Chapitre 27 : Compte à Rebours

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Nous entrâmes dans la suite, qui correspondait parfaitement aux attentes d'un hôtel de ce calibre – tout simplement somptueuse. L'entrée débouchait sur une spacieuse salle aux teintes beiges et marron. Cet espace était agencé en un salon raffiné, avec un canapé d'angle faisant face à un écran plat, une table pour les repas ainsi qu'un bureau. De là, deux chambres s'offraient à nous, chacune accompagnée de sa propre salle de bain. Les chambres, bien que présentant une disposition similaire, se distinguaient par leurs couleurs : l'une dans des tons or et rouge, tandis que l'autre arborait une palette de nuances grises et bleues.

Je choisis la seconde chambre, laissant à Clemente le choix de la première. La nuit était déjà bien avancée, et il me proposa de prendre le dîner dans la suite. Pendant qu'il passait commande, j'en profitais pour prendre une douche.

La douche à l'italienne était spacieuse, agrémentée de produits de soins à l'arôme exquis, caractéristique du luxe de l'hôtel. En temps normal, ces commodités somptueuses m'auraient réjouie, mais en cette nuit particulière, tout ce confort me laissait indifférente.

Une fois sortie de ma chambre, je constatai que le repas avait été livré. Je m'assis à table, et Clemente fit de même. Aucun de nous ne rompit le silence qui s'était installé, nous contentant de consommer le repas dans une ambiance monacale. Une fois le dîner achevé, que j'avais picoré sans réelle envie, Clemente m'annonça qu'il allait prendre une douche à son tour, puis il me laissa seule dans le salon.

Il était presque vingt-trois heures, mais l'agitation dans mon ventre m'empêchait de songer à aller dormir. Je m'affaissai sur le canapé, les jambes repliées, parcourant les chaînes de télévision sans grand intérêt.

C'est alors que Clemente apparut dans l'encadrement de sa porte, les cheveux humides et vêtu, comme d'habitude, d'un simple bas de pyjama ample.

— Tu ne comptes pas te coucher ? Demain s'annonce chargé, fit-il remarquer.

— Le sommeil ne semble pas encore au rendez-vous. Je vais regarder un peu la télévision et me coucher ensuite.

— Très bien, ne tarde pas trop. Bonne nuit, conclut-il en refermant doucement la porte de sa chambre.

Me voilà donc seule dans le salon, submergée par mes pensées. C'est à ce moment-là que mes nerfs décidèrent de lâcher. La fatigue, le stress et l'anxiété m'envahirent, et de grosses larmes sillonnèrent mes joues. Je me trouvais là, en train de pleurer sur le canapé, complètement dépassée par les défis qui m'attendaient le lendemain. Un bruit me fit sursauter : la porte de la chambre de Clemente s'entrouvrit et il apparut.

— Je pensais bien t'entendre gémir. Impossible de fermer l'œil avec le bruit que tu fais !

Il s'approcha de moi et je lui lançai un regard glacial pour exprimer mon désaccord face à sa présence et à ses commentaires.

Four Aces Of CardsWhere stories live. Discover now