DESTINY

9

Hier soir, Noah était revenu dix minutes après. Je ne savais plus quoi dire alors nous avions finit de manger dans le silence. Il avait payé l'addition et nous étions rentrés.

Aujourd'hui, nous étions dimanche, je sortais d'une intense grasse matinée. La journée de samedi m'avait plus que fatiguée. Je sortis de ma chambre et descendis en bas.

L'odeur de pancakes vint chatouiller mon nez, je retrouvais Noah en train de cuisiner. Le plan de travail était recouvert de fruits, muffins, viennoiseries et j'en passe. Mon ventre gargouilla à la vue de tous ces mets.

― Salut.

Il se retourna vers moi et me sourit.

― Bien dormi ?

J'hochais la tête.

― Tant mieux, dit-il avant de retourner aux fourneaux.

― Il faut qu'on cherche une maison pour la famille Baker, déclarais-je.

― Oui j'ai trouvé mais on en parlera plus tard, mangeons d'abord.

On mangea puis commença à travailler.

Ξ

Je me réveillais en sursaut, j'étais dans la chambre de Noah. Ce dernier dormait à poings fermés, pourquoi j'étais là déjà ?

Ah oui !

Pour la maison, celle que Noah avait trouvé n'avait finalement pas tous les critères que la famille Baker voulait. Nous avions dû chercher toute l'après-midi et s'endormir juste après. On ne s'était même pas rendu compte qu'on s'était endormis.

Et si sa petite amie le découvrait ?

Je me sentais mal pour elle finalement. Ce n'était pas toujours agréable de découvrir son petit-ami endormi avec une autre fille dans le même lit.

Je regardai Noah discrètement, ses cheveux me faisaient rire, ils étaient intacts alors qu'il avait sûrement bougé toute la nuit.

Quelle heure est-il ? me demandais-je soudainement.

Je cherchais mon portable du regard, il était par terre, beaucoup trop loin pour moi. Je retombais lourdement sur le lit, ce qui réveilla Noah. Il se frotta les yeux puis me regarda. Il fronça ensuite ses sourcils.

― Il est quelle heure ? demanda-t-il.

Je me levais et récupérais finalement mon portable.

― Midi.

― Mais qu'est-ce-que tu fais ?! On commence à treize heures et demi, on va être en retard à ce rythme là ! s'affola-t-il.

― On est lundi ?

― Non on est samedi, dit-il sarcastiquement.

Il prit quelques affaires dans son dressing puis s'enferma dans la salle de bain. Je rejoignis en vitesse ma chambre et commençais à me préparer. Il était midi quarante-cinq quand je finis. Je descendis à la cuisine et cherchais quelque chose d'appétissant à manger.

Rien.

Hortencia ne revenait que mercredi, il faudrait peut-être qu'on pense à faire les courses. Elle ne m'avait pas donné de nouvelles depuis, j'espère qu'elle allait bien...