Chapitre 24

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Me voilà avec un chapitre trop petit pour deux belles parties. Donc j'en fait une énorme ... Ouais je sais, c'est pas très malin mais bon ... Bonne lecture !


Aujourd'hui est le dernier jours de ma mue alors je suis rester dans mon vivarium toute la journée à somnoler. Se séparer sa peau ça te bouffe ton énergie quelque chose de correcte. Et puis je n'avais pas envie de laisser traîné des écailles sèches dans toute la maison. Ça a été difficile de passer la semaine à retarder la chose avec des crèmes hydratantes mais aujourd'hui, enfin, c'est terminé. Mes écailles n'ont pas encore durcis avec la même force qu'avant alors je les sèches sous la lampe thermique et honnêtement c'est le pied, je me suis même endormis. Entre deux rêves abstrait un petit flash me rappelle qu'il faudra jeter les restes de ma précédente peau qui traîne dans le terrarium. Franchement j'ai très bien vu Manon faire la grimace mais Jonathan m'a dit que ce n'était pas grave, qu'il voudrais touché mes nouvelles écailles quand elles seront moins vulnérables. Je suis heureux. Quand les température remonte je suis presque tout le temps de bonne humeur. Chez mois la dépression saisonnière qui nous touche tous est des plus exacerbé. Je replace mes anneaux de manière plus régulière pour profiter encore plus des 45 C° de la lampe. Mmmm ... un vrai bonheur. J'entends des bavardages étouffé, un peu plus de bruit que d'habitude dans cette maison si calme et puis la porte qui se referme. Je ne sent plus les présences des parents White, ils ont dût partir faire une sortie en amoureux : ça leur arrive mine de rien. Suite à quoi je me rendors, la vie sentimentale et sexuelle de mes beau-parents n'est clairement pas mon centre d'intérêt. Seulement trente minutes plus tards un fratra encore plus important se fait entendre, je sent d'ici Jonathan qui se tends, l'excitation de Manon et puis une présence.

J'ouvre les yeux quand quelqu'un tape contre la vitre de mon vivarium. C'est très TRÈS désagréable ! Le son résonne dans le lieu clos,fait vibrer l'air et affole tout mes sens. Je ne connais rien de pire que quelqu'un qui tape au carreau pour un serpent ! Devon. Comme par hasard.

« -Salut toi ! Tu viens pas me dire bonjours ?

Devon laisse le tranquille !

Il est pas en sucre. Non ? »

Je siffle, franchement mécontent. Mais qu'est-ce-qu'il vient me faire chier celui-là ?! Dans une suite de mouvements nerveux je laisse sortir ma langue fourchus et rampe vers une cachette sous des rochers. Je déteste interrompre un bain de soleil pour des conneries pareils ! Surtout qu'en allant dans un endroit froid je vais être mal pourtant je ne vois pas d'autres options pour m'échapper de ce cataclysme qu'est la grosse tête d'un ours devant mon paysage.Merde ! Je suis franchement énervé là. J'étais bien, au calme, tranquille.

« -Pourquoi tu va te planquer Mike ? Quel impolitesse.

FOUT LUI LA PAIX !

Tu va faire quoi Jonathan ? Ton Alpha n'est pas là, tu n'as aucun droit dans cette maison autre que celui de fermer ta gueule. Laisse les gros gabarit là où est leur place : au sommet. Et toi reste à la tienne.

C'est ça ton vrai visage ? Si ma sœur voyait ça ...

Sauf qu'elle est partie acheter des trucs à la supérette. Vous nous en voulez pas si on fait un peu de bruit ? C'est que je fait super   bien grincer les lattes, si tu vois où je veut en venir. »

J'entends Jonathan se mettre à gronder avec force, pas à demi-voix comme d'habitude, non la je sais sans même le voir qu'il a rabattu les oreilles et qu'il montre les crocs. Ça suffis.J'en ai assez entendus.Je me faufile dans le fond du vivarium jusqu'à un tube de plexiglas dans le coin arrière droit de la vitre. On a bricoler ça avec Jonathan et son père : un trou dans la vitre et un tube qui relis le terrarium au sol pour me permettre de sortir et d'entrer par moi même sous ma forme profonde sans avoir à ouvrir le couvercle.

Snake DaddyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant