-Oui mais là ça va.

-Je sais pas ce que j'aurais fais si tu étais mort.

-Arrêtes de penser à ça, Lana. Je suis vivant, je respire, je suis là tu vois ?

-J'ai cru que tu étais mort.

-Je vais bien, j'insiste en attrapant son menton pour qu'elle me regarde mais elle continue dans sa lancée.

-J'ai vraiment cru que tu étais mort à cause de moi. Tu n'étais plus là et tout était vide, j'étais toute seule. Oh mon dieu, ne me refais plus jamais ça...

Je la fais taire en embrassant ses lèvres et je souris lorsqu'elle soupire brusquement en me serrant dans ses bras. Putain, ce qu'elle m'a manqué.

Et puis, c'est moi qui fais la moue lorsqu'elle se remet à pleurer. Elle se cale à moi à nouveau et je sens ses larmes sur ma peau. Et ça me fais vraiment chier de savoir que c'est moi qui suis responsable de ses larmes. Surtout que j'ai l'impression de la faire pleurer toutes les cinq minutes.

-Bébé... arrêtes de pleurer.

Elle secoue la tête en m'insultant de, je cite "gros con de merde", et elle renifle contre mon cou. Au bout de quelques minutes, une des infirmières ouvre la porte de la chambre et je la vois faire les gros yeux lorsqu'elle remarque Lana qui prend la moitié du lit avec moi. Elle hésite à dire quelque chose, mais finalement, elle ouvre la bouche.

-Vous n'avez pas a partager votre lit, elle dit sèchement en avançant de quelques pas avec un petit plateau entre les mains.

Lana ne relève pas la tête de l'oreiller mais elle renifle alors que je fronce les sourcils en regardant la jeune femme, rousse, s'approcher de nous pour déposer son plateau sur la table blanche près du lit.

-Votre copine doit vous laisser vous reposer, elle n'a pas à être ici, la rousse hausse les sourcils comme pour me faire comprendre de faire dégager Lana mais je la serre un peu plus dans mes bras.

-Non.

-Non ? L'infirmière hausse encore plus ses sourcils broussailleux et elle roule des yeux lorsque Lana fait non de la tête à son tour.

-Laissez-la tranquille, c'est moi qui lui ai dis de venir, je râle en grimaçant un peu à cause de mes blessures et Lana relève la tête.

Lorsque la rousse voit le visage de ma copine, elle roule discrètement des yeux. Et ça m'énerve, putain.

-Vous devriez vous asseoir sur la chaise près du lit, c'est pour ça qu'elle a été installé ici. Pas pour déranger les malades en prenant leur place, la rousse insiste en fixant Lana.

Et sans vraiment réagir, Lana se redresse. Elle me pousse pour que je m'allonge sur le dos, la seule position qui ne me fais pas souffrir, et elle pose sa tête sur mon épaule. Et puis, le visage complètement neutre, elle lève les yeux vers l'infirmière en essuyant ses larmes d'un petit geste du poignet.

-Allez vous faire foutre.

Gros blanc. Je me passe la langue sur les lèvres pour m'empêcher de rire malgré la situation et la rousse écarquille les yeux. Visiblement, elle ne s'attendait pas à un tel répondant. Lana, elle, ne sourit pas du tout. Elle fixe juste l'infirmière sans aucune expression sur le visage. Comme si elle attendait juste qu'elle se casse. Et bordel, c'est pour ça que j'aime ma copine.

-Pardon ? La rousse bégaye presque et Lana appuie sa joue sur mon épaule en prenant doucement ma main pour la ramener contre elle.

-Je vous pardonne. Maintenant partez s'il-vous-plaît, elle dit simplement en caressant ma main avec son pouce et je ricane en voyant l'infirmière partir sans un mot de plus.

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