Il m’a foutu un poing dans le ventre, j’ai directement réplique en lui donnant un cou de genou dans ses bijoux de famille ! Il a commencé à hurler de douleur, il a commencé à crier comme un fou ! Je m’éloignais le plus possible de lui, il était à genoux et il gémissait ! Deux éducateurs sont venu, ils ont du nous entendre ! L’un s’est dirigé vers Jamel et l’autre vers moi ! Jamel arrêtait pas de m’insulter, l’éducateur à décidé de le faire sortir pour pas qu’il dérange les autres qui étaient en cours. Quand à moi, l’éducateur m’a emmené chez le proviseur !
J’ai du attendre car le proviseur était déjà occuper. J’étais assises sur la chaise, l’éducateur me parlait je l’écoutais même pas ! J’essayai d’oublier ce qu’il y avait autour de moi pour pouvoir me calmer, mais ces images défilaient encore et encore. C’est alors que j’ai commencé à réciter des sourates tout bas ! Hamdulilah après sa je mettais un peu calmé, cette rage et cette haine s’était estompés.
La sonnerie a retentis, c’était la pause de 10h. Mon professeur est arrivé ! Il m’a dévisagé et a commencé à parlé avec l’éducateur qui lui a expliqué que Jamel et moi on s’est battu.
Le prof : mais tu n’es pas bien ! Pourquoi tu as fait sa ?
J’ai préféré ne pas répondre et tourner mon visage ! Je n’étais pas encore totalement calmé et je savais que j’allais dire une parole que j’allais regretter par la suite !
Le prof : je t’ai parlé Linda !
Moi : je veux pas vous répondre !
Le prof : malheureusement tu deviens comme tous les autres !
Je ne sais pas s’il faisait exprès de me mettre à bout ou pas, en tout cas il avait bien réussis ! Cette haine a refait surface, tout ce que j’avais fait pour me calmer n’avait servis à rien !
Moi : JE SUIS PAS COMME LES AUTRES !! VOUS ETES QUI POUR ME PARLER COMME SA ??
Le prof : TU NE CRIES PAS SUR MOI !!
Moi : A PARTIR DU MOMENT OU VOUS ME DENIGRER JE VOIT PAS POURQUOI JE VOUS DONNERAI MON RESPECT !!
Le prof : JE NE TAI PAS DENIGRER !! CALME TOI MAINTENANT !!
Le proviseur est sorti de son bureau et nous a regardés bizarrement !
Proviseur : que se passe-t-il ici ?
Le prof : cette élève s’est permis beaucoup de choses !
Proviseur : entré !
On est entré dans son bureau, Le proviseur m’a dit de m’asseoir et a demandé à mon professeur d’expliquer la situation ! C’est ce qu’il a fait, bien sûr en exagérant les faits, comme le font tous les professeurs ! Il lui a même parlé de mon comportement vis-à-vis de Jamel ! Mon proviseur a fait sortir le professeur pour pouvoir me parler seul à seul !
Proviseur : C’est la première fois que je te voie dans ce bureau pour des raisons autres qu’administratifs. Tu es une bonne élève alors pourquoi n’as-tu pas fait ton devoir ?
Moi : J’ai fait mon devoir monsieur !
Proviseur : tu n’as pas respecté les consignes apparemment !
Moi : C’est juste que je n’ai pas parlé de ma famille et mon avenir aussi non j’ai répondu à toutes les questions !
Proviseur : et pourquoi n’as-tu pas répondu à ses questions ? Tu as des problèmes à la maison ?
C’était la goûte d’eau qui a fait débordé le vase, j’ai commencé à hurler comme une folle. Je n’arrivais plus à me contrôler ! Pourquoi ne me laissaient-ils pas tranquille ? Pourquoi voulaient-ils absolument connaître ma situation ? J’avais pas besoin d’eux pour me dire que j’avais une vie de misère, je n’avais pas besoin d’eux pour me rendre compte que j’étais insignifiante et que je faisais pitié ! Tout ca je le savais déjà !
Moi : MAIS VOUS COMPRENEZ PAS SI G PAS PARLER DE MA FAMILLE CEST PARCE QUE JEN AI PAS !! MES PARENTS M’ONT MIS A LA PORTE DEPUIS LONGTEMPS ET JE SUBVIENS SEULE A MES BESOINS D’ACCORD !
Le proviseur m’a regardé avec de gros yeux, il devait être choqué de ma réponse ! A ce moment j’ai commencé à pleuré comme une faible ! Il s’est levé de son fauteuil et s’est assis sur le siège qui était placé à côté de moi !
Proviseur : depuis combien de temps tu vies comme sa ?
Moi : longtemps !
Proviseur : et tu vies où maintenant ?
Moi : j’ai mon appartement, depuis un certain temps et je travail pour pouvoir payer mes factures !
Proviseur : es tu majeure ?
Moi : oui depuis peu !
Il a continué à me poser des questions, et m’a dit que je pouvais demander une aide financière à l’état vu ma condition ! On a commencé à parler de tout sa ! Il a été très gentil et compréhensif !
Proviseur : je devrais en parler à tes professeurs !
Moi : s’il vous plait monsieur, je ne préférai pas. Je n’ai pas envie qu’ils me regardent avec pitié et qu’ils éprouvent une quelconque tristesse ou pitié envers moi !
Proviseur : ne t’inquiète pas je ne leur donnerai pas les détails ! Et avec ton camarade je vais tout arranger !
Moi : merci monsieur !
Proviseur : tu ne voudrais pas aller voir la psychologue ?
Moi : non monsieur !
Proviseur : de toute façon c’est après les cours donc tu n’en rateras aucun !
Moi : après les cours je travaille monsieur
Proviseur : juste ! Si tu as besoin d’une quelconque aide je serai là pour t’aider comme je peux !
Moi : merci beaucoup monsieur !
Proviseur : je vais te laisser rentrer chez toi aujourd’hui. Repose-toi bien et reviens nous en forme lundi !
Moi : D’accord. Merci !
Il me tendit un mot que je devais donner à mon professeur ! Je le salue et retourne en cour ! Je toque et entre dans le local ! Toute la classe m’a dévisagé, et la prof s’approcha de moi !
La prof : ton mot de retard stp !
Moi : s’il vous plait !
Je me suis dirigé vers mon banc et j’ai rangé mes affaires pour pouvoir partir ! Chaimaa et ses copines (mise à part Mélissa) me toisaient et les regards de Jamel étaient encore pires ! Sa se voyait qu’il en avait pas encore fini avec moi et que j’allais ramasser ses coups. J’avais peur des conséquences physiques que sa aurait pu avoir sur moi ! J’avais peur qu’après qu’il m’ait amoché, je serai dans l’incapacité de travailler au restaurant à cause de la douleur !
La prof : Jamel le proviseur t’attend dans son bureau ! Et Au revoir Linda !
Moi : Au revoir madame
Je suis vite sortie avant Jamel et je me suis dépêché dans les couloirs car je ne voulais pas le croiser. Je suis directement rentré chez moi, j’ai passé ma journée à faire le ménage et je me suis avancée dans mes préparations ! J’ai préféré faire abstractions à ce qu’il s’était passé, je ne voulais pas souffrir davantage !
Dans les environs de 15h, on a sonné à ma porte je suis donc partis ouvrir. Hamza était là devant moi, il était un peu essoufflé comme s’il avait couru pour venir ! Il me regardait avec de grands yeux. Je l’ai fait entrer et j’ai fermé la porte derrière lui !
