Tome 1 - Chapitre 18

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- Il faut que je prenne mon pyjama.

- James a monté nos valises. Elles sont là.

Je lui montre un des coins de la pièce où nos deux valises se trouvent.

- Je vais prendre mon pyjama et je vais aller le mettre dans la salle de bain.

- Cool. Je vais mettre le mien ici alors.

- Ok.

Je vois bien qu'aucun de nous deux n'est à l'aise ainsi je me tourne vers les valises pour prendre ce dont j'ai besoin et elle fait de même pour ses affaires.

Quelques minutes plus tard, Hayley sort de la salle de bain. Putain! Elle est juste parfaite! Comment peut-on être si sexy pour aller dormir? Son pyjama est très simple: il est blanc et en coton, mais est légèrement transparent. Je pense qu'elle ne l'a jamais remarqué car sinon elles croiseraient les bras sur sa poitrine, ce qu'elle ne fait pas, pour mon plus grand bonheur et malheur. Pour mon malheur car ça me rappelle à quel point la tentation est grande mais pour mon plus grand bonheur car je peux voir sa poitrine. Je peux apercevoir ses seins darder sous le tissu et je me demande combien de temps elle va mettre à s'en rendre compte. En tout cas, je sens que je suis en érection. J'aimerai bien pouvoir régler mon problème mais je ne peux pas. A la limite je pourrai aller dans la salle de bain mais le problème c'est que quand je me masturbe, je ne suis absolument pas discret. Dans ces moments-là, le silence et moi ça fait deux, alors je préfère éviter. Si elle m'entendais, ce serait sans aucun doute très gênant.

Quand j'ose enfin quitter mon regard de ses seins, je dirige mes yeux vers les siens. Je comprends alors pourquoi elle ne pense pas à cacher ses seins. Elle est trop concentrée sur mon torse pour ça. A vrai dire, j'aurai bien aimé dormir en pyjama mais comme je pensais être seul dans ma chambre, je n'en ai pas pris. Il est plutôt dans mon habitude de dormir en caleçon ou nu. Mais je dois dire que j'apprécie son regard. Au moins, c'est aussi dur pour elle que pour moi. Si elle avouait qu'elle a envie de moi, tout serait plus simple. Tout serait plus simple si nous parlions ouvertement de nos sentiment mais tellement de choses sont en jeu.

- Tu veux que je dorme dans la canapé?

- Eh non, c'est bon.

Elle n'a pas l'air sûre de ce qu'elle avance.

- Tu es sûre?

Je préfère demander confirmation.

- Oui. Après tout, ce n'est pas la première fois qu'on dort ensemble et il me semble que personne n'est mort.

- Oui, tu as raison.

Je sais qu'elle est tout aussi stressée que moi à la perspective de cette nuit alors j'aimerai vraiment lui parler du baiser, histoire que tout soit clair. Ainsi, je me lance:

- On peut parler?

- Je ne vois pas de quoi tu veux parler.

Ok, j'ai compris: elle a mal pris le fait que je l'ai rembarrée. En réalité, c'est compréhensif même moi je l'aurai mal pris.

- S'il te plaît.

- Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles.

Je sais qu'elle aime jouer avec mes nerfs mais là, ce n'est vraiment pas le moment de me saouler.

- Je parle de notre baiser. Tu sais mes lèvres sur les tiennes, ma langue se mélangeant à la tienne, notre échange de salive pour être plus clair.

- Ok, ok, j'ai compris. C'est juste que je n'ai pas envie d'en parler. Je ne vois pas ce qu'il y a à ajouter. C'est arrivé point.

- Pourtant tu voulais en parler tout à l'heure.

- Oui mais tout à l'heure c'était tout à l'heure. Tu aurai dû saisir l'occasion. Maintenant, si tu veux bien, j'aimerai me coucher car l'avion et toutes ces disputes avec toi me fatiguent au plus au point.

Avant même que je ne puisse réagir, elle se dirige vers le lit, se met dans les draps et ferme la lumière. Je suis donc, à présent, seul dans le noir comme un gros con.

Sans un mot de plus, je me couche dans le lit à ses côtés. A peine allongé, elle bouge pour me tourner le dos. Vive l'ambiance de merde! Je sais qu'elle veut mettre de la distance pour éviter l'inévitable mais ce n'est pas une raison pour s'énerver pour un rien. Nous sommes tous les deux responsables de la situation, autant l'un que l'autre. Cette femme me rend chèvre mais je l'aime quand même. C'est un exploit pour moi de tomber amoureux et jamais je n'ai voulu connaître l'amour à cause des risques mais ce petit bout de femme a réussi l'impossible.

Il faut qu'on parle à cœurs ouverts tous les deux pour que la situation soit arrangée. Il faut qu'on ait cette discussion avant notre retour aux Etats-Unis. Il faut que je trouve un moyen de lui raconter toute la vérité et pour ça, il me faut trouver les bons mots. J'ai toute la nuit pour réfléchir à ce que je vais dire. De toute manière, je sais qu'il me sera impossible de dormir tout comme il sera impossible de dormir à Hayley. La nuit risque d'être longue, très longue.

Just you, Only youKde žijí příběhy. Začni objevovat