Tini, Ma nouvelle vie ~ Tome 1 et 2

~ Chapitre 8 ~

Et voilà le nouveau chapitre ^^
Pour celui ci, j'ai décidé de faire une petite ellipse sous le conseil d'une amie (ce qui n'est pas dans mes habitudes) tout simplement pour faire avancer un peu plus vite l'histoire, et la relation Leotini mais aussi pour éviter l'ennui dans la lecture de chapitre ou il ne se passe strictement rien ou très peu de choses xD...
Bref, j'ai fait de mon mieux pour que le chapitre soit _et j'espère qu'il le sera pour toi_ clair et compréhensible pour éviter que tu sois totalement perdu après celui ci...
J'espère vraiment que le mois qui va s'écouler dans l'histoire sans que je ne le raconte ne sera trop dur à rattraper... Rassure toi, il ne se  passe pas grand chose dans la vie de notre héroïne, sinon, j'aurais écrit ^^
Voili voilou, je te laisse lire des maintenant cher lecteur /lectrice. N'hésite pas à me dire en commentaire si certains passages n'ont pas été assez clair ou si tu n'as pas compris certains événements qui se sont produits...
Bonne lecture à toi ! ^^

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~1 mois plus tard ~

Je m'arrête de jouer du piano et me tourne vers ma demie soeur attendant de savoir ce qu'elle pense de ce que j'ai réussi à composer.
- C'est pas mal du tout... Ça sonne bien ! Tu as encore du boulot néanmoins...
- Merci de me le rappeler...soupiré je, déprimée. J'ai encore les paroles à écrire... Je passe mon temps à travailler sur mes chansons en ce moment... Et j'ai l'impression de stagner...
- Tu vas y arriver...m'encourage t-elle. Comme d'habitude ! Et puis, c'est juste une impression comme tu le dis...Tu ne stagnes pas. Tu avances, certe, lentement... Très lentement mais tu avances. Dans quelques jours, se sera bouclé... avec un peu d'aide.
Je suis amusé par son optimisme. Mais je devrais être dans le même état d'esprit que Ludmila si je veux y parvenir...
Je suis heureuse qu'elle soit à mes côtés. Elle est arrivé avant hier.  Mon père est allé la chercher puis elle est venu me rendre visite aujourd'hui... Elle n'est à Buenos Aires que pour une durée indéterminée.
Son travail en tant que styliste l'aurait épuisée ses derniers temps, malgré l'aide qu'elle avait désormais de Miranda,  et sur un coup de tête, elle a décidé de rentrer pour "quelques jours...". Elle n'a pas changé depuis la dernière fois. Si ce n'est qu'elle a finalement laisser tomber les "bouclettes". Je ne réalise pas encore très bien qu'elle soit ici. On a été séparé tellement longtemps ces derniers années que cette situation me paraît en quelque sorte étrange.
- Tu m'as manqué...lui avoué je.
- À moi aussi !
Elle me sourit puis regarde attentivement autour d'elle, presque impressionné.  Je l'imite, fière du travail accompli en seulement un mois. Nous avons emménagé il y a cinq jours à peine. Je ne pensais pas que tout irait si vite... L'endroit où nous sommes contient une cuisine avec îlot central, ouverte sur le salon. De grande baies vitrées éclair la vaste pièce d'une lumière douce et radieuse. Les murs ont été repeint en blanc... Simplement parce qu'on ne voulait pas prendre de risques. Et nous avons choisi des couleurs neutres pour les meubles, dans les tons gris, plus ou moins foncé.
- Vous êtes bien ici. Tu m'avais dit que la maison était belle et que vous aviez plutôt bien réussi l'agencement... Mais je ne l'imaginais pas comme ça... C'est parfait. D'ailleurs, ou est le second propriétaire ?
- En train de préparer sa tournée...
Je me lève du banc de piano noir pour aller dans l'espace cuisine. Moufle, qui était tranquillement allongée à côté de moi se lève et me suit de très près. Ne connaissant pas encore bien Ludmila, elle se montre méfiante envers ma soeur et ne l'approche pas... Donc elle me colle et se planque derrière mes jambes au moindre geste "suspect" pour elle venant de Ludmi.
Elle ferai un magnifique chien de défense d'ailleurs...pensé je ironique et blasée.
- Tu veux boire quelque chose ?
- Un jus d'orange si tu as. Tu as l'air un peu irritée...
Je prend deux verre dans un des placards et me dirige vers le frigo. Je hausse les épaules en revenant vers elle qui s'est installé sur le petit îlot.
- Irritée ?
- Ta réponse était un peu froide.developpe t-elle.
- Oui... Disons qu'il est souvent absent. En réalité, il ne fait pas que préparer sa tournée. Il traîne aussi avec une bande d'amis qu'il a retrouvé y a pas longtemps... Il les voit souvent après son travail. 
Je lui sert son verre. Elle me remercie et reprend:
- Mais... Pourquoi tu ne vas pas avec lui ? Et ça fait combien de temps qu'il les côtoie ?
- Ça va faire environ deux semaines... Et disons que je ne les apprécie pas trop. C'est la même clique qu'il côtoyait quand il faisait du moto-cross. Avec ces deux filles, tu sais...
Ludmila hoche la tête, prenant un air des plus compréhensif. Je vais m'asseoir sur une chaise haute à ses côtés. Moufle me fixe avec insistance. De là où je suis, elle ne peut pas monté sur mes jambes, à son grand désespoir.
- Tu en penses quoi toi de tout ça ?demande ma soeur.
Je me penche pour prendre la chienne, me sentant trop observée, avant de répondre :
- Je ne sais pas... Je ne veux pas l'étouffer et faire comme toute ses filles possessives et jalouses...
- J'imagine... Tu sais, tu devrais lui en parler quand même ... Lui dire qu'il te manque, que tu aimerais passer plus de temps avec lui...
Je secoue la tête.
- Je n'oserai pas... Et puis, je lui fais totalement confiance... Il peut faire ce qu'il lui plaît tant que... qu'il ne s'amuse pas à... Aller voir ailleurs, si tu vois ce que je veux dire...
Ludmila lève les yeux au ciel, un sourire en coin.
- Pourquoi tu voudrais qu'il aille voir ailleurs ?
Je baisse doucement la tête sur Boule-de-poiles,  le rouge me montant aux joues.
- C'est que...
Je relève les yeux sur ma soeur.
- Certains soir, durant ces dernières semaines, il... Enfin on a essayé d'aller plus loin, mais ça n'a jamais dépassé le stade où on se retrouve en sous-vêtement...
Ludmila grimace légèrement.
- Ah...
- J'ai l'impression de faire un blocage... Et j'ai peur que...
Ludmi m'arrête d'un geste de la main.
- Alors attend... Tu penses qu'il irait voir ailleurs simplement parce que tu ne te sens pas prête à le faire ? Tu trouves que ça lui ressemble ?
- Non, bien sûr... Mais... J'ai peur qu'il se lasse.
- Se lasser de quoi ?? Ce mec est juste dingue de toi ! Ça se voit à des kilomètres... Enlève toi ses idées de la tête Tini. C'est n'importe quoi...
- Si il est si "dingue de moi", explique pourquoi il est avec eux, plutôt qu'avec moi ? Tu crois que j'ai fait un truc de travers ? Que je lui ai fait honte sans le vouloir ? Imagine qu'il...
- Stop ! Wow... Respire et calme toi...me rit elle au nez, posant ses deux mains sur mes épaules. Tu es la meilleure petite amie du monde d'accord ?
Je hausse un sourcil. Elle exagère pas un peu ?
- Tu n'as rien à te reprocher, il a juste envie de sortir avec ses amis... Il n'a rien à te reprocher non plus...Et je pense que tu pourrais sortir toi aussi. Mais essaie d'en parler avec lui, si tu sens que vous vous éloignez, ou si simplement tu n'es pas rassuré par tel ou tel chose... Tout passe par la communication.conclut elle.
Je reste interloquée par les phrases qu'elle vient de me dire et qui semblent tout droit sortient d'un livre...
- Depuis quand tu es expertes dans les relations amoureuses ?questionné je.C'est pas toi qui a rompu avec ton " Stephano chéri" y a quoi... ? Deux ou trois semaines...
- Oui, mais justement. Cette relation a renforcé mes connaissances en la matière, fais moi confiance.
Elle m'arrache un sourire. Si Ludmila le dit...
- Très bien...laché je. Tu as peut être raison: je me fais des films...
- Et pas qu'un peu...me coupe t-elle.
- Oui, bon et il doit simplement avoir envie de voir ses amis...
Elle acquiesce vivement de la tête.
- OK... Bon comment ça avance toi sinon ? J'ai entendu que tu étais de plus en plus demandé à Madrid !
- Oui, et j'avais vraiment besoin de faire une pause. En parlant travail, tu as trouvé un producteur ?
- Oui !fit je fièrement. On s'est rencontré il n'y a pas longtemps... Il est spécial physiquement et sans te mentir, en première impression, j'ai eu un peu peur... Mais il s'est révélé être quelqu'un de très calme, posé et à l'écoute. Ce que je cherchais. Je me suis vite senti à l'aise avec lui. Il est en lien direct avec une maison de disque. Bon il n'est pas très connu encore mais ça ne fait que 3 ans qu'il a vraiment commencer à avoir des contacts et à se trouver du travail dans le métier. Il ne s'attendait pas d'ailleurs à ce que je le contacte. C'est Pablo qui me la conseillait en fait...
- Tu es allé au Studio ?
- Oui ! J'ai revu tout le monde...Ça en a fait remonter des souvenirs, crois moi...
Elle sourit, l'air rêveuse.
- Je n'en doute pas. Bon et tu disais ? C'est pas un peu risqué quand même...  Il a pas beaucoup d'expérience je veux dire...
- Peut-être mais... Je vais essayer avec lui. J'ai vraiment un bon pressentiment Ludmila.  Et de toute façon, je ne peux plus reculer, on a signé et tout conclut il y a plus d'une semaine.
- C'était pas un peu rapide...
- L'avenir nous le dira...réponds je, un point nostalgique.
- Je suis contente pour toi.  Ta carrière va enfin reprendre ! Dis moi, tu n'aurais pas besoin d'une styliste personnelle ?
J'ouvre de grand yeux, surprise mais intéressée.
- Mmh... Pas pour l'instant... Pourquoi ?
- Comme ça... Si tu as besoin, tu sais qui appeler.
Elle me fait un clin d'oeil.
- Parfaitement ! Au fait, j'ai vu Federico à Los Angeles...
À l'entente de son nom, Ludmila se rembrunit légèrement.
- Parlons d'autre chose, veux tu ?
Je m'y attendais... Elle ne supporte plus de parler de lui. "Il fait partie de mon passé"  aime t-elle répéter. Je sais qu'elle ne l'a pas oublié. Qu'au fond, elle l'aime toujours. Mais elle ne se l'avouera jamais. Je ne comprends toujours pas les causes de leurs ruptures. Ludmila n'en parle pas. Et s'est arrivé si soudainement qu'aucun n'a pu réellement comprendre ce qu'il s'est passé entre eux deux...
Je change de sujet à contre coeur, pour éviter de la blesser. Ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé à quelqu'un comme je le fais maintenant avec elle. Nous enchainons des discussions diverses et variées jusqu'au retour de Leon. Malgré mon insistance pour qu'elle reste manger, celle ci décide de retourner avec mon père et Angie. Je ne la retiens pas et finit donc la soirée avec Leon qui n'a pas l'air d'être d'humeur très joviale...  Mais je ne lui en fait pas la remarque et nous allons tout deux nous coucher tôt après le repas.

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Le lendemain, je suis réveillée par quelque chose d'humide sur mon pied. J'ouvre les yeux et aperçoit Moufle du coin de l'oeil en train de lécher mes pieds dépassant de la couverture. Je grimace de dégoût et rentre mes pieds sous les draps.
- Moufle ! Arrête...
La chienne se met à couiner. Je sais exactement ce qu'elle veut mais j'ai la flemme de me lever. J'entends Leon pester à côté de moi.
- Fais la taire... Ou je m'en occuperai personnellement.grogne t-il la tête dans l'oreiller.
Je regarde l'heure sur mon portable en soupirant... Huit heures ! Sérieusement !?  Je me lève et la chienne descends du lit, sautant autour de moi et poussant quelques joyeux glapissements. Un oreillé lui atterrit dessus ce qui la rend muette. Elle me regarde avec incompréhension.
- Il t'avait dit de te taire banane...
Elle couine légèrement puis penche sa tête et me regarde fixement, l'air totalement débile, la langue pendante. Je secoue la tête d'exaspération, la prend dans mes bras et vais dans le salon où je lui donne sa nourriture. Elle se jette aussitôt dessus.
- T'as intérêt de me foutre la paix jusqu'à neuf ou dix heures, au moins...
Je retourne au lit sans un regard vers elle. Aussitôt que je me glisse sous les draps, la voix de mon petit ami retentit, étouffée par l'oreillé:
- Ta chienne va finir à l'abattoir un jour... C'est moi qui te le dis...
Je sais très bien qu'il plaisante, il aime Moufle autant que moi... Je décide d'entrer dans son jeu en prenant la défense de ma boule de poiles.
- Tu n'en serais pas capable...
Il se tourne vers moi, sortant enfin la tête de son coussin.
- Crois tu...? Je le fais si je le veux.dit il, taquin.
Tient... Il semble de meilleure humeur
aujourd'hui !
- Ça me briserai le coeur...avancé je d'une voix plaintive. Et dans ces conditions, tu ne le feras pas...
Il me défi du regard.
-  Sûrement... Je ferai tout de même de sa petite vie tranquille de chien, un véritable enfer ! 
- Déjà ce serai vraiment sadique de ta part. Et je te detesterai si tu venais à la maltraiter...
- Tu me detesterai ? Tant que ça ?
Il vient se positionner rapidement juste au dessus de moi. Ses cheveux en bataille lui donne un air sauvage et terriblement sexy, cachant des yeux rieurs. Ses dents d'une blancheurs parfaite, sont dissimulées derrière un sourire en coin irrésistible. Il faut l'avouer, ce mec est un dieu, il a beaucoup d'avantages physiques...Même au réveil...
J'aquiesce, tentant de rester sérieuse.
- Oui, tant que ça.
- Tu serais incapable de me détester.
Je hausse les épaules.
- Qui te l'as dit ?sourié je.
- Personne. Je le sais. Et moi aussi je ne pourrais pas...
Il détaille chaque traits de mon visage avec attention, un sourire charmeur et enjôleur se dessinant sur son visage angélique,  et faisant apparaître ses deux magnifiques fossettes. Je viens doucement caresser sa joue du bout des doigts, toujours autant fascinée par sa beauté...
Je serai incapable de le détester... Jamais totalement...
Il soulève ma main pour l’approcher de sa bouche et l’embrasser. Puis il se penche et ses lèvres se pose au coin des miennes. Je ferme les yeux alors qu'il descend jusqu'à mon cou.
Le portable de Leon sonne, nous sortant de se moment de compassion . Celui ci lâche un soupir avant de s'écarter.
- Je dois répondre, c'est peut être le boulot...
Je hoche simplement la tête, perdu dans mes pensées. Sa conversation ne se résumera qu'à des "oui" ou "ok" plutôt enthousiaste à vrai dire...
Il se lève et va au placard pour prendre un vieux
t-shirt gris ainsi qu'un jogging qui semble lui aussi avoir bien vécu... Son ensemble préféré lorsqu'il reste enfermé à la maison.
- Alors ?
- On s'entraîne qu'en fin d'après-midi aujourd'hui. J'ai ma journée _presque_ entière,  pour toi toute seul...
Je souris alors qu'il vient m'embrasser sur le front avant de s'asseoir à sa place et de prendre son portable. Je reste un moment à fixer le plafond puis déclare :
- Je vais aller me doucher...
Sur mes paroles, je me lève et traîne les pieds jusqu'à la salle de bain.
Je prend une douche rapide, ressort, et m'essuie avant de me rendre compte que j'ai oublié de prendre des habits. Je quitte la pièce, serviette autour du corps et rapplique dans la chambre. Leon y est toujours et me dévisage de la tête au pied sans aucune gêne. Je choisis des sous-vêtement, un t-shirt et un jean en l'ignorant. Alors qu'il allait parler, on sonne à la porte...
On est demandé ce matin...
- J'y vais...souffle t-il.
Je m'habille tranquillement alors qu'il a quitté la chambre, quand j'entends sa voix, emprunte de colère, s'élever soudainement. Je termine rapidement d'enfiler mon jean et sort de la chambre pour le rejoindre et comprendre ce qui est en train de se passer.
Lorsque j'arrive à l'entrée, je n'arrive pas tout de suite à voir à qui s'adresse mon petit ami.
- Tu n'as rien à faire ici !s'énerve celui-ci.
Je m'approche et c'est à un homme brun, tatoué sur l'avant bras gauche et que je reconnais au quart de tour, qu'il a à faire.
- Juàn ?