Chapitre 141: Baston et crème fraîche

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Je me calmais légèrement une fois devant sa porte et sonnais. Il vint rapidement m'ouvrir et lorsqu'il fut face à moi, je lui donnais un coup de poing au visage. Il cria puis j'attrapais ses cheveux avant de commencer à les tirer malgré le fait qu'il fasse une tête de plus que moi.

-DIS MOI C'EST QUOI TON PUTAIN DE PROBLÈME GRÉGOIRE JE T'ECOUTE !

-LÂCHE MOI SALE PUTE VA

-Attends j'ai mal entendu c'est qui que tu traites de pute là ?

Sans que je ne m'y attende, il me donna un coup dans le ventre.Je le lâchais en tombant et en me tordant de douleur. Il se mit ensuite sur moi m'empêchant de faire le moindre geste.

-Tu veux savoir pourquoi j'ai dit toutes ces conneries à ta mère ? C'est simple Alice! Ma meuf m'a quitté et je me sentais un peu seul. J'ai  donc pensé à toi, toi qui a voulu me quitter en premier. Voyant que tu ne répondais pas à mes appels, j'ai dû employer les grands moyens écoute.

-Non mais dégage de là  ! T'as intérêt à vite me laisser tranquille et ne plus jamais venir foutre la merde dans ma vie quand ça te chante !

-Je fais ce que je veux d'accord ?

-MAIS NON TU FAIS PAS C'QUE TU VEUX, DEJA LEVE TOI LÀ ! Criai-je en essayant de me redresser. Il rapprocha son visage du mien avant de me chuchoter :

-T'es à moi un point c'est tout, après tout ce que j'ai fait pour toi c'est comme ça que tu me remercies ? Je te rappelles que c'est grâce à moi que t'as eu ton bac alors à ta place je fermerais ma gueule

-Mais t'as un vrai souci mon pauvre !  Nina m'a aidé à faire un exercice d'Anglais en 3eme et c'est pas pour autant que je lui appartiens ! T'es là tu pues de la bouche et tu viens me raconter du n'importe quoi là ! Si tu ne te lèves pas dans les 3 secondes à venir je te jure jure que tu vas le regretter sale chien va

-Tu vas rien faire du tout

-1...

-Tu crois que j'ai peur de toi ?

-2

-Compte compte si tu veux

-3

-Voilà 3 j'bouge pas tu vas faire quoi?

Je lui crachai à la figure, il essuya son visage et j'en profitais pour lui donner un autre coup au visages, il tomba sur le côté en criant de douleur et je me levais enfin. Il est taré lui ! Au moment où je voulus sortir de chez lui, il apparut juste en face de moi et ferma la porte.

-Je te laisserai quitter chez moi qu'à condition qu'on se remette ensemble pour que ma meuf soit jalouse et donc revienne vers moi

-Apres ce que tu m'a fait même pas en rêve, chacun ses problèmes hein

-Alice m'énerve pas

-Ah parce que là t'étais gentil ? Pfff

Il m'attrapa et me plaqua contre le mur avant de se rapprocher un peu plus près de moi.

-Euh tu comptes faire quoi là? Lui demandai-je

-Chuut

Il m'embrassa de force. Plus j'essayais de le repousser et plus il se collait à moi. Après son baiser solitaire au goût de camembert il me chuchota :

-Je sais que tu m'aimes, que t'as ressenti quelque chose

-À part le gout de fromage qui émane de ta bouche franchement rien

Il fronça ses sourcils et je crus voir des flammes passer dans ses yeux durant quelques secondes, je déglutis puis il commença timidement à descendre ses mains.

J'explosais de rire face à ses gestes et il s'arrêta en me demandant :

-Y'a quoi de marrant en fait ?

-ATTENDS...ATTENDS...AU MON DIEU JE PLEURE DE RIRE LÀ...ATTENDS LAISSE MOI RESPIRER LÀ C'EST TROP

- Y A QUOI DE DROLE ?!

-JE...JE...JE J'VIENS DE PERCUTER, T'ESSAYES DE M'AGRESSER SEXUELLEMENT ? MAIS T'ES MEME PAS SUR DE TES GESTES ! NON C'EST TROP ! FRANCHEMENT LE COTÉ BAD BOY NE TE RÉUSSIT PAS MAIS PAS DU TOUT !

Je rigolais encore plus jusqu'à ce que sa main atterrissent sous mon t-shirt, je me stoppai net.

-T'es sûr que le côté Bad Boys me réussit pas ?

-Enlève vite tes mains de là

-Tu vas faire quoi sinon

-Dépêche toi je rigole pas

Ses mains atterrirent sur mes seins. Je tentais de lui donner un coup de pieds mais il m'avait bloqué de partout je ne pouvais plus rien faire. Il posa une main sur ma bouche avant de me chuchoter :

-T'es à moi et...AIIIE SALE CONNE VA NIQUER TOUS TES MORTS !

Il me lâcha puis regarda l'état de sa main que je venais de mordre violemment.

Je plaçais mes mains sur ses épaules et lui donnai la plus grosse paire de claque que je n'ai jamais donné auparavant. 

-Parle moi encore une fois comme ça, ose me parler encore UNE FOIS comme ça et je te ferai pire  !

-Je te jure que tu vas me le payer

-T'es sûr de toi? T'oses encore me menacer ? 

On toqua fortement à la porte, Grégoire beaucoup trop sonné par ma claque, ne put ouvrir la porte. Je partis donc le faire à sa place et Alexandro m'emmena au salon.

-Qu'est ce qui c'est passé? Me demanda t-il

-C'est un grand malade lui, il est là il tente de m'agresser et me menacer !

-Bon...Reste là attends

Alexandro quitta le salon et Lorenzo et mon père entrèrent ensuite :

- Ne t'en fais pas Alice. Ines s'occupe de son cas là, il n'avait pas à te faire et te dire tout ça, on est là pour toi maintenant

Je remerciais mon ami et Alexandro revint en me demandant :


-Tu veux que je prévienne Baptiste?

-Non t'inquiète pas il doit être dans l'avion là je ne vais pas l'embêter c'est gentil.


Lorenzo se racla la gorge à plusieurs reprises. On le regarda avant de remarquer que mon père était toujours dans la pièce. Putain....

Un silence s'installa. Je dis finalement à mon père :

-Bon écoute au point où on en est hein... Je vous ai effectivement mentis à Maman et toi, j'aime toujours Baptiste, je l'ai retrouvé il n'y a pas longtemps et j'entretiens une relation avec lui 

-On en reparlera à la maison, allez viens voir ce que Inès fait à Grégoire

J'hochai la tête en souriant et on rejoignit les autres dans la cuisine.

Je riais en remarquant qu'ils avaient attaché Grégoire à une chaise.

Alice je te laisse choisir, crème fraîche périmé ou on lui rase les cheveux ? Me demanda Inès toute fière.

-Bah les deux mais commence par la crème fraîche

-TRES BONNE IDÉE

- Non mais Alice je t'ai à peine touché et puis tu me connais, tu savais que j'aurais été incapable au fond

Zehma ça commence à parler chinois

-Personne n'a le droit de toucher à ma fille et toi tu l'as fait sans son consentement en plus !  Alors tu mérites ce qui t'arrive. Ajouta mon père.

-Il aura la gastro ce soir lui allez fait "AAAH" ! Dit Inès avant d'approcher la cuillère à soupe remplie de crème fraîche et la mettre dans la bouche de Grégoire jusqu'à ce qu'il avale. J'explosai de rire face à cette scène.  Je suis tellement chanceuse d'avoir des amis comme ça.

MonsieurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant