Partie 25 ••

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Désolé encore une fois si c'était si long avant que je poste un chapitre ! Je passe présentement toutes mes soirées au Festival d'Été de Québec et mes journées au travail. J'essaie de poster aussi souvent que possible, pour m'excuser je vous poste deux chapitres aujourd'hui ! Encore désolée:)

Samedi 2 mai 2018
21h02

***Point De Vue De Rose***

Un homme d'une cinquantaine d'année entre dans la pièce. Il nous regarde gravement avant de se racler la gorge et de prendre la parole.

« - Rose? C'est bien toi? demande-t-il.
- O-oui, qu'est-ce que je peux faire pour vous? demandais-je. »

Il ne répond pas et je vois une larme coulée sur sa joue droite. Un sourire triste s'affiche sur ses lèvres et il s'approche de moi avant de saisir ma main. Je le laisse faire malgré mes craintes.

« - Désolé si cela peut sonner comme une phrase de Star Wars, mais Rose, je suis ton père, lâche-t-il, avec son accent différent de celui français. »

Je pousse un hoquet de surprise et retire vivement ma main. C'est impossible, ça ne peut pas être mon père! Il est mort lorsque j'avais 2 ans! Je ne l'ai même pas connue et ma mère a du m'élever seule!
Si jamais c'est réellement mon père, ce qui est impossible, je ne veut pas le voir, c'est de sa faute si j'ai eu une enfance aussi pourrie! C'est de sa faute toutes les merdes que j'ai vécus et tous ce que j'ai dû faire pour vivre!

L'homme continue de me regarder très sérieusement et cela me fait peur. Sophia s'approche de moi et saisis ma main, tandis que les autres ne bougent pas, ne comprenant pas la situation.

« - C'est impossible, dis-je, d'un ton très sec et froid.
- Je sais, mais je ne fais que te dire la vérité ma chérie, tu es ma fille, répéta-t-il avant de continuer, je suis Normand McCutchean. »

Je n'ose pas le croire, comment c'est possible? Comment, après tant d'années de silence total, mon père pourrait-il réapparaître? Et surtout, pourquoi ma mère m'aurait-elle affirmer des centaines de fois que mon paternel était décédé lors d'un incident de voiture.

« - C'est impossible, mon père, il est mort d'un accident de voiture lorsque j'avais 2 ans, arrivais-je à articuler.
- Je ne sais pas ce que ta mère t'a raconter Rose, mais sache que je n'ai pas choisi de sortir de ta vie. Ta mère m'a empêché de te voir, j'ai pourtant longtemps essayer, mais j'ai fini par abandonné, et je suis parti d'ici, c'est pour ça que j'ai un drôle d'accent, explique-t-il. »

Je n'arrivais à le croire. Malgré toute ma volonté. Cela m'était tout simplement impossible. J'avais grandi sans père et on m'avait si souvent juger, harceler et intimider à cause de ça. Je n'étais pas prête à savoir que j'avais un père. Surtout qu'il débarquait d'un coup, et qu'il m'annonçait que c'était lui mon géniteur.

Il était vrai qu'il avait les mêmes cheveux, les mêmes yeux et les mêmes traits du visage que moi, mais ça ne pouvait pas être une coïncidence? Il me regarde une dernière fois et se retourne, avant de s'arrêter au pas de la porte, se retournant vers moi.

« - Tu dois avoir besoin de temps pour digérer l'information, mais sache que si tu as des questions, tu as mon numéro, et si tu décides de me croire, ce que j'espère par-dessus tout, tu m'appelles et on se voit d'accord? me demande-t-il avec une once de tristesse dans la voix. »

Je hoche lentement la tête et il repart. Mes maux de tête reviennent alors que j'essaie d'assimiler ce qui vient tout juste de se passer. Je me tourne vers Sophia, qui est toujours accrocher à ma main et elle me sourit.

« - Ça va poulette? me demande la blonde.
- Bah, je suis à l'hôpital et un homme ce pointe en affirmant qu'il est mon père, donc honnêtement, non ça ne va pas, avouais-je.
- Sortons d'ici, rentre chez toi avec Rémi et parle lui d'accord? Je te rappelle demain, conclut-elle. »

Elle quitte la chambre avec tous nos amis, alors que Rémi ne bouge pas de sa chaise. Il observe par la fenêtre et semble perdu dans ses pensées. Ou alors il ne me calcule simplement pas. Cette deuxième option me blesse alors je la fait rapidement disparaître de ma conscience et je quitte le lit. J'enfile les vêtements devant lui sans aucune gêne et je m'assois sur la chaise à sa gauche.

« - On y va? je lui demande.
- On y va. »

Nous sortons de l'hôpital main dans la main et nous prenons la direction de chez lui.

Dimanche 3 mai 2018
03h46

Je ne sais absolument pas il est quelle heure et je n'ose pas me retourner vers mon réveil. Je veux seulement dormir, mais les propos du vieil homme reviennent sans cesse en boucle dans ma tête, ce qui m'empêche de trouver le sommeil. Le rappeur a ma droite dort déjà depuis un gros moment, mais je n'arrive pas à caler ma respiration sur la sienne et à dormir. Je quitte donc la chambre et part en direction de la salle de bain. Je prend une douche en espérant me relaxer au mieux, mais l'eau me fait plutôt l'effet inverse, alors je sors et me sèche, plus désespérée que jamais.

Je retourne dans la chambre et troque mon pyjama contre un jean et un sweat. Je prends ensuite mes clés et mon téléphone avant de sortir de l'appartement.

Je marche dans les rues de Nîmes sans but précis et j'essaie de tout oublier. Ma vie merdique, mes amis, mes amours et mes ennuis. Pour m'aider, je branche mes écouteurs et démarre une playlist aléatoire. Je marche et marche encore, je ne regarde plus l'heure et je finis par me poser dans un parc. L'endroit est complètement désert, ce qui est normal vu l'heure qu'il est. Mon téléphone vibre à plusieurs reprises dans ma poche, mais je le laisse faire et l'éteint, afin d'être tranquille.

Quelques heures plus tard, je vois le soleil pointé timidement le bout de son nez, et cela m'indique qu'il doit vraiment être l'heure de rentrer. Je ne pensais pas être rester si longtemps à l'extérieur. J'ouvre mon téléphone, j'ai 18 appels manqués et devinez quoi? J'ai 43 messages de 8 numéros différents...

Puzzle [Pex - VSO]Where stories live. Discover now