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Noah empoigna la dernière valise sur le tapis roulant et vint la poser sur notre chariot déjà bien rempli.

Le vol avait été super long mais on était finalement arrivés. Lorsqu'on sortit de l'aéroport, le froid nous fit face et je regrettais le temps de Miami.

Bientôt, une voiture se gara devant nous. Je reconnus directement les parents de Noah.

― Bonjour les américains ! Vous allez bien ? s'écria Cara.

On fit les embrassades dans la joie et la bonne humeur, Valentin quant à lui, sauta dans les bras de sa grand-mère.

Je les regardais tous les deux, attendrie par cette scène tandis que Noah et son père rangeaient les valises dans le coffre.

― Vous avez fait bon voyage, demanda Jake une fois dans la voiture.

― Ça a été, répondis-je.

― Parle pour toi, rétorqua Noah.

Ce dernier me faisait la gueule depuis qu'on était descendu de l'avion. Il avait, à cause de moi, pas réussi à dormir durant tout le vol.

D'après lui, je m'étais endormie sur ses genoux et il n'avait pas pu se mettre à l'aise pour dormir.

― Tu aurais pu me réveiller, rétorquais-je à mon tour.

― Même si je t'avais réveillé, je n'aurais pas pu puisqu'il y avait Valentin de l'autre côté, grogna-t-il.

― C'est ça la vie de famille, rigola Cara.

Je tiltais sur le mot "famille", Cara nous représentait déjà comme une famille...

Ça me faisait chaud au cœur, même si ça ne faisait pas longtemps que Noah et moi on était ensemble, le fait qu'elle nous représente comme une famille me donnait du baume au cœur. 

― Il faut savoir se sacrifier pour le confort de l'autre. Comment tu crois que j'ai fait quand je prenais l'avion avec toi ? continua-t-elle.

― Je sais pas, j'étais petit, rouspéta-t-il.

― Figure-toi, qu'une fois, ta télé ne marchait pas dans l'avion. Ta mère s'est sacrifiée en te donnant sa télé parce que tu n'arrêtais pas de pleurer, raconta Jake.

― On allait où ? demanda Noah.

― En Australie, il y avait beaucoup d'heures de vol donc estime toi heureux de n'avoir juste pas pu dormir, rétorqua sa mère.

― Ouais, marmonna-t-il tout bas.


Ξ



On arriva quelques minutes plus tard devant leur maison ou plutôt château devrais-je dire. C'était gigantesque. Je restais bouche bée devant tant de tours en passant par la grande cour extérieure où trônait une énorme fontaine. J'avais l'impression d'être dans un film.

― Vous habitez vraiment là ? murmurais-je à Noah tandis qu'il me donnait ma valise.

― Oui, c'est une longue histoire mais si tu veux savoir, demande à ma mère, elle aime beaucoup la raconter.

DESTINYUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum