Vingtième étape bis : fêter la victoire ensemble

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Toute la famille Lightwood fut soulagée du réveil de la petite. Le jeune papa avait appelé tout le monde pendant que Valentina se faisait examiner dans sa chambre d'hôpital.

Depuis ce jour, une semaine était passée. Sept jours assez calmes, durant lesquels la fillette avait continué son séjour à l'hôpital pour être surveiller. Sept jours pendant lesquels, la famille Lightwood avait envahie la chambre de l'enfant, la gâtant par millier. Sept jours où Alexander avait reçu une convocation pour discuter de la procédure dans laquelle il était concerné.

Le jeune papa, accompagné de Magnus et leur avocat, se présentaient donc dans le bureau traitant les affaires pour enfants. Les parents Branwell avec leur avocat s'y trouvait aussi. Jem avait prévenu le couple, en leur avançant que c'était une simple audience privée pour conciliation. L'avocat avouait que la procédure des grands-parents n'aboutirait en rien. Il avait donc rassuré les deux hommes, qui ne se sentaient pas en gros stress. Les six prirent donc place sur leur chaise désignée, et attendirent les paroles de la professionnelle. Une fois les salutations et les présentations faites, l'assistante du juge présenta le dossier et la demande des Branwell qui estimaient la vie de leur petite fille en danger. Le juge prit une grande inspiration, avant de commencer.

- Je souhaite entendre avant tout commença la dame posait de manière stricte à son bureau, les arguments des deux parties.

L'avocat Aldertree allait ouvrir la bouche pour exposer les avis de ses clients. Il fut couper dans sa lancée lorsque la juge pointa son doigt en l'air.

- L'avis des Branwell est assez détaillé dans le dossier affirma-t-elle avant de tourner son regard vers le couple des deux hommes, j'aimerais entendre monsieur Lightwood.

Alec déglutit en souriant timidement. Il regarda Jem et Magnus, afin de chercher quoi dire. Puis ses yeux se posaient sur les couples plus âgé. Le jeune papa inspira un grand coup, avant de poser son attention sur la professionnelle. Il allait dire tout ce qu'il ressentait lorsqu'on parlait de sa fille. Après tout, il n'avait rien à cacher encore moins l'amour inconditionnel qu'il portait pour son enfant.

- Je m'estime trahi commença le brun timidement, en triturant ses doigts, Valentina est ... elle est tout pour moi depuis son premier cri avoua-t-il en souriant faiblement, depuis la mort de sa mère je fais de mon mieux pour la faire grandir dans de bonnes conditions, pour la rendre heureuse, pour la rendre cultivée... Je fais tout pour elle, ou disons plutôt que c'est ma vie ... elle fait ma vie et ... je ne comprends pas qu'on veuille me l'enlever je ... Je ne suis plus rien sans elle.

L'asiatique souriait avec fierté en fixant son amoureux expliquait avec sincérité son avis. Il était impossible de ne pas voir l'amour qu'il avait pour l'enfant, même les aveugles pourraient le remarquer rien qu'à la sensibilité dans sa voix. Magnus avait le cœur qui battait comme un fou, un fou d'amour. Ce petit discours le faisait tomber encore plus amoureux de l'homme qu'il allait épouser. Ce discours était rempli d'honnêteté, de sensibilité et de fragilité.

- Je ne me réjouis pas d'avoir vu ma fille dans un tel état continua Alexander en haussant les épaules, mais je ne suis pas fautif... j'ai tout fait, mon compagnon aussi, pour empêcher cela avoua le brun en regardant brièvement son homme, j'aurais donné ma vie pour elle et mon fiancé aussi.

La juge hocha la tête plusieurs fois pendant ses dires. Le jeune papa sourit faiblement en haussant les épaules.

- Et vous monsieur Bane ? Questionna la professionnelle, lui donnant ainsi la parole.

L'indonésien fut aux premiers abords surpris, en sursauta même. Il pouffa un court instant de rire, ce qu'il pensait de son copain dans son rôle de papa ? C'était une évidence...

Divine idylle à New-YorkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant