CHAPITRE 102 - VÉRITÉS

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Katarina - 5 juin 2023

Je suis réveillée par la téléphone de Charles qui ne cesse de sonner. Je râle et le prends dans les mains. Sans réfléchir je réponds car monsieur dors encore.

- Enfin tu réponds!
- Bonjour Marie...
- Kate? J'aurais du m'en douter!
- Heureusement, on vie ensemble tu sais?
- Ahah je suis hilare. Son ton est sarcastique bien sûr. Tu diras à ton copain de répondre aux messages.
- Bah oui si tu veux, mais qu'est-ce qu'il ce passe c'est grave?
- Il n'a pas fini ses interviews et je suis sûr que c'est de ta faute! Il ne peux pas ce permettre de disparaître comme ça!
- Oula.. Mais la course était fini non?

Je décide de sortir du lit et d'enfiler une nuisette. Je jette un coup d'oeil à Charles qui dors toujours profondément.

- Et alors? Il est partie alors qu'on avait prévu de faire une fête avec les collègues!
- Et bien ce n'est pas bien grave, non? On avait une urgence.

Je m'approche de Charles et lui embrasse les cheveux en passant mes doigts dedans. Je le vois sourire automatiquement mais ça ne le réveil pas.

- Une urgence? Mais bien sûr laisse moi rire! Toutes les occasions sont bonne pour que tu l'étouffe.
- Excuse moi, mais je n'ai rien fais moi.

Je garde mon calme, surtout car la situation me faisait rire. Je la laisse se débattre toute seule et j'en tire une certaine satisfaction. Je sors sur le balcon pour faire moins de bruit et envoie un message pour qu'on m'apporte un café.

- Mais bien sûr, arrête de faire tourner le monde autour de toi!
- C'est l'hôpital qui ce fou de la charité.
- Je te demande pardon?
- Comme il est bon pour sois d'apprendre à pardonner, j'accepte.
- Vraiment tu n'es pas possible! T'es vraiment qu'une gar-
- Attend on m'apporte mon café!
- Quo-

Je pose le téléphone sur la terrasse et part chercher mon café. Je remercie Edward qui me la apporté et a eu la gentillesse de ne pas toquer, juste d'envoyer un message.

Je reviens sur la terrasse mais Charles se réveille. Il regarde la terrasse où son téléphone est entrant d'hurler tout seul. Il le pointe du doigt en fronçant les sourcils.

Je lui tends son café et lui dit que je laisse juste Marie s'épuiser un peu. Pour seule réponse il secoue la tête mais n'émet pas d'objection.

- Elle hurle comme ça depuis longtemps? Me demande t-il.
- Ouais un peu mais tu vois, je trouve qu'elle fait bien la discussion toute seule. Alors je propose qu'on la laisse encore un peu.

Il regarde son téléphone avant d'acquiescer. On se regarde et partons dans un fou rire.





En milieu de matinée je m'approche avec anxiété de l'écurie. Mon cœur me brûle à l'idée qu'il manquera à l'appel.

Je m'arrête devant son box et effleure de mes doigts son prénom. C'est difficile, car pour moi BlackBerry représentait tous les bons côtés de ma mère.

Le calme, la douceur... Ceux qui avaient petit à petit disparu.

- Tu sais, maman n'était pas quelqu'un de forcément méchant. Mais elle l'a été avec toi...

Je me retourne pour regarder mon frère. Je ne l'ai pas entendu s'approcher de moi donc j'ai été un peu surprise.

- Tu aurais du venir m'en parler Kate...
- Ah quoi bon. J'hausse des épaules en même temps.
- J'aurais pu t'aider!

Une étoile brille dans les yeux du numéro 16 - Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant