~Chapitre 11~

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Mon coeur bat à une vitesse folle alors que Leon ouvre délicatement l'écrin en velour, faisant apparaître une magnifique bague or, décoré d'une petite rose blanche cristallisé.
- Tini, me ferais tu l'honneur de devenir ma femme ?
Je reste bouche bée face à sa demande, prise de court. J'ai l'impression de rêver. Mon dieu... Ma poitrine se gonfle de joie, j'ai envie de crier, hurler ce "oui" que Leon attend patiemment, même si la nervosité se lit sur son visage, mais j'ai la gorge sèche. Les larmes deviennent menaçantes et ma respiration se fait un peu plus saccadé. Je finis par éclater en sanglot, malgré un sourire éclatant, tout en hochant vivement la tête, incapable de prononcer le moindre mots. Il se relève, en rigolant, sûrement soulagé,  et me prend dans ces bras, me faisant tournoyer dans les air et m'arrachant un éclat de rire. Il me repose au sol et m'embrasse fougueusement, une onde de chaleur me traverse alors que je lui rend  passionnément son baiser. Nous nous arrêtons par manque de souffle. Je vais plonger mon regard encore larmoyant dans ces yeux vert émeraude puis m'immisce dans ces bras. Je ne peux pas le croire... Il vient de me demander en mariage ! Il enfouie sa tête dans mon cou, y déposant ses lèvres par endroit.
- Je t'aime.reussis je enfin à prononcer.
- Moi aussi princesse...

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Ma première semaine en tant que fiancée s'est déroulé dans le brouillard. J'ai encore du mal à y croire. Je vais me marier... Toute ma famille était au courant. Personne ne m'avait rien dit sur les intentions de Leon, tout le monde avait jouait le jeu. Si bien que je n'y ai vraiment vu que du feu... Nous avons fêté la nouvelle tous ensemble, au lendemain de la demande de Leon. Puis, la vie a repris son cour... Et, même si c'est moins que les semaines précédentes, Leon continue de disparaître, laissant la maison totalement vide... Le truc étant que, quand il s'absente, je ne sais même pas où il va. Il me prévient bien qu'il part mais refuse de me dire autre chose que "je suis avec des amis."  En fait... Il est bipolaire ces derniers temps quand j'y repense. Il peut se montrer hyper affectueux envers moi un jour et le lendemain... Être distant pour une raison qui m'échappe. Ça me dépasse... J'ai l'impression qu'il me cache quelques choses.
On claque des doigts sous mon nez me faisant légèrement sursauter.
- Ici la terre à Tini...
- Désolé Cass'.
Elle me sourit.
- Quelque chose te tracasse ?
- Non... Non.
Elle insiste :
- Tu es sûr ?
Juàn débarque dans la salle, coupant court à cette interrogatoire à mon plus grand soulagement.
- Les filles, j'ai réussi.
Nous nous tournons toute les deux vers lui.
- Réussi quoi ?le questionné je.
- Un festival va se dérouler à Buenos Aires dans deux semaines.explique t-il en s'asseyant rapidement en face de nous. Il y aura beaucoup d'artistes. Et après avoir négocier...Pas très longtemps à vrai dire, ton passé m'ayant beaucoup aidé, j'ai réussi à t'y incruster... Si tu es d'accord pour y participer, bien sûr.
- Je vais chanter ?
Il acquiesce malgré que la réponse soit évidente.
- On a deux semaines,  à compter d'aujourd'hui pour préparer une représentation. Le festival sera filmé et retranscrit en direct. Autant dire que c'est le bon moment pour que tu refasses ton entrée sur scène et dans la musique.
- C'est pas un peu tôt... ?
Cass' approuve.
- Je trouve aussi. Et puis, en deux semaines ? C'est court...Quel chansons tu veux qu'elle présente ?
- J'aurais pensé à Confia en mi ou Siempre Brillaras. C'est les deux seul qui sont au point. Comme tu veux Tini.
Je n'étais pas vraiment habitué à ce qu'on me demande mon avis. Avant on me disait "tu chante ça" et point barre. Mais maintenant que je peux...
- Je me sens de chanter Confia en mi.dis je, sûr de moi. J'adore les arrangements qu'à fait Cass'. Et puis je pense que si on s'y met maintenant, on peut facilement arriver à tout préparé pour le festival... Je crois que j'ai même des amies qui pourront nous venir en aide... Je suis prête à prendre le risque. Il est temps que Tini se montre et fasse son entré.
- J'aime cette attitude. Cass' ? Tu suis le mouvement ?
Elle secoue la tête en se mordant la lèvre inférieur.
- Vous êtes fou... Mais je suis bien obligée de vous suivre non ? La majorité l'emporte...
Nous affichons tout deux une mine victorieuse. Juàn me fait un clin d'oeil, je lui souris.
- Bien. Alors qu'est ce qu'on attend ? Cass', appelle les gars, je pense qu'il ne verrons pas d'inconvénients à venir nous aider... Et aussi Les filles, tant qu'à faire. On présentera Tini à tout le monde comme ça.
Celle ci va directement s'activer, et part dans la salle d'à côté pour téléphoner.
- Qui sont "tes amis" ?
J'affiche un sourire en coin.
- Un très bon chorégraphe et je crois même qu'il pourra me trouver des danseuses pour m'accompagner...
Le visage du frère de mon fiancée s'illumine.
- Super ! Alors c'est parti. Je vais confirmer ta présence. Et bien en tant que "Tini". Tu es sûr d'être prête à recommencer ?
- Certaine.
- Bien. On se motive alors.
Je vais prendre mon portable et cherche dans les contactes le numéro avant de lancer l'appel. Une voix se fait bien vite entendre à l'autre bout du combiné.
- Oui, c'est moi. Dit, tu serais prêt à rendre service à une vieille amie ?questionné je en souriant.
Quelqu'un frappe à la porte du locale. Je laisse faire, continuant de parler au téléphone, quand Juàn apparaît, téléphone à l'oreille, me faisant signe d'aller ouvrir.
- Brodway, on en reparle ce soir ? Je t'appelle. Merci dans tout les cas, je savais que je pourrai compter sur toi !
- De rien. A ce soir.
Je raccroche et vais ouvrir. Aussitôt ai je vu la personne que je referme la porte. Il la bloque de son pied. Mais c'est quoi cette mani qu'il a d'empêcher les gens de fermer leurs portes ?!... Ou portières,  ça revient au même.
- Qu'est ce que tu fais là ?demandé je aussitôt agacée.
- Barroso ! Tiens... Mais quel surprise !s'exclame Juàn en arrivant derrière moi.
Celui ci s'approche, ouvre entièrement la porte et va prendre Juàn dans une accolade amical. Je reste interloquée face à la scène qui s'offre à moi.
- Vous... Vous vous connaissez ?
Les deux hommes s'écarte. Juàn passe un bras autour du cou du nouveau venu.
- Tini, voici Pepe. Pepe Barroso. Pepe, je te présente Castillo Violetta. Tini en réalité, ma nouvelle étoile.
- On se connaît.sourit il d'un air dragueur, dévoilant de magnifiques dents blanches et parfaitement alignés.
Je lève les yeux au ciel.
- Oh, très bien, c'est parfait alors.
... Parfait ? Nan... Je dirais pas ça... Ce mec a l'air d'un vrai psychopathe.
- Pepe est un vieil ami. Il m'a aidé il y a quatre ans de ça, à sortir d'une situation un peu délicate.
Le garçon ne me quitte pas des yeux, ce qui me rend extrêmement mal à l'aise. Je me tord légèrement les poignets.
- Super...dit je en imitant un air enchanté. Et...Il vient souvent ici ?
- Disons que je...
- Je parle à Juàn.le coupé je.
Mon producteur enlève son bras de son " fameux copain", comprenant à ma façon de remballer le beau brun que quelque chose n'allait pas. Heureusement, il n'en fait aucune remarque et m'explique:
- C'est comme un membre à part entière de la famille. Il vient quand il veut... Et souvent, il m'aide pour tout et n'importe quoi... Il joue très bien de la guitare, et j'ai cru comprendre que ce n'était pas ton fort. Il pourra t'accompagner si jamais il vient pendant que tu répètes ou alors, t'aider à t'ameliorer... Donc, oui, tu seras amené à la voir plutôt souvent.
Ma mine est totalement désabusée et défaite, Pepe lui, semble se réjouir de la situation. Comment se fait il qu'il y est autant de choses qui le ramène automatiquement à moi ? Y a trop de coïncidence, on se croirait dans un roman ! Cass' arrive à ce moment, et va embrasser joyeusement Pepe puis se tourne vers nous.
- Tout le monde sera là des demain. Ils avaient hâte de reprendre du service apparemment...nous renseigne t-elle.
- Et qui sont "ils" ?
- Tu verras...repond Juàn. Je pense qu'on en a finit pour aujourd'hui. Demain, on aura du pain sur la planche.
Je hoche la tête et me dirige vers l'entrée pour prendre mes affaires avant d'aller dire au revoir à Juàn et Cass' , évitant soigneusement Pepe, qui pourtant, me tant sa joue. Je lui aurais mis le plus magistrale de tout les vents.
- À plus tout le monde.
J'allais sortir quand Juàn m'interpelle une dernière fois alors que Cass' est déjà parti dans la salle d'à côté.
- Pour ton chorégraphe ?
- Je dois rappeler ce soir. Mais je ne pense pas qu'il y ai de problème.
- Super. À demain Tini.
Je quitte l'appartement et descend les escaliers mais me fait bien vite rattraper par le "casse-bonbon", parlant poliment, de première.
- Tu as du temps devant toi ?
- Non.
Je trace vers ma voiture, garé en bas de la rue cette fois, Pepe sur mes talons.
- On pourrait aller voir un verre... Et apprendre à mieux se connaître ?
Je m'arrête soudainement. Tellement que celui ci manque de me rentrer dedans et me tourne pour lui faire face.
- J'aimerais savoir ce que tu ne comprends pas quand je te dis que je suis en couple. Fiancée. Je ne veux rien avoir à faire avec toi.
- Ne prend pas ça comme si je te draguais...
- Comment veux tu que je le prennes ? C'est juste flagrant !
Il se gratte l'arrière du crâne, cherchant sûrement une réponse adéquate. Mais je repars déjà, d'un pas sec et dynamique... Et il me suit... Il insiste le bougre...
- OK, peut-être bien que tu me plaîs... Ou pas vraiment.  Et je sais très bien que tu es avec le fameux "Leon"... Je m'amusais un peu, rien de plus.
Je soupire, excédée et accélère. Il me chaperonne sans mal, son allure fine et élancé ainsi que sa grandeur, le lui permettant.
- Écoute, enchaîne t-il, on va être amené à se voir plus souvent... Autant qu'on s'entende bien non ? Il me prend le coude, me freinant promptement... Alors que ma voiture n'est qu'à une dizaine de pas de moi. Je frappe légèrement du pied, ennuyé et embêté.
- Y a pas le feu...sourit il. Je te propose qu'on recommence tout à zéro, ok ? C'est le mieux à faire... Non ?
Il me tend sa main.
- Je m'appelle Pepe Barroso. Et toi ?
Je trouve ça ridicule... Son regard cherche le mien alors que mes yeux le fuit.
- Je te demande juste une sorti... En tant que simple ami.
Je soupire intérieurement... Mais fini par lui serrer la main.
- Un verre. Pas plus. Moi c'est Tini.
Il affiche une mine presque reconnaissante et plutôt joyeuse, alors que je relâche sa main.
- Demain, après tes répétitions ? Envoie moi un message, je viens te chercher. Tu as mon numéro.
Je le contourne sans prendre la peine de lui répondre ou de lui dire au revoir. Il m'aura mise en rogne... Je monte dans ma petite voiture et quitte rapidement la ville centre pour rejoindre les quartiers plus reculé de Buenos Aires.
Arrivée à la maison, je jette littéralement mes affaires à l'entrée, et vais directement m'affaler sur le canapé.
- Dure journée ?
Je sursaute à l'entente de sa voix mais ne prend pas la peine de jeter de regard dans sa direction.
- On peut dire... T'es rentrée tôt...remarqué je.
Je l'entend s'approcher. Son visage entre dans mon champ de vision. Il se penche pour déposer un rapide baiser sur mes lèvres, pendant que je sens quatre pattes me piétiner le ventre. Je souris alors que Leon va s'asseoir à mes pieds.
- Quel accueil aujourd'hui !m'exclamé je.
Je prend Moufle de mes deux mains et la soulève dans les air pour l'observer. Je remarque qu'elle a de la terre sèche qui lui colle aux poiles par endroit.
- Qu'est ce qui s'est passé ? Tu l'as sorti ? questionné je.
- Oui. Je lui ai juste laissé libre accès au jardin. Il a plu, et elle est allée se rouler dans l'herbe... Elle est revenue légèrement boueuse.
- Et évidemment ne s'est pas essuyé les pattes...dit je en remarquant les traces sur le parquet, partant de la baie vitrée jusqu'au piano, ou elle s'efface peu à peu. Quel idée aussi...
Je m'assois et repose la chienne au sol.
- C'est pas de ma faute...se défend il. Je pensais que depuis ce matin, ça avait un minimum séché...
Je lui souris.
- Bah t'as la preuve que non... Occupe toi de la serpillière, je m'occupe d'aller la laver.
- Bah évidemment... Je me tape la tâche la plus ingrate...
Je ris en me levant. Moufle saute autour de moi, toute contente.  J'en profite pour la reprendre.
- Avant c'était aux femmes de faire le ménage.marmonne Leon.
- Crois tu.rigolé je. Mais ça, c'était avant. J'apprécie pas plus que toi les tâches ménagères, alors je te jure que tu vas t'y coller autant que moi.
Je quitte le salon et traverse le couloir pour prendre la dernière porte à ma droite.
- Y a le lave vaisselle à débarrasser aussi!crié je de la salle de bain.
Je n'ai aucune réponse mais je l'imagine bien en train de ronchonner des injures, les sourcils froncés, le visage grave, la mâchoire crispée, comme il le fait tout le temps quand quelque chose l'énerve.  Je referme la porte derrière moi avant de poser Moufle au sol. Elle connaît cette endroit, elle sait ce que ça signifie (car oui, ce n'est pas la première fois qu'elle termine dans un état exécrable) et elle n'aime pas forcément être lavée. Je m'attache les cheveux grâce à une pince pour ne pas qu'il me gêne puis prend une bassine que je rempli d'eau dans la douche. Rien qu'à l'entente de l'eau dégoulinant dans le bac, elle commence déjà à couiner. Je la prend une fois le bac plein et cette fois, ce sont des aboiements aigu qu'elle pousse comme si la fin de ses jours étaient proche. Elle se calme une fois dans l'eau et remarquant qu'il n'y avait de toute façon, aucun échappatoire. L'eau vire rapidement au noir. Je grimace.
- T'en avais besoin.
Je lui passe doucement de l'eau sur le haut de la tête. Elle a perdu de l'épaisseur. Ces poiles lui colle à la peau, elle ne ressemble plus à rien. Leon finit par me rejoindre alors que je viens de terminer de la shampouinner. Aussitôt qu'elle le voit, elle aboit, ses yeux criant au secours.
- Mais qu'est ce qu'elle te fait ? Hein ? Pauvre louloute... Elle est méchante ta maman ? Mais pourquoi t'attaque pas ? Défend toi Moufle !
Il s'accroupit derrière moi, un sourire narquois collé au visage alors que je lève les yeux au ciel tout en la rinçant. Le pire, c'est que la traître, se remet à couiner, comme pour lui donner raison.
- Bah évidemment...C'est moi qui passe pour la méchante. Dans l'histoire, c'est toi qui l'a laissé sortir dehors ! T'as tout astiqué ? J'espère qu'on peut se voir à travers le parquet, sinon tu recommences.plaisanté je tout en restant sérieuse.
- Oui m'dame, tout est fait, lustré et débarrasser.sourit il.
- Bien.rié je, satisfaite.
Il pose son menton sur mon épaule et passe ses mains autour de ma taille. Son souffle régulier, vient chatouiller avec douceur ma peau. Mon rythme cardiaque s'affole légèrement mais je garde un calme exemplaire, cachant le plaisir que je ressens de le savoir aussi proche. Je rince ma chienne le plus doucement possible. J'aimerai que ces instants durent éternellement... Ils se font rare en ce moment.
- Je suis contente que tu sois rentré... Avant moi je veux dire.
Il s'écarte, s'enlevant de mon épaule et se lève pour prendre une serviette et me la tendre, voyant sûrement que j'ai finis. Je sors Moufle et l'enroule toute de suite dans la serviette et frottant délicatement pour la sécher. Leon s'abaisse à nouveau à ma hauteur. Il me regarde faire en silence.
- Je sais que tu m'en veux de ne pas être toujours présent le soir...
- Non... Je ne t'en veux pas... Tu peux faire ce qu'il te plaît. C'est ta vie.
- Mais aussi la tienne. On va se marier Tini. Ce qui me concerne, te concerne aussi. Ça te touche que je ne sois pas là plus souvent. Je l'ai remarqué. Moi aussi je suis content d'être rentrée plus tôt et je le ferai plus souvent. Il faut que tu me parles, je ne pourrais pas tout le temps deviner ce que tu ressens, même si je te connais bien. On se doit de communiquer... Tu vas reprendre ta carrière, je vais partir en tournée dans deux mois, si on ne parle pas... Je ne sais pas où ça va nous mener étant donné le peu de fois où l'on se voit. Mais une chose est sûr, je t'aime et je tiens à toi plus que n'importe qui d'autre. Si je me suis engagée, c'est que je crois en nous. Promet moi de tout me dire, même les reproches les plus désagréables qui soit. Sans parler, on ne pourra pas les régler et... Ça pourrait creuser un fossé entre nous. Et c'est là dernière chose que je veux.
- Moi aussi... C'est juste que je veux pas paraître... trop possessive.
Je relâche Moufle qui se secoue aussitôt et me remet debout, imité par Leon.
- Tu ne l'es pas. Et puis, je préfère que tu le sois. Ça montre que tu tiens à moi.rigole t-il.
Je lui donne une petite frappe sur l'épaule,sourire au lèvres, avant d'aller mettre à laver la serviette. - Et... Qui sont ces "amies" avec qui tu traînais ces derniers temps ? Tu ne m'en a jamais vraiment parler...
Nous quittons la salle de bain, Moufle sur nos pas.
- Du moto-cross...
Je le trouve quelque peu mal à l'aise.
- C'est vague. Y en avait plein. David et Lionel ? Je me souviens d'eux.
- Entre autre... Y a aussi trois autres gars que tu ne connais pas et deux filles. Dont Lara.
- Lara ?!m'étranglé je en me dirigeant vers l'îlot centrale de la cuisine. Je dois m'inquiéter ?
Leon me sourit d'un air moqueur.
- T'es mignonne quand tu commences à te montrer jalouse.
Il s'approche de moi et me pince la joue.
- Je suis sérieuse. C'est ton ex quand même...
- Et ? Tu me fais pas confiance ?
- Si... Mais... Imagine que... Je sais pas moi... Je traîne avec un gars que t'aime pas, tu...
- Genre mon frère ?me coupe t-il.
- Ton frère ?
Je ne peux m'empêcher de rire.
- Tu as peur qu'il se passe un truc entre ton frère et moi ?
Il hausse les épaules, d'un air lasse.
- Je vais te dire ce que j'en pense. Tout les deux vous avez besoin de parler. Je sais que c'est difficile mais... Je pense que ce serait vraiment bien. Autant lui que toi, vous avez besoin de mettre les choses au clair.

Tini, Ma nouvelle vie ~ Tome 1 et 2Место, где живут истории. Откройте их для себя