Chapitre 15, part 1

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Je suis adulte maintenant. Du moins au yeux de mes parents ... et aussi de la loi. En fait je n'ai soudain plus aucune attache ! Plus rien ! Si, si j'ai une attache : j'ai Jonathan White. Je suis toujours nu, toujours assis sur lui, j'ai toujours son téléphone coller à l'oreille d'où sort une sonnerie d'attente énervante, je suis toujours dans sa chambre, dans son lit, dans ses draps, dans ses bras.

« -Mike ?

Jonathan ... Je ... Je suis pas obliger de rentrer ce soir.

Quoi ?

Ni aucun autre soir. Je fais ce que je veut !

Mike ? Qu'est-ce-que tu raconte ?

Ma mère, elle a dit qu'on avait franchi la dernière étape. Que parce que tu sais gérer mes crises maintenant elle n'a plus rien à m'apporter. Que je dois vivre ma vie. Et elle est d'accord pour que ce soit avec toi ! Je ... JE ...

Calme toi Babe. Tu veut dire que ?

Que maintenant je suis libre. Libre d'être à toi, rien qu'à toi. »

Je l'embrasse sauvagement. Il faut que je fasse le point dans ma tête.La priorité est de parler aux White, de m'excuser pour le bazar que j'ai mit, la peur bleue que j'ai fait à Manon. Et ensuite ...Ensuite on verra si Jonathan veut de moi dans ses pattes tout les soirs. Oh le rêve, juste lui et moi, tous les jours tous les deux.Je le sert fort contre moi et me frotte vivement le visage :

« -Il faut que je redescende m'expliquer auprès de ta famille. J'ai merdé ce matin. Pardonne moi.

Personne ne t'en veut Mike.

Il faut quand même que j'explique. Et ensuite qu'ils me pardonnent ...

Tu es déjà pardonner babe.

Non, non c'est faux. Je veut l'entendre de vive voix sinon je n'y croirai pas. On ne peut pas pardonner comme ça ce que je vous ai fait vivre ce matin.

Moi je peut, nous on peut. Il n'y a pas de raison pour qu'on t'en veuille.

Je verrai bien, mais je ne me fait pas trop d'idée. J'ai mis une telle pagaille ici que ce serais normal que j'ai à partir.

Ne dit pas de bêtise. Tu va voir que personne ne t'en veut. »

Il s'est levé, me bousculant un peu au passage avant de me prendre la main pour m'entraîner en bas.

« -Maman ! Papa ! Manon ! Vous pouvez venir dans le salon !? C'est Mike, il voudrait vous parler ! »

Cinq minutes plus tard j'étais assis entre les jambes de Jonathan, lui dans mon dos m'encerclait de ses bras, sur l'autre canapé et debout face à nous ce tenait le reste de la famille White, toute la meute réuni.

« -Voilà, Mike s'en veut pour ce matin alors il voulais vous expliquer. Babe, va y.

Je ... pardon ...

Pourquoi tu t'excuse Mike ?

C'est ce que je lui ai dit, réplique Jonathan.

Et bien parce que je vous ai fait peur, je ...

Et alors ? Je ne te suis pas Mike, avoue madame White.

Vous devez me détester.

Non, pas du tout. Qui te déteste ici ? Personne.

Mais ...

Tu sais Mike, les gens ne vont pas te haïr parce que tu leur à fait une petite frayeur un matin.

Si ... Si ... Parce que je suis un monstre.

Qui t'a fait croire ça ? Se révolte la femme.

Personne ... moi.

Snake DaddyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant