DESTINY

26

La sonnerie de mon réveil sonna signifiant la fin de mon sommeil. Je me levais à contre coeur de mon lit si douillet et me dirigeais vers ma salle de bain. Je fis ma toilette rapidement puis enfilais mes vêtements qui avaient été soigneusement repassés hier soir. 

Lorsque je descendis, je ne vis personne. Je mis alors la caftière en marche et me préparais un cappuccino pour mon thermo.

En attendant, je montais les escaliers et me dirigeais vers la chambre de Valentin. J'ouvris la porte et vis Noah au chevet de celui-ci. Il était accroupi devant son lit. Cette image d'eux deux me fit sourire.

Sentant ma présence, Noah se retourna vers moi et me gratifia d'un sourire. Je fermais la porte derrière moi et le rejoignis.

― Tu es déjà prête ? s'étonna-t-il en chuchotant pour ne pas réveiller son fils.

J'en fis de même.

― Oui, je me suis réveillée plus tôt, pour y aller à pieds.

― Je peux t'emmener tu sais.

― Non c'est bon je préfère marcher, je ne veux pas te déranger.

Malgré la faible luminosité de la pièce, je pouvais déjà apercevoir son agacement.

― Tu ne me déranges pas, je dépose Valentin à l'école puis on va au travail.

― Arrête d'insister, tu n'arriveras pas à me faire changer d'avis.

― D'accord, murmura-t-il avec une pointe d'agacement.

Noah entreprit de réveiller son fils, Valentin peina à ouvrir ses yeux mais il finit par se réveiller. Il frotta ses yeux à l'aide de ses poings puis tendit ses bras vers son père.

Ξ

― Maya ! tonna une voix.

Je regardais d'où provenait cette voix. Une petite tête blonde descendit les escaliers à toute allure et fonça droit sur moi.

― Papa il m'a dit de te dire de préparer mon petit déjeuner pendant qu'il se prépare, déclara-il en essayant de s'asseoir sur la chaise du bar.

Je l'aidais puis lui demandais ce qu'il voulait manger.

― Des céréales.

Je préparais son bol puis le posais devant lui.

― Merci beaucoup Maya.

Je lui souris puis m'assis à côté de lui.

― Tu vas m'accompagner à l'école avec papa ? demanda-t-il après une première bouchée de ses céréales.

― Non, pourquoi tu veux que je t'accompagne ?

― C'est juste que quand il y a que papa qui m'accompagne, les autres enfants, ils me demandent à chaque fois où est ma maman. Alors je leur dis qu'elle est au travail, avoua-il en baissant la tête. Mais si tu viens avec nous, s'écria-il en relevant la tête, les autres enfants ils vont croire que tu es ma maman et ils vont pas me poser de question sur ma maman.

Comment étais-je censé réagir à ça moi ? Valentin avait vraiment l'air d'être affecté par l'absence de sa mère, ce qui me donnait encore plus envie de savoir pourquoi elle n'était pas là. Je ne savais pas quoi lui répondre.

Après avoir réfléchie une énième fois je pris la décision la plus juste pour moi.

― Tu sais quoi ? lui demandais-je.