~Chapitre 12~

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Micro en main, je commence à chanter avec entrain le premier couplet de "Confia en mi", accompagné par les musiciens avec qui j'ai pu faire connaissance il y a maintenant deux ou trois heures environ. Nous nous arrêtons à la fin du refrain, conclut par un coup de cymbale. Je me tourne vers les garçons qui compose le petit orchestre, plus que satisfaite.
- C'est incroyable ! Vous êtes incroyables !m'exclamé je en sautillant sur place, excitée. Je sens que ça va être gé-nial !
Les cinq me remercient d'un hochement de tête, sourire aux lèvres, que je leur rend. Ces gars sont doués, et pour ne rien gâcher, se montrent très professionnel, tout en restant drôles, détendus. Je n'ai travaillé que quelques heures avec eux mais assez pour voir qu'ils se complètent. Je qualifierai Jonas, le batteur du groupe, comme "meneur" de la bande. Par sa façon d'être, sa carrure, le ton qu'il a prit pour mettre tout le monde en place pour la répétition... Nous avons ensuite, les jumeaux, Agustin et Francesco alias Fran, guitaristes tout les deux, et pour le peu que je les ai vu, très bavards.Et enfin, Brian, le pianiste, un homme doux, d'un calme olympien et Camille, le bassiste, et humoriste, du groupe.
- C'est vrai que c'est bien mais on doit encore travailler la transition entre les couplets et refrains...remarque Jonas.
Les autres acquiescent.
- Tu en penses quoi Tini ?me demande alors Brian.
- Je vous l'ai dit: j'ai trouvé ça super ! Pour faire le lien, on pourrait juste y mettre "un coup de percussion", pour d'entrer, annoncer le refrain, qui est plutôt vivant et énergique. Quelques choses comme un "BOOM CLAP !", imité je en tapant soudainement des mains, les faisant sursauter, puis viendrai le "Confia en mi-i-i"... Ça réveille, non ?sourié je.
Ils rigolent face à mon enthousiasme à démontrer mes idées.
- Oui, et je pense que c'est à approfondir !clame joyeusement Jonas.
Nous nous remettons donc au travail mais sommes interrompu par l'arrivé de Juàn, qui m'avait laissé en seul compagnie des musiciens, ne pouvant être présent. Et il est suivi de nombreuses personnes, dont un que je reconnais bien vite. J'accourt prendre Brodway dans mes bras, arrêtant la reprise de la chanson. Comme promis, il n'est pas venu seul. Étant professeur dans une école de danse dans le sud de l'Argentine, il a sélectionné quelques une de ces meilleures élèves pour m'accompagner lors du spectacle. Une à une, il me les présente... Et ses filles sont simplement adorables. Nous passons près d'une heures à discuter ensembles _musiciens et danseurs_ à apprendre à mieux se connaître autour de la table de la salle commune. Nous allions devoir travailler ensemble pendant une semaine et demi et pour cela, on se devait d'en apprendre un minimum les un sur les autres et il fallait évidemment qu'on s'organise. Surtout que nous n'avions qu'un court délai pour tout mettre en place. L'ambiance qui régnait était des plus chaleureuse. Et je me suis rendu compte à quel point j'étais chanceuse. Ils étaient tous aussi talentueux que moi et grâce à leur venu, j'espérais que tout ce passerai pour le mieux lors de ma "remise en scène".
Vers 16 heures, nous quittons finalement le bâtiment, toujours dans la joie et la bonne humeur, se saluant amicalement de la main pour se dire au revoir. Ma bonne humeur disparaît rapidement, quand, arrivé à ma voiture, je trouve, accoudé à celle ci, le dragueur de ces derniers jours... J'avais totalement oublié le "rendez-vous amicale" de celui-ci.
- Castillo... Je vous attendez.dit il de façon exagéré.
- Barroso...le salué je à mon tour. On y va ? Plus vite on en aura fini, mieux ce sera d'ailleurs...ronchonné je d'une voix à peine audible.
Il réussi néanmoins à m'entendre.
- T'es toujours d'humeur aussi massacrante ?me critique t-il.
Je hausse les épaules et lui tend les clés de ma voiture.
- Si ça te plaît pas, je peux toujours rentrer chez moi. Prends les clés et conduis avant que je me désiste et retourne vraiment à mon foyer...
Il les attrape sans rien ajouter, souriant, comme à son habitude. Je monte côté passager.
- Bon, emmène moi "boire un verre" comme prévu et après, on en parle plus. C'est bien parce que tu entres a demi dans le cadre de mon travail... Sinon, crois moi que tes "connaissances" , elle te serai passer sous le nez...
- Bien sûr...murmure t-il, pouffant de rire comme si mes paroles n'avaient pas de sens.
Nous démarrons et il s'engage sur la route. Les dix premières minutes se passent dans le plus grand des silences alors que nous sommes prit dans la circulation plutôt dense cette après-midi.
- En fait... Faut que je te dise, on va pas vraiment boire un verre.
Je frissonne à cette déclaration, alertée.
- Et on va où ?
- Faire quelques choses de plus intéressant.
- Plus intéressant ? C'est quoi pour toi plus intéressant ?commencé je à m'énerver.
- Destresse ! Tu verras... Ah et j'ai pas pensé à te demander... T'es allergique au chevaux ?
Je fronce les sourcils, perdue.
- Non mais qu'est-ce que ça vient faire là ? On va où ? Si tu me dis pas, j'ouvre la vitre et cris au secours.
- Tu serais capable ?s'étonne t-il.
- Pourquoi pas ?
Il secoue la tête.
- Devine.fait il, prenant un air énigmatique.
- Centre équestre ?
- T'es plus intelligente que t'en a l'air. Bien joué Einstein.
- Et si j'en ai pas envie ?
Il s'arrête à un feu rouge.
- C'est moi qui conduit. Donc je peux librement m'en moquer de ce que tu veux ou non.
- Mais c'est ma voiture.
- Auquel tu M'as confié les clés.
Je lève les yeux au ciel.
Stupide... Je suis stupide.
- Je savais pas que t'allais me prendre en otage. Je t'ai fait confiance et je vois que j'aurais pas dû.
Il fait la mou.
- Dit pas ça... C'est plus amusant que de rester coincer dans un bar entre quatre murs...
Je soupire et ne relève pas ce qu'il vient dire. Peut-être qu'il a raison, peut-être pas...Ce mec m'insupporte mais m'intrigue en même temps... C'est en parti pour ça que j'ai accepté d'aller à ce rendez vous... Et puis il connaît Juàn. Peut-être que je pourrai en apprendre un peu plus sûr lui et ce qu'il s'est passé dans sa vie durant ses dernières années. Leon refuse d'aller le voir. J'aimerais trouver des arguments pour le pousser à la faire. Mais autant l'un que l'autre n'aiment pas parler du passé. Ils veulent que les choses aillent mieux mais ne s'en donne pas les moyens... Je les comprends pas... Mais j'aimerais les aidés. Ils se manquent mutuellement même si aucun des deux ne veut réellement se l'avouer...
Nous venons de quitter Buenos Aires et ça fait bien vingt minutes qu'on roule. Et le silence règne en maître. Je le brise, en ayant marre de cette ambiance qui, à force, devient pesante.
- Tu montes ?
Il ne comprends tout d'abord pas ma question puis fait le lien et hoche la tête.
- Depuis l'âge de 6 ans. Une partie du haras ou on va appartient à ma famille.
- Mais... Je comprends pas... La première fois que je t'ai vu c'était dans un bar... Pour que ta famille possède la moitié d'un haras c'est que...
Il rit légèrement à ma remarque, me coupant dans ma phrase.
- J'étais à Los Angeles pour mon boulot. J'aidais juste un ami le jour où tu m'as vu dans ce resto. Mon père est un homme d'affaire dans le commerce. Mais on a toujours aimé les chevaux dans ma famille. Ce sont des vieux amis à mes parents qui sont les propriétaires initiales du centre. Ils ont eu une période plutôt difficile. Mon père les a aidé à la traversé et depuis, il en est à moitié propriétaire.
Je comprends mieux...
La circulation des voitures est de plus en plus rares . Et nous avons quitté les routes principales.
- Et... C'est quoi ton "boulot" ?
- Je fais du mannequinat, la plupart du temps. Ou alors, je joue des petits rôle dans certains film, comme figurant ou acteur. Si j'étais à Los Angeles, c'était pour ça.
- Ah d'accord... Je te voyais pas acteur... Et encore moins cavalier.rié je doucement.
- On me le dit souvent...
Nous nous engageons sur une route déserte, les habitation se faisant de plus en plus rare, jusqu'à disparaître totalement, puis bifurquons sur un chemin de terre, entourée de verdure. Au bout de celui ci se trouve un portail noir, parcouru de belles arabesques. Pepe descend de la voiture pour aller l'ouvrir puis reviens.
- On sera seul aujourd'hui. Il n'y a personne habituellement, les mardis, surtout à cette heures ci. Il n'y a qu'une quinzaine de chevaux. Ce n'est pas un centre équestre.
Je hoche la tête, incapable de prononcer quoi que ce soit alors que l'auto pénètre dans l'immense court faisant face à un bâtiment recouvert de lierre. Le terrain est délimité par de grandes haies. Pepe vient se garer. Toujours estomaquée par le lieu dans lequel je me trouve, je descend de la voiture et marche jusqu'aux portes en bois peinte d'un blanc immaculé.
- C'est...
- Indescriptible.finit il. J'ai eu la même réaction quand j'ai découvert cette endroit pour la première fois. J'étais plus petit mais j'en suis toujours autant admirateur. Et encore, t'as pas vu l'arrière...
Il sort des clés de sa poche et ouvre une des portes, laissant vu sur un endroit éclairé par quelques rayons de soleil filtrant par les battant des boxs sûrement, ou par les quelques velux installé sur le toit. L'odeur si particulière des écuries me frappe aussitôt. Ce n'est pas la meilleure de toute mais c'est largement supportable. Il entre le premier et je finis par le suivre. Environ huit têtes font leur apparition à la porte de leur box et se tourne vers nous. Il ouvre la deuxième porte, éclairant l'allée parfaitement nettoyé d'une vive et douce lumière, et me permettant de distinguer chaque cheval de meilleure façon. Sur ma droite se trouve une porte qui donne accès à la sellerie, et à ma gauche, une autre pièce permettant de stocker la nourriture d'après les bottes de fois où les sacs de granulés que je peux y voir entreposés. A la suite de chacune des deux salles se trouve cinq boxs, parallèlement disposés.
- Alors ?
- C'est grand... Et je me sens observée pour le coup.
Il rit melodieusement.
- Viens. Je vais te présenter celui avec qui tu vas pouvoir sympathiser.
Il marche jusqu'eu dernier box, ou, contrairement aux autres, aucune pair d'yeux nous fixe. Je le rejoins, hésitante. Un cheval noir s'y trouve, nous montrant poliment ses fesses, et n'ayant aucune réaction à notre présence.
- Voici Alcatraz.
A l'entente de son nom, il daigne enfin tourner la tête vers nous.
- Je trouve que vous vous ressemblez. Magnifique mais entêté, distant, negatif et grognon.
- Je retiens les critiques ...
- Qu'est ce que je disais: tu vois que le négatif... J'ai dis que vous étiez "magnifique".
- Mais t'as ajouté trois défauts derrière. Donc oui, on est obligé de voir le négatif.
Pepe me regarde d'un air rieur mais ne me reprend pas. Je refixe mon attention sur Alcatraz, qui semble toujours attentif à ce qui se raconte. Je prend alors mon temps à le détailler. Lui aussi me fixe curieusement. Il est bâti sur de solides aplombs, des membres fins et long, une musculature imposante, une queue et une crinière épaisse et abondante(un vrai sac à noeuds), une robe noire, au reflet métallique, et par endroits, croûté de terre... Mais ce qui me marque le plus lorsque j'arrive à sa tête au chanfrein rectiligne, se sont ses yeux. Des yeux incroyablement expressifs, pétillant d'intelligence, d'un noir profond, et aussi sombre que les abysses, caché partiellement par son épais toupet. Il souffle bruyamment par le nez et se retourne brusquement me faisant reculer de plusieurs pas, mon coeur s'affolant face à la puissance et la vitesse avec laquelle il s'est déplacé. Pepe n'avait pas bougé mais me fixe avec incompréhension.
- Ça va ?
- Ou... Oui.
- Tu es sûr ? J'ai l'impression que tu trembles.
Je regarde mes mains et en effet, remarque qu'il a raison. Il s'approche doucement.
- Me dis pas que tu as peur des chevaux ?
- Non... Mais il m'a juste surprise.assuré je.
Je me rapproche.
- Il a pas l'air comme les autres...
Pepe approuve.
- Oui. Il est spécial. On ne sait rien de lui. Il est arrivé ici par hasard d'après ce qu'on m'a raconté quand j'étais petit.
- Il était déjà là ?
- Ouai. Il a 15 ans environ maintenant. Il m'a toujours fasciné. Il est très calme et docile quand on le monte mais il est toujours distant. Oui, il est d'une beauté à coupé le souffle mais il n'est pas attachant comme certains pourrait l'être un minimum. Il est parfait pour débuter, c'est un vrai maître d'école... Et si tu veux essayer, je pense qu'il t'accepterai comme il l'a fait avec moi.
Je souris. J'avais toujours rêvé d'apprendre à monter.
- C'est gentil... Mais j'ai le concert à préparer en ce moment et ça va être compliqué pour venir...
Il me contourne et va se mettre en face du cheval de la stalle d'à côté. Une jument grise à la tête fine et qui dégage une certaine élégance.
- Ce n'est pas obligé que ce soit tout de suite...explique t-il d'une voix calme et mesurée, caressant le chanfrein de l'animal. Mais on a tous besoin de moment où l'on peut se déconnecter un peu de la routine et où on a besoin de se remettre un peu en question ou juste se retrouver... L'équitation est le sport parfait pour ça. Là où les autres te jugeront, lui ne le fera pas. Et dans le métier que tu fais, tu as besoin de quelques choses comme ça... Tu vas avoir beaucoup de pression à supporter, tu vas encore être surveillé, plus que tu ne l'es actuellement encore. Tu vas reprendre ta carrière et les médias vont se faire un plaisir de te prendre en chasse pour être le premier à avoir un scoop sur la carrière professionnelle ou la vie réelle de "la nouvelle Violetta" ... Ici, c'est isolé et tu seras au calme, tranquille. Ça ne pourra que te faire du bien...
Le jument avait fermé les yeux sous les papouilles de celui ci. Je reste interloquée et surprise par sa façon d'agir, de pensé et parlé. J'ai l'impression de le découvrir sous un autre jour. Pas comme ce gars exagérément sûr de lui et un tantinet hautain que j'ai rencontré il y a quelques semaines. Il semble plus vulnérable et faible d'un coup, j'ai l'impression.
- Écoute, je vais y réfléchir...
Il sourit.
- Très bien...Tu as mon numéro de toute façon, envoie moi un message si tu projètes de venir. Mais je pense que avant le spectacle, ça peut être pas mal pour décompresser un peu...
- Non, ça va aller.
- Comme tu veux...
- On devrait y aller. Il commence à se faire tard et j'avais pas prévu de sortir aussi longtemps.
- Tu peux y aller, je vais rester encore un peu.
- Mais...
- Quelqu'un viendra me rechercher, t'inquiètes.me devance t-il.
- Ok.
Je me retourne mais avant que je parte, il me rattrape.
- Avant. Tiens.
Il me tend une carotte et désigne Alcatraz d'un mouvement de tête.
- Je vais vous laissez... Je vais aller me promener dehors. Si jamais tu reviens, je te montrerai la propriété un peu plus en détails.
- Ok...
Il me fait un clin d'oeil et tourne les talons.
- A plus Tini.fait il avant de disparaître.
Je m'approche de la stalle de l'animal et montre le légume. Il ne me quitte pas du regard, ce que je trouve déstabilisant, mais ce contre fou de la carotte. Je regarde ma montre, plutôt pressé.
- Bon, j'ai pas le temps, dépêche de venir la prendre...
Il ne bouge pas d'un poil.
Insociable... Soupiré je intérieurement.
Je pose la carotte sur le bord de la porte et commence à m'en aller. Je me retourne une dernière fois arrivé à l'entrée, et de la ou je suis, je peux distinguer le bout du nez d'Alcatraz pointant enfin hors du box. Il prend la carotte. Il aura accepter l'offrande, c'est déjà ça. Sur cette image, je quitte les écuries, sourire aux lèvres.

Lorsque je rentre à la maison, le temps d'avoir fait la route en sens inverse, j'arrive à un peu moins de 19 heures. Leon est avachi sur le canapé à mon entrée. Il éteint la télé et s'assoit à l'entente de la porte qui claque.
- T'étais passé où ? Je t'ai envoyé des tonnes de messages, pourquoi t'as pas répondu ?
Je dépose mes affaires dans le halle et repars dans la salon pour m'installer en face de lui, dans le canapé.
- J'ai pas vu. J'avais pas mon portable sur moi.
J'hesite à lui parler de ma sortie improvisé avec Pepe mais me ravise. Je replie mes jambes sous mes fesse et l'interroge:
- Comment s'est passé ta journée ? Tu es allé voir tes amis ?lancé je pour éviter d'être trop questionner sur les raisons de ma petite escapade.
- Ouai. Je suis reparti sur le terrain de moto cross aujourd'hui. C'est bizarre que tu sois rentrée aussi tard en ce qui te concerne.
Aïe...
- Oui... Je... Je suis sortie avec des amies.begayé je.
Il semble septique. Pourquoi je me sentais obligé de lui mentir...? Après tout, Pepe n'était qu'une simple "connaissance".
- Enfin un ami...
- Et comment il s'appelle ?demande t-il curieusement, alors que la jalousie se lit d'avance sur son visage.
- Pepe.
- Qu'est ce que vous avez fait ?
- Rien... On est allé dans un haras...
- Rien d'autre ?
L'atmosphère est plutôt palpable. - Non. Et toi avec Lara ?
Il marmonne quelque chose d'incompréhensible.
- Quoi ?
- Rien ne se passera plus jamais avec elle. Combien de fois va falloir que je te le répète ?
- J'ai le droit d'être jalouse comme toi tu viens de l'être.fit je, ironique.
- Mais toi tu connais Lara... Moi je sais pas qui est ce " Pepe".dit il en mimant les guillemets.
- Tu veux que je fasse quoi ? Une fiche ? C'est un mannequin et acteur, sa famille est riche et il est plutôt canon, faut se l'avouer...
La couleur des yeux de Leon vire au noir en quelques secondes alors que je me met à rire en ajoutant :
- Mais pas autant que toi !
Je plonge sur lui, et, le prenant par surprise, il bascule en arrière. Je vais poser un doux baiser sur ses lèvres. Mais sa mine est toujours boudeuse.
- Me fais pas la tête pour ça c'était qu'une blague...
- C'est blessant. C'est comme si je te disais que Lara embrassait quinze fois mieux que toi.
Je me mord la lèvre, en effet, ça fait mal.
- C'est vrai ?ne puis je m'empêcher de demander.
- Bien sûr que non !rit il en posant chacune de ses mains de chaque côté de mes hanches. Bon, faudrait peut-être préparer à manger. J'ai la dalle.
- Tu l'as pas fait ?!grogné je. On avait conclu hier soir que le premier qui arrivait préparait le repas.
- Oups, j'ai oublié... Mais je t'aime tu sais.
Je lui donne une frappe sur l'épaule. Il grimace feignant une douleur extrême, ce qui me vexe. Je sais que ma force est plutôt limité mais il pourrait éviter de me le rappeler. Je me lève, imité par mon idiot de fiancé et nous nous dirigeons vers la cuisine, nous chamaillant légèrement. J'adore ces fins de journée...

Tini, Ma nouvelle vie ~ Tome 1 et 2जहाँ कहानियाँ रहती हैं। अभी खोजें