Amour Sauvage...

Chapitre 1

- Non.

S'il s'attendait à ce que je développe, il pouvait aller voir ailleurs.

- Jevois bien que si. C'est parce que tu croyais que j'allais t'aider àramasser tes affaires, comme dans les films ?

Il ne laissa pas le temps de réponde qu'il enchaîna.

- Alorslà, tu peux toujours rêver.

J'haussais les épaules de façon désinvolte, même si, il est vrai, je l'avais espérer. Un silence s'installa mais il reprit la parole.

- Alorscomment tu t'appelles ?

- Enquoi ça te regarde ?

- Je nesais pas. Peut-être parce qu'on est censé être en cours mais quevu qu'on est trop en retard pour y aller, on y va pas et que vu queje suis nouveau, tu es la seule que je « connaisse ».

Je ris silencieusement de son speech.

- Ok.Je m'appelle Allia. Et toi ?

- Cameron.T'es en quelle classe ?

- TerminaleC.

- Ahouais ? Moi aussi.

Je soupirai pas certaine d'apprécier le fait qu'on soit dans la même classe. La sonnerie retentit, ma sortant de cette conversation embarrassante.

- Heureuxd'avoir fait ta connaissance, p'tite sainte.

Il rit et me fit un clin d'œil. Je rougis mais au moment où Cameron commençait à partir, Lucie arriva.

- Salut.Tu nous présentes ?

Elle se tourna vers moi et me demanda silencieusement d'accepter.

- Pasla peine. Moi c'est Cameron et toi, beauté ?

Je soupirai devant ce surnom ridicule. Lucie laissa échapper un rire niais mais répondit :

- Lucie.Enchanté, beau brun.

Je soupirai encore une fois, lassée de leurs échanges ridicules. Je me tournais et me dirigeais vers ma classe de français. Je vis Lucie suivre Cameron, comme un petit chien, l'emmenant je ne sais où. Je levais les yeux au ciel et allai dans ma classe. Je m'assis à ma place, au dernier rang, attendant les autres élèves qui arrivèrent tous à la deuxième sonnerie. Le cour commença mais fut interrompu rapidement par un frappement à la porte. La prof n'eut pas le temps de répondre que Cameron entra dans la classe. Ses cheveux, déjà en désordre, l'était encore plus, lui donnant un coté sauvage. Il avait la respiration rapide et semblait essoufflé. Ses vêtements étaient froissés et il avait les joues rouges. Me dites pas...

- Oùétiez-vous jeune homme ?

- Autoilette avec une charmante jeune fille, si vous voyez ce que jeveux dire.

Je frissonnais de dégoût. A peine il venait d'arriver que déjà il... avec ma meilleure amie. La prof commença à le réprimander mais je voyais bien qu'il n'écoutait pas. Il balaya la classe du regard et il s'arrêta sur moi. Je baissais le regard devant le sien et rougis.Le professeur le présenta rapidement, encore énervée, tandis que je gribouillais sur mon cahier.

- Va àcoté d'Allia. Allia lève la main.

Je levais la main, même si je pense que cela n'était pas nécessaire.Il me me sourit et vint s'asseoir à coté de moi. Il poussa un gros soupir et s'affala littéralement sur sa chaise, sans aucune grâce.Notre professeur continua son cours tandis que moi je notai ce qu'elle disait. J 'entendis Cameron fouiller dans sa trousse mais je n'y fis pas attention. Il trouva ce qu'il cherchait et tapa du bout de son crayon, sa table. Au début, je ne comprenais pourquoi il faisait cela. Puis, petit à petit, ses coups de crayons incessant entrèrent dans ma tête, me faisant perdre rapidement la raison.

- Arrêteça, s'il te plaît.

Il me sourit mais frappa sa table, avec son stylo, encore plus vite et plus fort. Je soufflais mais me tournais tout de même vers notre professeur. J'essayais vainement d'oublier ses bruits mais il continuait sans s'arrêter.

- Arrête.

- Non.

Je le regardais surprise et il détourna la tête. Je fixai son crayon, le voyant frapper inlassablement sa table comme un marteau qui essayait d'enfoncer un clou. Il tapait vraiment vite son crayon. C'était presque... trop rapide... Je continuais à fixer son crayon, les sourcils froncés, ne comprenant pas comment il pouvait frapper aussi vite, sa table. Puis comme s'il avait remarqué que je le fixais depuis un moment, le crayon ralenti petit à petit jusqu'à s'arrêter. Je relevais la tête et aperçus Cameron qui me fixait de ses yeux bleus lagons, un sourire en coin se dessinant sur son visage. Je rougis et détournais la tête, gêner qu'il est remarqué que je le fixai. La cloche retentit, me délivrant de ce moment gênant. Je sortis précipitamment de la classe et rejoignis Lucie.Je la vis au loin, avec les autres filles populaires. Lucie faisait également partie du groupe des populaires. Je n'allais pas la voir, n'aimant pas ses amies. Je m'assis sur un banc, seule, attendant la prochaine sonnerie.

***

La journée se passa rapidement. Je n'avais pas recroisé Cameron. Ma journée s'était passé que mieux. Devant moi, dans ma chambre, sur mon bureau, s'étalaient mes exercices de maths. Une fois fini, je partis me doucher et mangeais. Mes parents étaient sortis pour se faire un restaurant que tous les deux. C'est pour cela que je me retrouvais toute seule, devant ma télé. Je partis me doucher puis m'endormis rapidement.

***

Le lendemain, je me réveillai en douceur et me levais. Je me préparais comme chaque matin et descendis en silence les escaliers et sortis. J'allai à pied au lycée même si cela m'ennuyait beaucoup. J'arrivais pile au moment où la cloche sonnait. Je me dépêchais d'aller dans ma classe et arrivais avant la prof. Je me dirigeais vers ma place, seule. Cameron entra au moment où la cloche sonnait. Quand il me vit, il me sourit et alla à la place à mes cotés. Mais quand il traversa la classe pour venir s'installer, Lucie l'intercepta et l'obligea à s'asseoir à ses cotés. Je soufflais de soulagement. Je n'avais vraiment pas envie que Cameron vienne s'asseoir à mes cotés. Je le vis se retourner et me sourire. Il mordit sa lèvre en évitant de rire. Il était au deuxième rang et il m'avait tout de même entendu. Je n'avais pas soufflé si fort. Si ? La prof arriva avec quelques minutes de retard.

- Aujourd'hui j'ai décidé de vous faire faire un exposé par binôme sur un sujet de votre choix. En rapport sur l'histoire, tout de même. Et JE fais les binômes.

Je soufflais ainsi que plusieurs personnes. Elle commença à faire les équipes. Certaines personnes eurent la chance d'être avec quelqu'un qu'ils connaissaient et qu'ils appréciaient. Moi au contraire, je fis partie de l'autre catégorie. Celle où l'on n'affectionnait pas forcément la personne avec qui on devrait faire l'exposé. Parce que mon binôme n'était autre Cameron...