Chapitre N°38.3

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Nous avons repris nos postes respectifs, mais Livaï semble toujours un peu ailleurs, je note qu'il cherche quelque chose, ou quelqu'un, notamment à certains endroits. Ça me désole de le voir comme ça.
J'ai allégé notre emploi du temps, nous remplaçons les Brigades spéciales, ces poivraux. Je le mets en binômes avec moi, bien-sur. 
Nous marchons dans les rues de la ville, il marche un peu moins vite avec, toujours cette magnifique démarche poste amour. Il n'a pas une si solide constitution, il fatigue assez vite donc je ralentis mon pas et nous fais rentrer à la base. Mike et Hanji nous relais pour la suite, quant à nous, nous y retournerons en fin d'après-midi.
Livaï se couche dans le lit, dans son lit et me tourne le dos.
_ERWIN! Keith m'appelle dans mon bureau, et son ton n'indique rien de bon, je me hâte de le retrouver.
Le général de division et dans mon bureau, il ne semble pas surprit de me voir sortir de la chambrée. 
_ si c'est...
_ que tu l'encules, c'est vous deux que ça regarde. Je viens te parler d'autres chose.
Son langage est cru, et tranchant, ce qui m'interpelle car ce n'est nullement ses habitudes.
_ je viens te parler d'autre chose. 
Il m'intrigue encore plus. 
_ où veux-tu en venir? Je m'adosse à mon bureau, cela semble être une simple discution. 
_ j'ai demandé à être muté, j'ai appuyé ta candidature. Ce n'est qu'une formalité, mais d'ici un mois tu seras général de division.
_ quoi! Mais... pourquoi!? Ça me surprend énormément, surtout venant de Keith.
_ j'ai demandé à reprendre les Brigades d'entraînement. Je tenais simplement à ce que tu le saches.
Ce qu'il m'annonce me prend de court, je ne comprends pas sa décision de quitter le Bataillon.

L'annonce précédente de Keith me perturbe, je déambule dans les rues avec Livaï en étant perdu dans mes pensées. Si bien que je finis par m'apercevoir qu'il n'est plus avec moi. J'ignore depuis quand il n'est plus là, et j'ai un très mauvais pressentiment. Je tourne au travers des étales et, fais demi-tour. En avançant je percute quelque chose ou quelqu'un.
_ regarde ou tu vas. Livaï grogne, j'étais tellement perturbé que je ne faisais plus attention à ce qui m'entourait à ce moment,
_ désolé. Je ne t'avais pas vue.
Je suis soulagé qu'il ne lui soit rien arrivé, qu'il soit juste un peu à la traîne. Je l'invite à me suivre, je n'habite pas très loin, donc je me permets de faire un petit crochet par là. 
Il faut que je fasse retomber cette tension qui s'est accumulée. Je fais entrer Livaï en premier et, une fois la porte fermée.

Je me jette sur les lèvres de Livaï avide de lui. J'ai tellement besoin de ça. Je le soulève et le colle dos au mur, mais il me repousse de sa main.
_ j'ai envie de t'attacher, de te lier. De te prendre et te toucher. 
Je sais, c'est bestial, j'ai besoin de ça maintenant, j'ai besoin de lui. Je reviens mordiller ses lèvres et, il me répond très timidement. Je le porte jusque-là chambre, tâtonnant pour trouver ce que je cherche et ne conduit dans la salle d'eau avec hâte. Je gémis son nom en nous posant sur le sol, mon excitation est plus que visible. Je ne saurais dire quelle expression il arbore. Dégoûter peut-être, mais il a le rose aux joues.  
Mon brun extirpe mon sexe de sa prison de tissu et le prend en bouche, je passe une main dans ses cheveux, ils sont doux. Guider par le plaisir de sa petite bouche autour de ma large verge, je presse un peu sa tête. Livaï était toujours rebuté pour faire des fellations mais, il s'est très largement amélioré. Il use desa langue, accélérant son rythme.
Je me sens venir, il déteste avoir du sperme en bouche, il faut vite que je l'écarte. Chose que je fais un peu à la hâte. Malheureusement pour lui, ma semence se répand sur son visage.
_ ne bouge pas, tu en as sur les yeux. Excuse moi.
Je vais essuyer son visage, mais, le voir comme cela. Ses yeux clos, son visage couvert de ma semence, il est diaboliquement sexy. Je prends son visage en coupe et viens lécher ma propre substance, pourl'en nettoyer, avant de venir l'embrasser. Laissant ma semence couler au fond de sa gorge, qu'il avale pour la première fois.  
J'ai encore besoin. Mais lui me dit qu'il serait préférable de retourner dans la rue, mais je le positionne, ses bras dans le dos et les attaches avec de la corde. Son visage sur le carrelage, son cul relevé vers moi, j'enfonce deux doigts et le prépare, je commence à avoir mal au nœud. Je joue dans son intimité, jusqu'à ce que sa vessie se vide. Ça lui plaît tellement qu'il se pisse dessus. 
Sexy en diable mon brun.
Il est dans la même position, obliger à la soumission, que lors de notre première rencontre. Rencontre alors qu'il y avait aussi cette fille, cet Oméga. Je m'enfonce dans sa chair délicieuse, je veux lui faire oublier cette fille qui n'en valait pas la peine.
Je me déchaîne dans son corps, je sens qu'il est sur le point de venir. Je flatte son corps, joue avec ses tétons, frôle son sexe, mordille sa peau et enfin, il se répand sur le sol. Mes dents se plantent dans sa nuque, je continue de donner des coups de reins puissants dans son corps en me libérant. Son corps m'aspire comme un fou.
Je garde cette posture le temps de reprendre mon souffle.

Nous ressortons de chez moi, j'ai été si brutale avec lui qu'il boite. Je marche à son rythme, il semble tellement fatigué. Je l'encourage, encore un moment et nous pourrons nous coucher. J'ai hâte de rentrer à la base, je presse le pas, notre base n'est plus très loin et Livaï me suit. Je me ralentis et me retourne pour jeter un œil, mais mon brun est de nouveau invisible. 
Merde! Je ne les lâché qu'une ou deux minutes, où est-ce qu'il a pu passer? Cet affreux sentiment revient m'étreindre le cœur. Je me calme, Livaï boite et, il est fatigué, il ne doit pas être loin, il va arriver, c'est certain. 
Plusieurs heures passent, mon inquiétude grandit, Mike et Hanji sont près de moi et, eux aussi commencent à être inquiet alors, nous ressortant à sa recherche, sans jamais le retrouver.
La disparition de Livaï ne tarde pas à se faire savoir plus haut, les Brigades spéciales et le général en chef Daris Zackley ne tardent pas à nous convoquer.

J'ai beau le défendre du mieux que je peux, mais les Brigades ne se gène pas pour lui casser du sucre sur le dos.
« _Il vient des Bas-fond. 
   _ A déjà volé, notamment du matériel militaire.
   _ A détérioré des bien publique.
   _ Il ne s'intègre pas.
   _ Il à laissé des soldats mourir sous ses yeux sans intervenir, fuit le champ de bataille.»
Keith ne m'a pas aidé pour le coup, lui aussi se met à lui casser du sucre sur le dos.  
Mais autant le dire, entre une brigade qui passe son temps à boire, un gros lard qui est là juste pour faire office de juge lors de pseudo procès et keith qui décide d'aller jouer les bénis oui-oui pour ne pas être perçu comme un déserteur. Il n'y en a pas un devant moi qui sois capable de bouger son cul.
Les mots fusent et je n'ai pas l'intention de m'excuser de ce que je leur balance.
_ et tu compte faire quoi Erwin, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué ces animaux son prêt à s'entre-tuer. Rétorque agacé celui des Brigades spéciales.
_ ce sont des êtres humains! Keith m'arrête avant que ça ne dégénère, mon corps est si tendu que je commence à avoir mal aux muscles. Ma jambe tressaute en attendant la fin de cette mascarade. 
Je m'impatiente si bien que je quitte la salle de réunion furieux.

Je suis dans le dortoir, je viens de quitter mon uniforme quand j'entends quelqu'un toquer. Je grogne en guise de réponse et Keith entre. Je ne fais pas attention à lui et sors d'une boîte en carton, une urne funéraire. 
_ qu'est-ce que...? 
_ l'Amie de Livaï. Qu'est-ce que tu veux? gondais-je
_ je sais que tu es en colère mais... ça ne change pas. C'est toi que j'ai choisis pour me succéder, je ne t'ai pas formé pour rien.
_ tu es juste un déserteur.
J'enlève la plaque dorés de l'urne, elle n'avait pas envie de vivre ici ni être réduite en soldat alors, inutile de continuer à lui faire offense en lui laissant une plaque qui dit « mort pour la gloire de l'humanité» et en visse une autre avec simplement de son nom prénom, date de naissance et mort.
_ ça ne change rien. 
Je range l'urne funéraire dans la boîte de carton et quitte la base, et je ne suis aucunement surpris de voir que Keith me suit.
_ Erwin arrêtes-toi! M'intime le général, même si je préfèrel'ignorer. Enfin, jusqu'à ce qu'il pose une main sur mon épaule, là je fais volte-face et l'empoigne.
_ c'est à cause de ta connerie que je fais ça! Je gronde si fort que d'autres soldats arrêtent leur activité pour nous observer. 
_ je suis obligé de réparer les conneries que tu as faites et ne viens surtout pas me faire la leçon. Nous n'en serions pas là sans toi. 
Il n'a pas l'habitude de s'aplatir, pour c'est ce qu'il fait en reculant d'un pas ses mains en évidence devant moi.

Si Keith avait protégé cette fille, comme il se dit être protecteur des humains... Livaï ne serait pas disparu.
Je rentre directement chez moi et, j'ai la désagréable sensationque quelqu'un m'observe. 
Je tourne la clef dans la serrure et les laisse dedans, et pose le carton sur la table et fait le tour de mon appartement. 
Où je retrouve mon brun recroquevillé. dans un coin.


Vivre avec un secretWhere stories live. Discover now