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Asalam' alaikom 

A mes 17 ans m’a vie a pris un tournant décisif, nous sommes au mois de Juillet, début juillet exactement. Je venais d’avoir mes résultats j’avais bien réussis mon année Hamdulilah j’allais passer en terminale. Je m’attachais à mes études car c’est tout ce que j’avais, et Hamdulilah je comprenais très facilement, je n’avais pas beaucoup de difficultés. Comme c’était les vacances, mon père et mes frères étaient déjà en Algérie, ma mère et moi allions les rejoindre deux semaines plus tard car ma mère devait régler certains papiers. On est le 8 juillet, cette date je ne l’oublierai jamais, cette date où ma vie a pris un tournant décisif.

Ce matin là, ma mère m’avait demandé de faire le ménage, pour pas changer. Après avoir fini de tout ranger, je suis parti dans ma chambre pour lire un livre sur l’Islam. J’aime lire à la base mais lire des choses sur l’Islam encore plus. J’aime me cultivé lol. Peu de temps après ma mère m’a appelé, je me lève et me dirige vers elle. Elle était dans le salon, enveloppe à la main et sac de sport sur le sedari (canapé arabe). Je la regarde et ne dis rien, elle me regardait avec ses yeux remplis de dégoût, comme à son habitude, et ce petit sourire narquois. Elle me tend l’enveloppe et le sac. 

Je vais vous mettre notre conversation, bien sur elle ne parlait pas français mais juste arabe, mais je traduit directement.

Maman : tu as exactement 15 minutes pour quitter cette maison

Moi : je .. tu veux … quoi ?

Maman : J’ai rempli ce sac de vêtement et des papiers qui te seront utiles. Et voila cette enveloppe ! Je veux que tu partes de cette maison, je n’en peux plus de toi ! Je n’ai jamais voulu de filles et tu es bien l’exception. Je ne te considère pas comme mon enfant tu es juste une fille qui habite sous mon toit. Si j’aurai pu je t’aurai tué dès ta naissance, et je te le dit je ne t’ai jamais aimé. Maintenant je vais aller à la salle de bain et quand je sors je ne veux plus te voir dans cet appartement.

Sur ces mots elle s’en alla vers la salle de bain. Je savais bien qu’elle était sérieuse, c’est ce qui me tuais. J’ai commencé à trembler, j’arrivais pas à imaginer ce qu’elle viens de me dire. Je savais qu’elle m’aimait pas, c’était évident, mais de là à me mettre à la porte ! Je pensais plutôt à ce qu’elle me marie de force. Ma gorge se noue, mon cœur s’accélère de plus en plus. J’ai mal, je sens mes membres lourds, et je respire avec de plus en plus de difficulté. Je suis tout simplement anéanti par ces mots, ma propre mère me fait sa! Je pensais à trop de chose en même temps, dans ma tête c’était Bagdad !

J’ai commencé à pleurer parce que j’étais angoissée, je savais plus quoi faire. Je sais pas ce qui m’est arrivée, mais j’ai sentis comme un force en moi ! Et je me rendais compte que je devais me dépêcher pour prendre mes dernières affaires. C’est pour sa que je n’ai pas perdu de temps à aller dans ma chambre, à prendre quelques objets personnels, mon Mp3, mes livres sur l’Islam ainsi que mon foulard et mon tapis de prière. Après avoir pris tout sa, je me dirige vers le salon et là je vois ma mère qui sors de la salle de bain. Son regard je ne l’oublierai jamais, on aurait dit qu’elle était posséder par Sheytane c’était horrible à voir. Elle a commencé à m’insulter de tout les noms, et a me lancer tout ce qu’elle trouvait. Arrivé à ma hauteur, elle m’attrapa et me jeta en dehors de la maison et referma la porte.

Je suis restée devant cette porte une bonne dizaine de minutes à pleurer. Je faisais que suffoquer, j’avais beaucoup de mal à respirer. J’avais qu’une envie c’est de pleurer pendant des mois, pleurer à men mourir. Je voulais qu’elle ouvre cette porte et qu’elle me reprenne. Je me suis rendu compte qu’elle n’allait pas le faire, alors je suis descendu de ma tour et j’ai commencé a marcher, où je ne serai pas vous le dire. J’étais plus occuper à pleurer qu’autres choses. Après une bonne heure de marche je me suis posée sur un banc, et j’ai ouvert le sac. Il avait tout ce qui pouvait me servir, ainsi que mes papiers. J’ai alors ouvert l’enveloppe et j’y ai trouvé la somme de 2000 euros.
Je m’en foutais de son argent, j’en avais geh pas besoin, ce que je voulais c’est ma famille. En parlant de famille, j’ai directement pensé à Ali, mon frère jumeau. Comment je vais faire sans lui ? Je n’allais pas y arriver sans lui ! C’est mon pilier, sans lui tout est dépeuplé, tout s’écroule ! Je n’allais plus le revoir, c’était vraiment ma fin ! Ne plus revoir mon père, Abdellah et ma mère. J’étais seule …

Ya Rabbi pourquoi moi ? Pourquoi me faire subir tout sa ? J’avais mon sac près de moi, qu’est ce que je vais faire ? Rester ? Partir ?

Partir … J’y étais obligée …

Abandonnée, j'ai du faire face à ma destinéeWhere stories live. Discover now