~ Chapitre 10 ~

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Coucou tout le monde !
Je tiens juste à remercier une très très bonne amie de m'avoir aidé à conclure le chapitre, des fois une seul phrase peut faire toute la différence dans une histoire. Ce n'est pas la première fois qu'elle m'offre son aide et je m'inspire aussi beaucoup de son travail. J'adore sa façon d'écrire, et d'ailleurs, je vous conseille grandement ses histoires. ^^

black-wood
Merci pour tout ce que tu fais pour moi, d'être tout simplement celle que tu es. <3

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Je finis par trouver mes clés et ouvre la portière quand une voix, plutôt sarcastique, résonne dans mon dos.
- Comme on se retrouve...

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Je me met face à mon interlocuteur. Il fait bien deux tête de plus que moi, des cheveux bruns, un visage fin, et souriant. Je fronce les sourcils. Ce visage m'est familié mais je ne sais pas où j'ai bien pu l'apercevoir.
- Tu ne te souviens pas de moi ? Bizarre, tu m'as pourtant mis un beau râteau à Los Angeles... Tini, c'est ça ?
Le mec du bar... Non, sérieusement ? Je dois être maudite...
- Qu'est ce que tu fais ici ? Tu me suis ?demandé je, ironique.
- Non. Mais ce n'est peut-être pas un coïncidence que l'on se soit retrouvé... Tu ne veux toujours pas me donner ton numéro ?demande t-il d'un ton charmeur.
Je m'installe dans ma voiture en soupirant.
- Non. Je ne veux pas te le donner.
- Ce n'est pas la réponse que j'espérais...Très peu de fille le refuse habituellement.
Ok, je vois le topo... J'allais refermer ma portière mais celui ci m'en empêche.
- Ne me remet pas un vent s'il te plaît. Je ne te suis pas, mais j'avoue que depuis que je t'ai rencontré, je pense souvent à toi. Et j'espérais te revoir. Même si mes chances étaient très mince, tu es en face de moi...
Il sort un papier de sa poche et me le tend.
- C'est le mien. Envoie moi un message quand tu veux.
Je l'ignore et tente de refermer, mais il me bloque encore. Je râle.
- Écoute, je ne te laisserai pas partir tant que tu n'auras pas accepter ce numéro ou que tu ne m'auras pas donner le tien.
- Je suis prise.balancé je. J'ai un copain.
Il hausse les épaules, affichant un sourire narquois.
- Ça je m'en doutais. Mais... Au cas où si tu as besoin, d'un ami... Ou d'un confident...
Agacée par son comportement, et pressé d'en finir, je prend le papier avant de claquer la portière. Je regarde une dernière fois en direction du gars. Il me fait un clin d'oeil avant de partir. Je lève les yeux au ciel et démarre.

- Je suis rentrée !clamé je joyeusement.
Moufle accourt vert moi, les poiles au vent, elle me salut d'un aboiement, toute contente. Je lui donne une caresse et l'embrasse sur le bout du nez avant de poser mes affaires à l'entrée.
- Leon ?
Aucune réponse. Je vais dans la cuisine, me prendre quelques choses à grignoter, la chienne sur mes talons. Je tombe sur un bout de papier ou sont rapidement griffonner trois mots. "rentrerai tard. Bisous" Je soupire et regarde Moufle, légèrement dépité et... Déçu à vrai dire. J'aurais finalement dû accepter de dîner avec Ludmila, Angie et mon père... Mais j'ai été sûrement trop naïve de penser que Leon aurait pu être là... Je m'appuie contre le plan de travail, le papier dans les mains et me mordant la lèvre inférieur. Il est tout de même 19 heures... Et je sais très bien qu'il ne travaille pas à cette heure là... Je vais prendre mon téléphone, posé sur la table du salon, jetant au passage la minuscule feuille. Je compose le numéro de Leon, puis marche de long en large à côté du canapé, attendant qu'il décroche.
- Oui...résonne enfin sa voix.
- Tu en as mis du temps... 
- Désolé, je suis avec des amis...
En effet, je peux entendre rire et parler de l'autre côté du combiné. Il y a même un peu de musique en fond...
- Je comprends... Tu comptes rentrer vers quel heure ?
- Je sais pas, pourquoi ?
Pour passer un peu de temps avec moi...fit je intérieurement, plutôt vexé.
- Pour rien. Tu aurais pu me prévenir...
- T'as pas vu le mot ?
- Bien sûr que oui... Mais par message ou m'appeler.
Des voix résonnent encore, des personnes sont prises d'énormes fou rire. L'un d'eux interpelle Leon.
- Je vais te laisser. Tu as l'air occupé.dit je, légèrement irritée.
- Violetta...
Je raccroche sans même lui laisser le temps de finir. Heureusement que mon chien est là... Encore une soirée qui promet d'être passionnante et très divertissante... Je n'aime pas être seul. Je déteste ça. Tout semble bien vide autour de moi. J'allume simplement la télé pour combler le manque de bruit dans la maison. Ça me perturbe sinon. Je grignote un peu au court de la soirée, jouant avec Moufle et jetant,  de temps à autre et anxieusement, quelques coups d'oeil aux aiguilles de l'horloge dans le salon. À dix heures, celui ci n'est toujours pas rentré. Je décide finalement d'aller me coucher plus tôt que prévu. Lorsque je me glisse sous les couvertures, j'entends la porte d'entrée s'ouvrir. Je sais très bien que c'est lui. Franchement, je suis trop fatiguée pour aller parler de son excursion maintenant. Il y aura le droit demain dans tout les cas. Je suis rassurée qu'il soit rentré... Enfin c'est déjà ça. Je finit par fermer les yeux et m'endors bien plus rapidement que ce que j'aurais pensé.
Je suis tiré du sommeil en sursaut par la sonnerie de mon téléphone. Je grogne, la tête dans l'oreiller et, à tâton, cherche l'engin sur ma table de nuit. Je relève à peine la tête pour décrocher.
- Mmh...ronchonné je.
- Joyeux anniversaire !!!crit Ludmila, me cassant littéralement les oreilles.
Je m'assois sur le lit et lorsque mon regard se pose sur la place ou devrait se trouvait Leon, celle ci est désespérément vide. Bon, la discussion qu'on devait avoir va encore être reporté apparemment...
- Merci ma belle !lui réponds je joyeusement.
- Mon Dieu, vingt ans !!s'écrit celle ci. Tu dois te sentir vieille ...
- Dois je te rappeler que tu es plus âgée que moi ?
- Raison pour laquelle je compatis grandement dans le fait que tu dois être désespéré d'avoir prit un an de plus. Et puis, y a juste cinq mois qui nous sépare... Enfin bref, on se voit ce soir ? Je viens te prendre. J'imagine que pour l'instant, tu dois être en compagnie de ton beau prince...
Elle continue de parler mais je n'écoute plus vraiment... Je passe une main dans mes cheveux qui me tombe devant les yeux en lâchant un soupire. Mon beau prince s'est fait la malle... Et le pire c'est que je n'ai aucune idée d'où il peut bien être.
-.... Faites pas de bêtises hein ? Parce que...
- Ludmila...
- Oui. C'est bon...Je vous laisse entre vous...
- Non, Leon n'est pas là.
- Mais il est où ?!questionne celle-ci.
- Je n'en sais rien. Je vais te laisser, il faut que je rejoigne le deuxième Vargas. D'ailleurs, merci de m'avoir appelé, j'avais pas mis mon réveil, et j'aurais été en retard pour le rejoindre.
- Pas de soucis ! À propos, il est comment le second Vargas comme tu dis ? C'est vrai, tu m'as décrit son caractère, sa façon d'être hier mais physiquement ? J'ai peut-être ma chance...
- Non mais ça va pas !? N'y pense même pas Ludmila. Je lui fais confiance mais pas de là à bien vouloir que tu te cases avec lui.rigolé je.
- Parce ce que j'ai besoin de ton autorisation ?
- Tout à fait. Vu tout ce que m'a raconté Leon, y a largement de quoi se méfier... Mais il a bien le droit à une chance.
- Oui...Très bien petite soeur !  Passe une bonne journée.
- Oui, on se voit tout à l'heure.
Je raccroche et finit par me lever, allant prendre des habits dans mon placard. Lorsque j'entre dans la salle de bain, je reçois un message de Ludmila. Encore...
"J'oubliais, mets ta plus belle robe. Je viens te chercher à 18 heures tapante. T'as intérêt à être prête. Tu vas fêter ton anniversaire comme il se doit et on sera tous là. Tu as de gros bisous de ton père et ta mère. "
Je souris à son message. Je vais pouvoir m'amuser un peu ! Avant de fermer mon téléphone, et après avoir répondu positivement à Ludmila, j'envoie un message au curieux disparu. " Coucou ! Je ne t'ai pas vu ce matin... Tu dois sûrement travailler tes choré pour la tournée...=) J'espère te voir ce soir. Je vais sûrement manger chez mon père... Tu me manques. Bisous."
J'envoie avant d'entrer sous la douche. J'y reste de longues minutes, me demandant avec qui Leon pouvait il bien être hier soir... Si il pensait à moi en ce moment. Le fait qu'il ne m'est pas souhaité un joyeux anniversaire m'affecte légèrement. Mais je peux comprendre qu'il n'y ait pas pensé... Après tout, il est très occupé en ce moment... Ça a dû lui échappé. Et puis, c'est qu'un anniversaire. Ça m'importe peu. Je ressort de la baignoire, m'essuie, et m'habille d'un t-shirt rose pâle à manches longues et d'un pantalon blanc. Je laisse mes cheveux lâche, passant juste un léger coup de brosse pour les discipliner un minimum. Enfin, je ressort de la pièce, vais nourrir Moufle et me prépare un petit déjeuner que je me dépêche d'avaler. Leon ne m'a pas répondu, ce qui me met d'humeur plutôt morose. Après avoir sorti Moufle, puis re-rentré à la maison, je quitte définitivement celle ci et, prenant ma voiture, me dirige vers le petit studio de Juàn.
Après m'être prit dix minutes d'embouteillage, d'avoir galeré à trouver une place, j'arrive enfin devant la porte du petit appartement. Je vais directement au 1er et seul étage ou mon producteur a en fait aménagé un espace de travail, avec salle de répétition, salle commune, studio d'enregistrement et deux bureaux. Du bon boulot. Je prend le jeu de clé qu'il m'a donné et ouvre la porte. A peine suis je rentrée, que sa voix m'accueille plutôt désespéré.
- T'es en retard...
Je me tourne vers lui après avoir refermé la porte.
- Désolé, j'étais dans les bouchons...me justifié je en rangeant mes clés et posant mon sac à l'entrée.
Lorsque je relève les yeux, je remarque qu'il n'est pas seul. Une femme, de son âge environ, peut-être plus jeune, l'accompagne. Sa chevelure lui tombe jusqu'au milieu du dos en belle boucle brune. Son visage, aux traits plutôt doux et arrondis, est doté de grand yeux bleus très expressif et un sourire digne des pub Colgate. Elle possède quelques formes, n'est pas grosse mais ni mince non plus. Sa façon d'être, de se tenir dégage une certaine assurance. Devant le regard interrogatif que je lui lance, Juàn la présente :
- Tini, je te présente Cassandre, que tu peux aussi appelé Cass', au choix. C'est elle, la compositrice dont je t'ai parlé.
J'aquiesce et m'approche d'elle pour l'embrasser.
- Enchanté.
- De même.sourit elle. Juàn m'a montré tes compositions, ce que vous avez fait. Ça me plaît beaucoup !dit elle chaleureusement et avec entrain.Néanmoins, je pense pouvoir te proposer certains arrangements...
Je hoche la tête.
- Oui. Si je peux les améliorer... Pourquoi pas !
- Bien! J'en ai un peu parler avec Juàn, il t'expliquera. J'allais partir en fait... J'ai une réunion de famille.soupire t-elle.Mais on se reverra bientôt de toute façon.
Je hoche la tête alors qu'elle descend de la table ou elle était assise. Elle va prendre ses affaires, vient me faire la bise puis repart vers Juàn qu'elle prend dans ses bras avant de l'embrasser tendrement. Enfin elle se dirige vers la sortie et quitte l'appartement. Je reste bouche bée par ce que je viens de voir.
- C'est ta... Vous sortez ensemble...
- Ça a l'air de te surprendre ?sourit il, apportant la tasse de café, qui était posé sur la table, à ses lèvres.
Et pas qu'un peu... Ma mine abasourdie s'accentue à la vue de l'alliance qu'il porte. Comment j'ai fait pour ne pas la remarquer plus tôt ?
- Je suis marié.fait il, fièrement.
- C'est dingue... Depuis combien de temps ?
- 2 ans. Et j'ai un petit garçon deux ans et demi: Ivan.
- C'est...
- Surprenant ?
Je rit légèrement.
- Ouai... Pourquoi tu n'as rien dit à Leon ? Ça montre que tu as une vie stable maintenant... Les choses pourrait s'arranger entre vous...
- Il ne veut pas me voir. Tu l'as bien vu. C'est à peine si j'arrive à en placer une avec lui. Je l'aurais déjà fait sinon...
Je vais m'installer sur une chaise, songeuse.
- Toi il ne t'écoute pas... Mais moi oui.
- C'est gentil Tini mais c'est à moi de lui en faire part. Je l'ai retrouvé, avec ma mère et mon père. C'est déjà un grand pas en avant. Sans parler que jamais je ne pourrais être aussi proche de lui étant donné que tu es sa petite amie. J'ai juste eu une chance folle d'être tombé sur toi. Leon a de la chance de t'avoir. Tu es parfaite pour lui. Vous formez un beau couple. Merci de bien vouloir m'aider...
- Je le fais pour Leon... Je t'avouerai que j'ai dû faire un effort surhumain pour pas te mettre une droite le lendemain ou il m'avait avouer que tu avais posé la main sur lui a plusieurs reprises quand il était petit... Heureusement pour toi j'ai un self control hors du commun. Je t'aide. Mais crois moi que si tu lui refais du mal, j'hesiterai pas à me servir de mes mains.le menacé je très sérieusement.
Il deglutit, feignant une mine véritablement effrayée. Même si je sais très bien qu'il se fou de moi.
- Ne t'en fais pas. Comme tu le dis, c'est du passé. Et je serai prêt à m'excuser mille fois et plus pour qu'il me pardonne...
- T'es au courant que de simple excuse suffiront peut être pas vu tout les coups bas que tu leur a fait ?
Sa mine s'est attristé, il se frotte l'avant bras, mal à l'aise.
- Je sais. Mais grâce à Cass' j'ai changé. Et c'est pour eux que je l'ai fait en grande partie. Je te dis pas tout le chemin que j'ai traversé pour en arriver là aujourd'hui. Il ne me manque plus qu'une chose: ma famille. J'ai réussi à retrouver une vie stable, comme tu l'as dit. Mais c'était le plus simple finalement... Même si ça a prit du temps.
- Alors ait la patience d'attendre Leon. C'est pas facile pour toi mais ça l'est encore moins pour eux. Depuis ton retour, il se comporte bizarrement. Il ne supporte pas que je travaille avec toi et j'ai l'impression que ça nous éloigne. Mais je pense qu'il a besoin de régler ses problèmes avec toi au lieu de les éviter comme il le fait maintenant. Il a juste peur. Et il est perdu, et son humeur est presque exécrable en ce moment, même s'il essaie de le cacher. Je suis sûr qu'il irait mieux, si enfin, vous parveniez à avoir une discussion. Il faut que vous vous voyez.
Juàn me lance un petit sourire.
- Quoi ?
- C'est juste dingue l'énergie que tu mets à vouloir faire en sorte qu'il aille mieux.
Je lève les yeux au ciel.
- Non c'est normal. J'aime pas le voir comme ça. Son sourire me manque ses derniers temps, crois moi...
- Je suis désolée de vous causez des soucis...
Y a intérêt que tu le sois d'un côté...pensé je ironique...
- Oui... Passons. On commence par quoi ?
- Te souhaiter un joyeux anniversaire.
Je ris.
- Merci...Comment tu le sais ?
- Magasine People. Cass' en lit beaucoup et est abonnée à je ne sais combien de journaux dans le genre... Tout les matins ou semaines,  elle lit et elle me fait part de ce qui s'est produit ou va se produire. Maintenant, elle s'intéresse surtout à ce qui se dit sur toi du coup...
- Ah... Ok. Bon... Et si on travaillais "sigo adelante". Je crois que j'ai des idées !
- Très bien. J'ai deux petites choses à te proposer aussi.
Je hoche la tête et nous nous mettons au travail. La matinée s'écoule rapidement. Tellement que je ne vois pas les heures défiler en travaillant sur mes chansons avec Juàn. Lorsque je rentre chez moi, à trois heures de l'après-midi, souriante et de bonne humeur, après m'être fait offrir un restaurant par mon producteur tout en parlant du projet qu'il était en train de mettre en place pour moi, quelque chose me refroidi instantanément. L'absence de nouvelles de mon petit ami. Et le fait qu'il ne soit pas présent ici. L'ambiance qui règne dans la maison me semble plutôt lourde. Il n'y a aucun bruit... Même Moufle qui rend cette habitat un peu plus joyeux quand je suis seule, est en train de roupiller. Je décide d'aller voir ce que je pourrais mettre pour ce soir tout en écoutant un peu de musique et en parlant avec Ludmila par message, lui montrant différentes tenues et parlant de tout ce que j'ai pu apprendre sur Juàn.Elle est aussi surprise que moi... Et déçu qu'il soit déjà pris. Ce qui me fais rire. Je reçois aussi plusieurs messages me souhaitant le plus heureux des anniversaires... Pour l'instant, il me manque un truc pour que je sois complètement heureuse. Et ce truc porte un nom. Je me décide à lui envoyer un autre message... Auquel je n'ai aucune réponse. Bon je m'auto- déprime là... Je décide finalement d'aller me préparer une heure avant que Ludmila ne débarque. Je met une robe blanche, immaculé de jolies motif argenté, enfile des chaussures à talons, et enfin me maquille légèrement. Au moment même où je me regarde, satisfaite de mon travail, dans le miroir, on frappe à la porte. Je prend mon gilet blanc, assorti à la robe, et un petit sac dans lequel se trouve le strict minimum. J'ouvre la porte sur Leon, vêtu d'un élégant costume noir, une rose à la main. Il se retient de rigoler face à mon expression totalement ahuris. Un sourire se dessine lentement sur mon visage. Je vais me jeter dans ses bras.
- J'ai cru que tu avais oublié...
- Joyeux anniversaire Tini.me murmure t-il.
Je m'écarte.
- Attend un peu... C'est Ludmila qui devait venir me chercher... Elle était au courant ?
Leon affiche un air "mystérieux"
- Peut être. Si vous voulez bien me suivre Mlle.Castillo...
Il me tend sa main. Nous nous dirigeons jusqu'à sa voiture ou il m'ouvre la portière, digne d'un vrai gentleman. Il va se mettre côté conducteur puis nous démarrons. Je prend mon portable et envoie rapidement un message à Ludmila la traitant de tout les noms possible et inimaginable. Elle me répond par un "je t'aime aussi", ce qui me fait rire intérieurement. Je range l'engin puis regarde attentivement Leon.
- T'es vraiment pas mal en costume...
- Et toi tu es magnifique dans cette tenu.
Je rougis, sourire au lèvres, aux anges d'être à ses côtés.
- On va où  ? On ne devait pas aller... Chez mon père ?
- Demain.repond il simplement, sans donner plus de détails.
Après un bon quart d'heure de route, nous traversons un petit chemin de terre, longé par de grands arbres, et au bout de celle ci, nous arrivons devant un restaurant. Je descends de la voiture, émerveillé face à l'immense bâtisse, d'une blancheur éclatante.
- Elle est énorme...
- Et tu n'as pas encore vu les jardins de l'autre côté... On y va ?
Je le suis à l'intérieur du bâtiment. Tout est... Luxueux. La décoration des tables et de l'ensemble de la pièce est simple, mais raffiné... Quelques personnes sont déjà installé. On nous amène jusqu'à une table au fond du restaurant, sous une vérenda fermé par de grande baies vitrées et donnant vu sur un immense espaces de verdure.
- C'est incroyable...dis je en m'installant.
- Je suis content que ça te plaise. Ludmila m'a un peu aidé...
- Je peux pas croire que vous ayez maniguancé tout ça... Vous m'avez fait peur. Tu m'as fait peur en ne me donnant plus de nouvelles !
- Désolé, mais je devais jouer le jeu... Avoue que tu ne t'y attendais pas.
Je souris.
- Oui, je ne m'y attendais pas...
- J'imagine bien ta petite mine boudeuse du fait que je ne te réponde pas.
Il essaie de m'imiter. Je le fusille du regard et lui tire la langue. Il rigole.
- Et tu es censé avoir vingt ans...?
- Et toi vingt et un ?
Il secoue la tête.
- Ouai. Je suis plus mâture.
- Qui vient d'essayer de m'imiter d'un air totalement ridicule ? Si c'est que t'appelle la maturité...
Il rit alors que quelqu'un se présente à nous pour prendre nos commande. Le reste du repas se passe dans des discussions animés, des fous rires à cause des stupidités que me sort Leon. Alors que nous attendons nos dessert, celui ci propose que l'on aille se balader dans le jardin.
- Mais il fait froid...pretexté je, ayant juste la flemme de me lever après l'entrée et le plat de résistance que je venais de manger.
Il se lève et retire sa veste pour la poser sur mes épaules.
- Aller viens !
Dans un soupire, je me lève et le suis à l'extérieur. La nuit est tombé depuis près de deux heures. Le ciel est dégagée, nous laissant une vue imprenable sur les étoiles.  Aucune lumière artificielle ne nous entoure, seul la lune éclaire le dédale de chemin dans lequel nous nous engageons.
- Tu sais où on va au moins ?
- Non, pas vraiment... Je voulais qu'on soit un peu seul...
Je le regarde avec incompréhension.
- On est observé depuis notre arrivé au resto par un journaliste.
- Sérieusement ?
- Oui. J'ai ouvert l'oeil figure toi...
Nous avançons en silence, main dans la main, les yeux levés au ciel. Une petite rafale de vent me fait grelotter. Leon le voit et me prend par la taille, me serrant contre lui pour me réchauffer. Sa proximité finis même par me donner des bouffés de chaleur.
- Comment tu fais pour ne pas être frigorifié avec une simple chemise...
- Je suis pas frileux. Et puis, je suis un mec.se vente t-il hautainement.
- Ça veut rien dire !
Il rit.
- Je plaisante, ça va... Te vexe pas Tini...
Le regard toujours relevé sur toute ses lumières, j'en vois soudainement une passer à vive allure dans le ciel. Nous nous arrêtons et je m'écarte de Leon.
- Une étoile filante...soufflé je, le sourire aux lèvres.
Je me tourne vers mon copain, sautillant presque sur place.
- Fais un voeu !
Il secoue la tête, sûrement déprimée par mon comportement enfantin.
- C'est ton anniversaire.
- J'aurais le gâteau pour ça. Aller !
- Il est déjà fait.dit il en refixant son attention sur le ciel.
- Et... Qu'est ce que c'est ?le questionné je.
Il rigole en me voyant les yeux brillant de curiosité et aussi souriante et enthousiaste. Il se met face à moi et vient doucement caresser ma joue, fixant chaque parcelle de mon visage avec attention, terminant par mes lèvres. Sa beauté est à couper le souffle, éclairé par les quelques rayons que nous offre la lune.
- Tini... fait il plus sérieusement, laissant ensuite sa phrase en suspend.
- Quoi ?lui demandé je, me calmant face au ton plutôt alarmant et consciencieux qu'il a prit.
- Un voeu ne se dit pas normalement. Mais si je veux que le mien se réalise, je suis obligé de t'en parler...
Il marque une pause alors que je suis un peu perdu.  Ou veut il en venir ?
- On a eu de nombreux haut et bas et maintenant plus que jamais je sais que c'est toi que je veux pour le restant de ma vie.
Sur cette phrase, dans cette endroit que je trouve magique, et qui le restera à jamais, Leon vient poser un genou à terre, et passant une main derrière lui, fait apparaître une petite boîte noir, qu'il me tend, contenant la plus belle surprise qu'on ne m'ai jamais faite pour mon anniversaire.

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Tini, Ma nouvelle vie ~ Tome 1 et 2Where stories live. Discover now