ont vraiment blessé, c’est comme si tout les efforts que j’avais fait n’avait servis à rien. J’ai commencé à pleurer
Moi : Hamza je crois que tu n’arrives pas à comprendre ce que je vis et ce que je ressens. Met toi juste à ma place, imagine ta propre mère te mettre à la porte. Tu te retrouve tout seul, que ta ni ta sœur, ni ton père, ni Nabil. Imagine-toi juste un instant ta vie sans Nabil, je sais que tu le considère comme ton propre frère, c’est pour sa que je le prends comme exemple. En plus de ne plus avoir ta famille à tes côtés tu n’as plus la personne qui était la plus importante pour toi.
Hamza : sa veux dire que moi je suis pas important !
Moi : sa n’a rien avoir. Tu es important pour moi maintenant, tu sais très bien que tu es toute ma vie. Mais j’éprouve toujours un certain manque, je n’ai plus de repère en ce qui concerne mon passé, je n’ai plus rien. C’est comme si je n’avais pas existé avant de te connaître.
Hamza : tu dois oublier ce qu’ils t’ont fait pour mieux avancer et tu le sais.
Moi : je ne peux pas les oublier, ils font partis de plus de 17 ans de ma vie, il ne faut pas que tu oublies sa. Je croyais que j’allais pouvoir les oublier, mais je ne peux pas parce que tout ce que j’ai vécu fais partie de ce que je suis aujourd’hui.
Hamza : Je suis pas d’accord avec toi
Je ne lui ai pas répondu parce qu’il ne comprenait pas mon point de vue, et j’ai tourné mon visage vers la fenêtre. Le reste du trajet s’est fais en silence totale, quand on rentré l’appartement je suis directement partie dans notre chambre et lui s’est couché dans le salon.
Je suis resté couché toute l’après midi, tellement que j’étais fatiguée j’ai fini par m’endormir. Lorsque je me suis réveillé, j’étais dans les bras de Hamza. Il a du venir dans le lit lorsque je dormais. Je me suis donc retourné puisque j’étais de dos à lui, il s’était endormi lui aussi. Je lui ai donc fait des caresses sur le visage et le bras pour le réveiller.
Moi : Hamza … Hamza réveille toi !
Il a vite ouvert les yeux et il m’a fait un petit sourire. Il m’a serré fort contre lui et a posé un baisé sur ma joue. Nous sommes rester quelques instants comme sa à se regarder mais ni lui ni moi ne parlions.
Hamza : je suis désolé hbiba, j’avais tord. Je crois que je n’arriverai jamais à comprendre ce que tu ressens parce que je ne l’ai jamais vécu. A la mort d’Aby Allahy Rahmo j’étais vide, j’avais l’impression d’avoir tout perdu alors qu’El Hmadulilah je vous avais encore vous. Et quand je compare avec toi et je vois que maintenant tu n’a plus personne j’arrive plus ou moins à m’imaginer ce manque. Je dis plus ou moins parce que le manque que tu vies est beaucoup plus intense que le mien. Je suis désolé d’avoir agis comme sa. Excuse-moi Omri !
Moi : c’est rien ne t’inquiète pas, je ne t’en veux pas. Du moment que t’es compréhensif sur ce que je ressens c’est le principale pour moi. Je ne veux plus qu’on se dispute ou qu’il y ait des tensions à cause de sa Hamza.
Hamza : ne t’en fait pas il n’y en aura plus !
El Hamdulilah on s’était vite expliqué et vite réconcilié. Je suis partie après dans la cuisine nous préparé un petit truc à manger quand mon téléphone a sonné. C’était encore un appel en inconnu, je n’ai pas hésité une seconde et j’ai répondu.
Moi : Allo ?
J’ai eu la même chose que Hamza, personne ne répondais mais j’entendais la respiration de quelqu’un au bout du fil. Je n’avais rien à perdre, j’ai donc pris les choses en mains et j’ai parlé persuadé que c’était Ali.
Moi : Ali ? Ali c’est toi ? Si c’est bien toi parle s’il te plaît pour que je sois fixée. Tu me manques Khoya, dis moi juste un mot pour que je sache et que je ne me fasse pas de fasse idée. Ali ?
Je suis rester quelques minutes au téléphone avec, je parlais toute seule, la personne ne parlait pas. Hamza m’avait entendu, et il est venu me voir dans la cuisine. Il est resté à côté de moi, mais il ne disait rien. Après il a fini par me faire un signe de couper l’appel ; que sa ne servait à rien.
Moi : Ali rappel quand tu veux, et parle-moi. Je répondrais à tes appels, je te laisserai le temps qu’il faut, je vais te laissé maintenant. Passe une très bonne soirée, n’brick khoya.
Et j’ai raccroché, j’ai reparlé de tout sa avec Hamza dans le salon. On était tout les deux septiques à ce que sa soit Ali, mais je l’espérais. Même s’il ne parlait pas, juste le fait qu’il m’ait appelé me prouve qu’il ne m’a pas totalement oublié.
Quelques jours se sont écoulés depuis l’appel, nous sommes à présent vendredi. Hamza et moi sommes partis à la mosquée, j’étais en Jellaba et lui en Qamis. Tout s’était bien passé Hamdulilah ; directement après la mosquée nous sommes partis au supermarché faire les courses.
Un certain moment Hamza m’avait laissé dans le rayon parce qu’il devait chercher quelques choses. J’étais donc seule, je cherchais ce dont j’avais besoin. J’étais dans ma bulle quand j’ai entendu une voix me parler
Voix : excuse-moi !
Cette voix me semblait familière, mais je ne me suis pas trop posée de question et je me suis tourné pour faire face à la personne qui me parlait. Lorsque je vis son visage, j’étais vraiment désorienter, c’était comme si j’étais dans un rêve, un très beau rêve.
La personne en face de moi m’a regardé et m’a fait un grand et magnifique sourire. Pendant que moi j’analysais tout ses traits pour être sûr de ne pas m’être tromper : oui je l’avais bel et bien reconnu ; je connaissais cette personne. Malgré le temps son image était restée intacte dans ma mémoire, et son visage d’ange gravé en moi …
