Chapitre 41: Samuel

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Dimanche 29 Septembre 2019:

Sam:

Comment quelqu'un peut être aussi beau ? Je regarde Adriel jouir, en me répétant que c'est moi qui l'ai mis dans cet état. Ses yeux sont clos, ses doigts serrent le drap, tandis que son corps est pris de spasmes. Je ne suis pas prêt d'oublier les sons merveilleux qu'il émet en gémissant et encore moins quand c'est mon prénom qu'il crie. Sa poitrine se lève et s'abaisse au rythme de sa respiration.

J'espère avoir été à la hauteur. Je doute que cela ait été parfait, ça ne peut pas l'être du premier coup. Mais je vais m'améliorer, il n'y a qu'en pratiquant que l'on devient meilleur.

Je n'ai pas bougé d'un centimètre, mes yeux fixés sur Adriel. Mes mains sont à présent posées sur ses cuisses. Ses paupières s'ouvrent et nos iris se rencontrent. Il me sourit, ce qui fait chavirer mon coeur.

- Viens-là, m'ordonne-t-il en écartant ses bras. 

Je retombe sur son corps, le laissant m'enfermer contre lui. Ses doigts caressent mon dos, tandis qu'il reprend un souffle plus régulier. Nous venons de vivre un moment hors du temps. La connexion qu'il y a entre nous est si puissante, qu'elle balaye tout le reste. Le monde extérieur n'existait plus. J'ai pensé à rien d'autre qu'à Adriel et au plaisir que je lui procurais.

- C'était bien ?, je m'assure timidement, en dessinant une forme imaginaire sur son pectoral.

- Plus que bien Samy, c'était incroyable.

Je me sens rougir de gêne. C'est sûrement exagéré mais le compliment me donne un élan de fierté. J'étais anxieux qu'il trouve ça banal, les partenaires qu'il a eus avant moi, devaient être beaucoup plus doués. Je ne peux pas bloquer cette pensée, même si je le devrais. Nous avons été clair sur ce sujet Adriel et moi. Le passé reste le passé.  

J'embrasse l'arrondi de son épaule, avant de poser ma tête dessus. L'envie de recommencer me broie les tripes, néanmoins je ne dis rien de peur qu'il me prenne pour un pervers. La lueur qui passe dans ses yeux, lorsqu'il baisse le regarde sur mon corps, me fait frissonner. Pourtant, les mots restent coincés, je ne parviens pas à lui accorder mon feu vert.

Adriel pivote sur le flan, tout en me gardant dans ses bras. Il se met à dévorer mon cou, ce qui me fait glousser. Il sait que je suis chatouilleux. Au court de la bataille, sa cuisse touche mon entre-jambe. Je me crispe, parce qu'il sent mon sexe tendu mais qui reste ridicule.

- Pardon, me souffle-t-il penaud.

- Non ce n'est rien, je m'empresse de répondre car je ne veux pas interrompre ce moment, malgré ma peur.

Je vois sur son visage qu'il voudrait me toucher à son tour. Je n'ai pas la moindre envie de le lui refuser. Ses baisers canalisent mon appréhension. Ses mains partent à l'assaut de mon corps, caressant chaque parcelle de peau. Je tremble et soupire de plaisir, sous ses doigts experts. Il prend son temps, comme si il me savourait. Ses gestes me chamboulent complètement. Il est si doux et c'est si merveilleux, que je retiens mes larmes qui manquent de déborder.

- Si tu veux que j'arrête ou si ça va trop loin, il faut que tu me le dises, me prévient-il ses lèvres contre les miennes.

- Ça va, je le rassure intimidé.

Je ferme les yeux lorsque sa main glisse à l'intérieur de mon caleçon. Il embrasse mes paupières closent. L'amour que je ressens à travers ses baisers, détourne mon intention.

- Oh, je lâche en sentant ses doigts se poser sur mon érection.

Ce n'est pas comme avec lui, il ne peut pas les encercler autour de mon sexe. Sans aucune hésitation, il se sert de son index, de son majeur et de son pouce.  Je n'ose pas le regarder, c'est terriblement gênant. Il est habitué à des membres normaux. Je n'ose même pas gémir, alors que j'en ai envie. Je mords ma lèvre inférieure.

Pour notre AvenirWhere stories live. Discover now