Chapitre 10

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PDV Emi :

Je rentrais tranquillement chez moi, le soleil était déjà en train de se coucher. Lorsque j'arrivais chez moi, je quittais comme à mon habitude mes chaussures dans l'entrée et avant même que j'eus enfilé des chaussons, je fus éblouie par un nuage de longs cheveux caramel. Je levais la tête. Ma petite sœur me regardait avec des yeux énormes, un grand sourire collé sur le visage.

- Qu'est-ce qui me vaut cet accueil ? demandais-je en montant sur le parquet.
- Ton audition ! Bon sang, ton audition ! s'écria-t-elle en me sautant au cou. C'était juste énorme ! Au lycée, tout le monde n'a pas arrêté de m'en parler et puis t'es dans le journal ! Emi ! T'es dans le journal !

Je l'obligeais à se détacher de mon cou avant de lui sourire et de m'avancer vers le salon.

- Oui, je sais. déclarais-je. À vrai dire, moi aussi on ne m'a parlé que de ça aujourd'hui.

On s'assit toutes les deux dans le canapé.

- Pas étonnant ! Et ta journée alors ? Pourquoi est-ce que tu rentres si tard ? Déjà des paparazzis ? rigola-t-elle en prenant une canette de soda sur la table.
- Non, j'avais rendez-vous à la YG.

Elle écarquilla les yeux et tourna la tête vers moi.

- Sérieux ? T'es entré dans la YG Entertainment ! s'exclama ma petite sœur. Wahou ! T'as rencontré des artistes ?
- J'ai croisé une fille... Minzy je crois.

Elle se tue pendant quelques secondes avant de pousser un cri. Je lui donnais une tape sur la tête pour la faire s'arrêter. Ma sœur était fan de tout ça, en même temps c'était de son âge... En particulier des groupes EXO et 2NE1, elle me parlait souvent de ses deux là, mais en bonne grande sœur, je n'écoutais toujours que d'une oreille...

- T'as rencontré Minzy ? Elle fait partie des 2NE1 ! Tu lui as parlé de moi ?
- Ha... je me disais bien que je l'avais déjà vu quelque part aussi... me chuchotais-je à moi-même.
- Emi ! s'exclama ma petite sœur complètement euphorique.

Je soupirais.

- C'est bon Ania, calmes-toi... ce n'est pas comme s'il y avait quoi que ce soit d'extraordinaire.

Elle me fit de gros yeux avant de se laisser glisser sur le canapé. Je crois qu'elle me trouvait désespérante. Il fallait avouer que je ne suivais pas vraiment toutes ses histoires de peoples.

- Bon, plus sérieusement. repris-je. J'ai quelque chose à t'annoncer.

Elle se releva un peu pour m'écouter, voyant que j'étais devenue plus sérieuse.

- Ania, promets-moi que tu ne me couperas pas la parole que tu ne pousseras pas de cri et que tu me laisseras finir ce que j'ai à dire. Compris ?

Elle hocha la tête.

- Il risque d'y avoir du changement dans notre vie cette année. J'ai accepté... Enfin, j'ai étais contrainte d'accepter... un contrat avec la YG Entertainment.

Ses yeux s'écarquillèrent et elle ouvrit grand la bouche mais ne poussa pour autant aucun cri.

- D'après ce que YG m'a expliqué...
- Le patron de la YG ? Tu l'appelles déjà YG ? me coupa-t-elle.
- Ania !
- Excuse-moi... continue.
- Donc, d'après ce qu'il m'a dit mon contrat devrait duré un an. Je vais combiner les cours ainsi que ce travail. Je n'ai pas vraiment d'idée claire de ce que je vais devoir faire mais bon... on verra. J'imagine que je serais moins à la maison mais crois-moi, je m'assurerais que tu suis à l'école.

Elle fit la moue, j'avais beau être une élève très indisciplinée, j'avais de très bonnes notes à vrai dire je ne venais toujours en cours lorsqu'il y avait des interrogations. Ma sœur elle était plutôt du genre à écouter en cours mais ne rien faire à la maison.

- YG m'a promis qu'il veillerait sur toi. Je ne veux pas que tu sois la cible des journalistes ou quelque chose comme ça et si un jour on te demande de répondre à des questions appelle-moi toujours avant. Ensuite, fait attention aux futures personnes que tu pourrais rencontrer, ne leur dit rien de trop personnel.

Je réfléchis à quelles autres recommandations je pouvais lui faire. Habituellement, je n'étais pas du genre à imposer des règles à Ania seulement je la voyais tous les jours sans exception mais maintenant notre routine risquait de changer.

- Bon... je crois que c'est tout ce que j'avais à dire. C'est déjà pas mal, non ?

Elle hocha la tête et m'interrogea du regard.

- Ho ! Tu peux parler maintenant si tu veux.

Pour ça, elle ne se fit pas prier. À peine ma phrase terminée qu'elle se mit à me poser des millions de questions et ce durant une bonne partie de la soirée...

Jusqu'au devant de la scèneWhere stories live. Discover now