Chapitre 32, part 1

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J'entre dans l'amphi et m'installe un peu plus au fond que d'habitude : il y a peut un groupe de thérianthropes m'a repéré, ils savent que je suis un Androgynus, que je suis seul, et enceint alors il en profitent. Ils viennent me voir au environs des changement de cours et ils passent leur temps à se moquer de moi, à m'insulter. Je laisse couler, c'est puéril et médiocre. Ce qui me fait peur c'est l'idée qu'ils puissent en venir aux mains, ça ça me terrifie. Je suis une proie trop facile, une victime toute faite pour les brimades et tant pis mais les coups sont réellement dangereux, je ne peut pas m'exposer. Il a fallut s'y faire ... Soudain un des types s'assois à côté de moi. Je serre les dents.

„ -Salut la petite pute. Tu me dis pas bonjours ? Il est toujours pas revenu le père ? Tu nous as pas dit pourquoi il t'avait planté.T'es pas un assez bon coup ? Ou alors c'était un pas de chance.Dans tous les cas t'es vraiment ridicule. Tu sais, tu nous fait pitié à nous. Tu cherche pas du travail ? Un petit PD d'Androgynus comme toi il doit bien savoir utiliser sa langue, tu prends combien?
- Ne me touche pas.
- Fait pas genre ma salope. Je sais que tu en meurt d'envie et en plus je te propose un payement. Tu va pas cracher la dessus. C'est pas comme si je voulais t'enfiler, je veut juste que tu me suce. Alors ?
- Va t'en.
- Je m'installe ou je veut, par hasard c'est à côté de toi. Ça fait quoi de ce faire engrosser et puis plaquer à cause de ça ? Pourquoi t'as garder le bébé si t'es tout seul ? T'es du genre „petit catho pour le droit à la vie" ? Pitoyable de la par d'une pédale que la religion condamne en enfer.
- Laisse moi. Premièrement je suis athée et deuxièmement mes affaires ne te regarde pas.
- Tu va pleurer ? T'as les yeux rouges. T'es vraiment une tapette. N'empêche que t'es fort en cours à ce qui parait. Tu va prendre les notes pour moi.
- Non. J'ai besoin de mes notes pour réviser, je n'ai pas le temps d'en prendre pour toi, répondis-je tendu. Et puis tu saurais même pas t'en servir.
- Toi me prends pas de haut !C'est pas moi qu'ai foiré ma vie pour me retrouver en cloque tout seul comme une merde dans une unif de seconde zone. J'ai pas de reproche à recevoir d'une merde comme toi alors tu va prendre mes notes sinon ...
- Nous sommes dans la même unif et ... et ...Qu'est-ce-que tu compte me faire ?
- T'éclater à la sortie du cours, et puis peut être bien prendre du bon temps moi et mes gars.Mais si tu veut tu peut tout arranger, prendre mes note et accepté tout simplement un petit billet contre une petite prestation consenti et sans risque celle là."

Je frissonne de tout mon être et mon estomac se retourne. Je ne veut pas ! Je ne veut pas ! Ne pas pleurer. Si je pleur alors c'est fini mais c'est dur, j'ai tellement peur. J'ai envie de vomir. Ils vont vraiment le faire, je connais la cruauté, je sais qu'ils en sont capable. L'idée que je ne soit pas protégé par un mâle les excites. Je ... Je ne peut pas les laissé me frapper, je perdrais surement le bébé. Je ... Leur passez mes notes ce serais foiré ma scolarité et échouer au partielles à coup sur. Et l'idée même de les toucher ou quoi que ce soit d'autre pour de l'argent me donne la nausée. Je ne serais jamais une prostituée mais ... Je ne veut pas me faire violer, je ne veut pas être frapper, je ne veut plus. Je me ratatine sur mon siège. J'en peut plus. Je veut qu'on me sorte de cet enfer mais je suis seul. Je prends des notes comme je peut sous le regards de l'autre à côté de moi qui fait craquer ses articulations. Je renifle. Non, je ne peut pas ... Je ne peut pas ...Non ... Je n'oserais jamais me regarder en face si je leur obéit,j'aurais vraiment louper les dernières choses qu'il y avait à louper. Si je joue les esclaves et les prostitué rien qu'une fois alors ce sera la descente au enfer. Je ne connais que trop bien ça :rentrer dans le jeu de ces gens c'est mourir. Si j'accepte une fois alors c'est fini, je ne m'en débarrasserais jamais et ce sera comme en primaire, en pire. A cette idée je manque la crise de panique. Je ne veut plus être une victime ! Je ne le supporterais pas une seule année, non, pas même une journée de plus de toute ma vie. Alors il ne me reste qu'un choix. Par pitié faite que ses menaces soit de la gonflette. Donnez moi la force. Jonathan ... Le bébé ... Mes études et mon avenir. Il faut que je pense à tout ça. Ça me donne du courage alors en tremblant je reprends une prise de note plus sérieuse.

Snake DaddyWhere stories live. Discover now