Chapitre 29, part 2

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Arrivé en plein cœur de la nuit, Jonathan m'a réveillé, le coup de frein du train n'ayant pas suffis tant j'étais épuisé. Difficilement, à son bras, nous sommes sorti de la gare, sur le parking un monospace noir nous attendait. A peine fus-je assis que je me su rendormi aussi sec.

« -Mike ? ...

Il s'est déjà rendormis.

Il était donc si fatigué ?

Je me suis obliger à dormir alors je n'en suis pas sur mais je pense qu'il enchaîne les nuits blanches depuis qu'on est là bas. Maman, si tu savais. Il ne trouve un demi-repos que quand il est dans mes bras, sinon il s'accroche à mon dos avec l'énergie du désespoir. Je ne sais pas ce qu'à cette maison ... Elle est normale pourtant. Je l'ai vérifié en long en large et en travers. J'ai inspecté chaque recoins ...

Je vous donnerais quelque chose avec notre odeur, pour ramener là bas. Ce sera un peu rassurant. On fait ça avec les jeunes enfant : on leur donne un pull avec l'odeur des parents pour qu'ils se calment. Instinctivement l'odeur est rassurante, ça marchera surement pour lui qui est déstabilisé.

Je pense aussi. Il a dit ne fonctionné qu'a l'instinct et c'est ça qui le fait paniqué dans la maison. »

Le trajet fut court, après quoi Jonathan m'a porter jusque dans notre lit et j'ai l'impression de n'avoir jamais aussi bien dormi que ce jour là. Jonathan m'a avoué que me savoir détendu lui a aussi permis de faire une très bonne nuit. Nous ne nous sommes réveillé que 14 h passé. J'ai émergé avec un profond sentiment de satisfaction et une fringale qui m'avait quitter depuis longtemps.Alors que je m'étire dans les draps tiède Jonathan fait son apparition dans l'encadrement de la porte :

« -Tu es réveillé ?!

Oui. Mmmm ... J'ai bien dormi. Je suis encore un peu fatigué mais ça va nettement mieux.

Tu es sûr ?

Ouais. J'ai envie d'acheter des croissant et des pains au chocolat. Je m'habille et on y va.

Tu sais qu'il est midi passé ?

M'en fiche. J'ai vraiment envie d'un brunch. Allez ...

Bon, reste à la maison, j'y vais.

T'es chiant, fit-je en sortant du lit. Je viens, parce que j'en ai envie. Point. »

Puisqu'il est impossible de me faire changer d'avis – et surtout qu'il a décidé de me faire plaisir – il m'attends le temps que j'enfile de quoi sortir bien couvert. Je l'attends dans un parc pas loin de la boulangerie, m'en approcher me rendais malade à cause de l'odeur saturé qui s'en dégageait. Soudain je sent de nouveau ce danger venir de partout autours de moi. Oppressant, insupportable, je me lève aussi sec, raide. Je cherche du regards, sondant la foule,partout. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, tout me cris de courir. Ça se rapproche ... Ça se rapproche ... Un violent frisson me secoue et mes jambes se mettent à bouger seul, l'instinct plus puissant que tout le reste. La peur qui s'empare de moi me pousse a accéléré. Je mes mes peu de force dans une course effréné dans les rues. J'ai l'impression qu'a tout moment quelqu'un va se jeter sur moi de derrière. Cette impression de danger est insupportable !Paf ! Je tombe sur les fesse et me traîne immédiatement trois pas en arrière. Oh non ! Non ! Non ! NON ! Un immense canidé se tient devant moi, l'air pas commode, une cicatrice sur la lèvre inférieure.

« -T'es qui toi ? Pourquoi tu cours comme ça ? C'est louche... »

J'essaie de partir en courant dans l'autre sens, la voix coupé. Pourquoi est ce que je suis dans un état de panique aussi pitoyable ?

Snake DaddyKde žijí příběhy. Začni objevovat