Divine idylle à New-York

II-22 Petite famille à 4.

Les mois passèrent devenant une année. La famille Lightwood-Bane réalisèrent des changements soudains dans leur vie qui leurs permit de rester plus soudés que jamais. Une meilleure harmonie s'installa dans cette famille, qui voyait les enfants grandir à vu d'oeil.

Alexander et Magnus s'étaient disputés de temps en temps après ce fameux problème. L'infirmier avait donc fait un choix radical, qu'il portait sur ses épaules depuis bien trop longtemps. Maintenant il était écrivain, pour des albums et livres de jeunesse. Dans son projet, Clary s'est lié à lui pour faire d'adorables et remarquables illustrations. A eux deux, ils lancèrent leur saga populaire "Pétunia et Valerio". Aucun d'eux ne s'attendait à un si grand succès à la sortie du premier livre.

Magnus avait pu ainsi reprendre son métier de PDG en main. Il apportait des nouveautés dans son entreprise afin d'aider les jeunes et nouveaux parents de sa boite. Ceci lui permettait de rentrer à des horaires convenables, pouvant profiter de moments familiaux.

L'asiatique fut le premier fan du livre de son mari. Les deux hommes s'étaient disputés lorsque le brun avait avoué démissionner sans prévenir. Puis Magnus l'avait encouragé dans cette voie sans y mettre son nez dedans. Jamais Alexander n'avait demandé son avis, ni son aide pour la maison d'éditions. Les avis étaient unanimes. Un duo d'enfants résolvant des problèmes fantastiques qu'eux seuls pouvaient voir. Ce thème avait fasciné et beaucoup plu. Le brun et la rousse s'étaient inspirés de leurs enfants respectifs. Alexander avait eu l'idée en les observant jouer dans le jardin comme s'ils sauvaient le monde d'une invasion loufoque. C'est ainsi que sont nés les personnages Pétunia, jeune fille châtain au cheveux extrêmement bouclés et Valerio, petit garçon roux aux cheveux longs de surfeur.

Valentina entrait en dernière classe de primaire, toute excitée d'être parmi les plus grands de l'école. Quincy avait tout juste 18 mois et vagabondait comme un petit phacochère. Il ne marchait pas encore, la parole était venue en premier grâce aux jumelles Lewis-Lightwood. Ixia et Stellia étaient devenues de grosses pipelettes, répétant sans cesse les seuls mots qu'elles connaissaient pour tout. Simon était donc devenu une glace, une fleur, une peluche le rendant chèvre. Elles appelaient toute sorte d'objets "papa" et pleuraient "maman" lorsqu'elles voulaient être réconfortées. Quincy, le petit dernier, était très observateur et silencieux avec ses cousins et cousines. Il s'était donc enrichi sans demander des efforts.

Il avait surpris alors tout le monde lorsque durant un repas en famille, le dimanche, il avait hurlé son premier mot. Magnus s'était approché de lui, couché dans l'aire de jeu, pour le changer. Quincy avait tendu les bras en hurlant "DAD'". Tout le monde s'était tourné vers eux, les yeux écarquillés. Alexander avait sourit en coin en voyant son mari pleurer de joie et crier : "IL A DIT DAD!". Voyant la fierté dans les yeux de toute la famille, Quincy avait répété ce mot toute la journée en frappant dans les mains maladroitement comme tout bébé.

Le mot papa n'avait pas tardé. Quincy avait souvent fait de faux espoirs au brun en prononçant uniquement le son [p]. Jusqu'au jour, pendant son bain, Alexander lui frottait délicatement les cheveux en fredonnant une chanson de la reine des neiges, que sa fille lui avait mis dans la tête. Quincy était emmitouflé dans la serviette chaude, faisant rire le père qui le gâta de baisers. Le bébé avait donc prononcé le fameux mot "papa" tout en cherchant à faire des bisous lui-aussi.

Ce petit garçon les comblait de bonheur, y compris la grande sœur. Valentina le regardait très souvent avec fierté et intégrait toujours le petit homme dans ses jeux. Quincy faisait souvent un petit lutin immobile, tandis qu'elle partait aux aventures avec ses playmobils ou autres poupées. Alexander et Magnus en profitaient s'imaginant déjà les deux s'engueulaient vers l'époque de l'adolescence.