𝗖𝗛𝗔𝗣𝗜𝗧𝗥𝗘 𝟭𝟭

1.7K 92 3
                                    

𝗖𝗢𝗡 𝗨𝗡' 𝗔𝗟𝗧𝗥𝗔

Je descends de la voiture de Matthew suivi de Draven puis me dirige directement vers l'entrée du lycée. Une main attrape la mienne, je me retourne et vois Stella.

- S'il te plaît, redevenons comme avant.

- Écoute Stella, je suis complètement paumée en ce moment alors, je ne sais pas.

- J't'en prie. Tu me manques Elle.

Toi aussi...

- Peut-être mais j'te revois encore embrasser Matt et pour l'instant ça ne passe pas. J'suis désolée.

Je retire à contre cœur ma main de la sienne. Il faut qu'elle comprenne. Je coure en direction d'Angelo et lui saute dans les bras. Je le serre fort entre mes bras.

- Tu m'as manqué baby.

- Toi aussi. Angelo... il faut que j'te parle.

Je m'éloigne de lui mais il sourit.

- T'en fais pas. Stella m'a expliqué. Tu as raison, partir pendant un an vous fera un bien fou. Stella et Matt viennent mais c'est pas grave.

Je suis soulagée quand je comprends que Stella a déjà donné une version à Angelo. Il va me manquer mais personne ne doit savoir où nous sommes même pas lui.

- Oui... Mais je vais couper les ponts avec toutes les personnes d'ici.

- Quoi ?! Mais comment ça ? Toi aussi ?!

- Oui. Je dois faire de nouvelles rencontres et voir de nouvelles choses, mens-je.

- Si tu l'dis mais sache que tu vas me manquer ma belle.

- Je n'pars que demain. On a encore le temps, affirme-je la voix larmoyante.

Angelo et moi, nous serons de nouveau dans nos bras. Lorsque je m'éloigne de lui, la sonnerie retentit alors je vais en direction de ma salle de cours. Stella vient s'assoir à côté de moi et non de Matthew qui se place au fond avec ses amis.

Quand le professeur entre et que je ne vois toujours pas Draven arriver, je me retourne et lance un regard interrogateur à Matthew qui hausse les épaules.

Quand le professeur entre et que je ne vois toujours pas Draven arriver, je me retourne et lance un regard interrogateur à Matthew qui hausse les épaules

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

Je fais signe du regard à Matthew qu'on doit aller vérifier si Draven va bien, puis le dis Stella. Les uns après les autres, nous faisons mines de vouloir aller aux toilettes ou de ne pas se sentir bien.

Je retrouve Matthew en dehors de la classe avec Stella qui arrive derrière moi. Matthew écrit un message visiblement.

- T'écris à qui comme ça ? l'interpelle d'un ton jaloux Stella.

- À Zita. Ils sont peut-être ensemble à faire je n'sais quel truc que pourrait faire un couple.

Je serre les dents. Juste le fait d'évoquer que Draven touche ou embrasse cette fille me dégoûte.

- Allons faire le tour du lycée. Ella, fais gaffe, me dit Matt.

- T'en fais pas ! râle-je.

Je trottine dans les couloirs en passant de salle en salle, de bureau en bureau sans jamais trouver ou voir Draven. Je commence réellement à m'inquiéter quand je vois qu'il n'a toujours pas lu mes messages. Qu'est qu'il peut bien foutre ?!

Je passe dans le bâtiment de Chimie et regarde au travers des vitres de chaque porte. Jusqu'à ce que je repère deux silhouettes.

Je pousse la porte et manque de mourir. Mon cœur se serre. Matthew avait raison.

Zita seulement vêtue de sa jupe et d'un soutien-gorge qui est à deux doigts de tomber, est collé contre un mur de la salle. Draven est sans haut lui aussi, la boucle de la ceinture défaite. Tout est très clair selon moi.

Je déglutis quand ils me voient. Zita sourit comme une débile alors que Draven me regarde essoufflé, les cheveux en bataille et l'air dévasté.

- J'voudrais surtout pas vous gêner, clame-je la voix tremblante avant de m'enfuir en courant sous les hurlements de mon soit-disant frère.

Je tourne, descends des escaliers, franchis des portes sans jamais retrouver Matthew et Stella. Les larmes dévalent mes joues alors que je franchis par accident la porte d'une salle de classe me retrouvant prise au piège. Draven entre rapidement en verrouillant la porte derrière lui.

- Casse-toi ! Retourne la voir bordel ! Retourne la baiser ! lui hurle-je.

- Putain Ella arrête ! Je-je sais pas quoi te dire okay ? Ouais j'étais entrain de la... de la baiser mais bordel je n'l'aime pas ! Zita ne représente rien, affirme Draven en prenant mon visage en coupe dans ses deux mains.

- Pourquoi... Pourquoi tu m'embrasses pour ensuite aller coucher avec elle, hein ? Je ne t'ai rien fais...

Il déglutit puis me regarde fixement avec un voile de tristesse dans les yeux.

- Parce que putain... j'en ai envie. J'ai envie de t'embrasser p'tit cœur, depuis qu'on a trébuché dans le boxe de cross, depuis qu'on l'a fait la première fois. Depuis longtemps j'ai envie de le faire.

- Et pourquoi tu allais coucher avec elle maintenant ? Maintenant que tu m'avais presque... admets-je.

Draven hausse les sourcils en entendant mes derniers mots. Oui, il m'avait presque.

- J'peux pas te le dire mais putain, j'voulais juste oublier. J'pensais même pas à elle. J'pensais à toi, j'pense tout le temps à toi p'tit cœur.

Je le repousse légèrement de moi, ses derniers mots me répugnent. Comment peut-il trouver ça normal de me dire ceci ?

- Je ne sais pas ce qui est de pire. Que je te vois coucher avec une fille ou que pendant que tu couchais avec une autre, tu penses à moi. C'est ignoble Draven, sois en certain.

Je le contourne mais il me rattrape par le poignet afin de me plaquer contre un meuble en métal gris.

Draven écrase alors ses lèvres contre les miennes. Je le pousse, tente de le gifler, mais rien n'y fait. Draven saisit mes poignets d'une main et plaque mon corps de l'autre.

Rapidement, la haine laisse place au désir. Je lui en veux mais bordel, qui ne rêverait pas d'embrasser les lèvres de Draven Brewer.

Doucement, il lâche mes poignets et je remonte mes mains le long de son torse musclé. Draven me plaque d'autant plus quand je tire légèrement sur ses cheveux châtains.

Lentement, ses baisers descendent dans mon cou, qu'il lèche, embrasse et suce, jusqu'à y laisser une marque.

Je le pousse afin de m'éloigner de lui et prise d'une certaine haine, je lui assène une gifle.

- Ne refais plus jamais ça, proclame-je sans crédibilité après ce baiser plein de fougue.

𝗟𝗜𝗙𝗘 𝗦𝗬𝗡𝗗𝗥𝗢𝗠𝗘Where stories live. Discover now