Vingt-une étape : la vie est belle.

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Le soleil brillait au dessus de Central Parc. Un petit vent frais faisait son chemin entre les arbres. Des cris d'enfants, des aboiements, et des souffles d'efforts sportifs prenaient le dessus sur les bruits d'échappements, de klaxons et les cris d'hommes pressés. Ce parc était une bulle de détente en plein milieu de cette ville qui ne semblait jamais ralentir. Malgré les  débuts de l'hiver en cette fin de novembre, l'air restait agréable. Le couple Lightwood-Bane avait prévu un petit pique-nique pendant ce week-end calme. Ils se trouvaient donc les trois avec les deux autres couples.

Jace tenait la poussette dans laquelle se trouvait son petit garçon. Sa nièce se trouvait entre ses bras, prenant appui sur une marche devant la poussette. Valentina observait son cousin, avec une attention particulière. Elle appréciait son cousin, et acceptait son rôle de grande cousine très à cœur. Simon, Magnus et Alexander portait chacun un panier comportant l'ensemble de la nourriture. S'étant mis d'accord sur un endroit, Clary étalait la nappe typique rouge et blanche. Ils s'installaient tous confortablement sur celle-ci avant d'éparpiller le déjeuner dessus.

Valentina était assise entre les jambes de son père et mangeait son sandwich jambon beurre comme une affamée. Magnus l'observa un instant, en souriant tendrement. Depuis son séjour à l'hôpital, l'enfant était devenue plus câline qu'avant. La fillette ressentait le besoin d'être contre, près, à côté, collée à un de ses pères. Il lui était plus facile instinctivement de s'approcher d'Alec même si à la maison l'asiatique n'était pas à plaindre. En effet, la petite appréciait les petits moments câlins sur le canapé devant une vidéo avec son second père. Elle appréciait aussi qu'il la coiffe. Il lui avait d'ailleurs fait un joli demi bun, une coiffure typique française que Magnus trouvait absolument adorable.

- Tes pères ne te nourrissent pas Valentina ? Questionna ironiquement le blond qui piocha dans les chips.

- Si pourquoi ? Répondit-elle en haussant les épaules.

- Ralenti, le sandwich ne va pas s'envoler blaguait l'oncle qui secoua la tête.

- Wahwah baragouina Peter en s'agitant entre les jambes de sa mère.

- Mais si toi on te nourrit bien prononça Jace, complètement gaga de son fils qu'il chatouillait sur le ventre.

Valentina rigola en voyant son oncle s'amusait avec son cousin. Le nourrisson avait bien grandit en quelques semaines, et faisait le bonheur de ses parents. Le petit avait hérité des fabuleux cheveux de feu de sa mère. Alexander sourit en coin ayant déjà vu son meilleur ami aussi obnubilé par un bébé, c'était pour sa fille. Isabelle observait le duo père/fils avec des yeux brillants de ... Le brun fronça les sourcils, cherchant ce qu'il voyait dans les yeux de sa sœur. C'était des yeux brillants d'admiration, voire de désir. Il écarquilla les yeux, en secouant la tête. Il était hors de question que sa sœur pense à un enfant maintenant. C'était bien trop tôt, ou bien il n'était pas réellement prêt à la voir mère. La deuxième supposition était plus cohérente. Alec n'était pas prêt à voir sa petite sœur être enceinte et encore moins avec un bébé. Il devait déjà d'abord accepter son beau-frère, tâche peu facile. Isabelle était sous sa protection, qu'il voyait encore comme la petite cadette absolument cascadeuse et qu'il devait surveiller pour éviter toute blessure grave. Il soupira en se disant qu'au final, il n'avait plus aucun droit de lui dicter que faire. Elle était devenue une femme absolument indépendante, autonome et elle savait totalement se défendre. L'ainé ne pouvait en être plus fier.

Clary gloussa doucement en voyant le brun pensif, qui fixait sa sœur. Elle imaginait parfaitement la discussion mentale qu'il pouvait se faire. Isabelle tourna son regard, se sentant observée. Lorsqu'elle vit son frère, le sourire aux lèvres elle ne pût que lui répondre en retour. L'indonésien observe tout ceci en silence, en soupirant d'aise. Il avait trouvé une famille à laquelle il se sentait appartenir. Une famille pour laquelle il donnerait tout, une famille soudée et unie les uns pour les autres. Une famille dans laquelle il se sentait apprécié, lui-même, et bien.

Divine idylle à New-YorkWhere stories live. Discover now