Chapitre 25 : Fashion Week

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Une fois arrivés au casino, Valente se gara dans le sous-sol du bâtiment. Ensuite, nous prîmes un ascenseur pour rejoindre les derniers étages, réservés à la direction. L'ascenseur ouvrait sur un hall dans lequel plusieurs portes étaient fermées. Dans cet espace d'attente, se trouvaient des fauteuils et une table basse. Au centre de la pièce, un vaste comptoir d'accueil accueillait les visiteurs, et une charmante femme nous accueillit avec un sourire chaleureux.

— Monsieur Santini, bonjour, dit-elle. Le Directeur est en réunion, mais cela ne devrait pas prendre trop de temps. Vous pouvez patienter un moment.

— Merci, Gabrielle, répondit Valente avec un clin d'œil.

La femme nous proposa du café et du thé, que nous déclinâmes tous les deux.

— C'est donc ici que travaille Clemente ?, interrogeai-je Valente en observant les lieux.

— Oui, c'est comme sa deuxième maison, il y passe énormément de temps.

— Et ici, travaille-t-il exclusivement pour le casino, ou bien s'occupe-t-il également d'autres... affaires ?

— Tu parles de la mafia ? Nous faisons de notre mieux pour séparer nos activités légales de celles qui sont, disons moins orthodoxes. Tout ce qui concerne la famille se passe en dehors d'ici, généralement à son appartement, m'expliqua Valente.

— Donc, la réunion dans le bureau de ton frère concerne uniquement le casino ?

— Tu crains de rencontrer des membres de la mafia ? Tu devrais t'y habituer, car ce week-end risque d'être assez intense ! me taquina Valente.

— Je le sais, mais j'ai du mal à m'y faire. Tout cela est nouveau pour moi et je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre ni comment me comporter avec eux.

— Tu sais, nous restons des êtres humains. Oui, certains membres sont un peu particuliers et notre environnement est complexe, mais tu seras surprise de voir que la plupart du temps, nous nous comportons comme tout le monde.

Des voix masculines résonnèrent dans le hall, et l'une des portes s'ouvrit. Quatre hommes sortirent en discutant joyeusement, suivis de Clemente, vêtu d'un costume et arborant un sourire de businessman. Il les accompagna jusqu'à l'ascenseur. Une fois les portes refermées, il se tourna vers nous, son expression devint plus sérieuse, effaçant toute trace de son sourire commercial précédent.

— Suivez-moi, déclara-t-il d'un ton sec en se dirigeant vers son bureau.

— Il est de mauvaise humeur, soupira Valente en se levant.

Je lui demandais pourquoi et il haussa les épaules.

— Avec lui, ça peut être tout ou rien.

Les essayages s'annonçaient compliqués.

Son bureau était spacieux, au moins deux fois la taille de mon appartement, et possédait sa propre salle de bain privée. Un immense bureau en bois noir trônait au fond de la pièce. À côté des canapés qui entouraient une belle table en bois assortie au bureau, on trouvait des dessertes avec une machine à café et ses accessoires.

Clemente nous invita à entrer et décrocha le téléphone posé sur son bureau. Il appela la réception et demanda à Gabrielle de nous rejoindre. En moins de trois minutes, elle apparut, transportant deux portants remplis de vêtements et diverses boîtes. Elle les plaça au milieu de la pièce avant de s'éclipser.

Pendant ce temps, Clemente se tenait derrière son bureau, absorbé par ses papiers. Il ne leva même pas les yeux vers elle. Travailler avec cet homme ne devait pas être facile.

Four Aces Of CardsWhere stories live. Discover now