Chapitre 18, part 2

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Noël était passé très vite, le nouvel an encore plus. Je n'en avais d'ailleurs plus aucun souvenir faute d'avoir abusé des alcools présent ( illégalement ) à la soirée, d'avoir fini torché, comme une loque, à vomir dans les WC. Pas ma faute si toute la famille m'avais crût majeur et me servais des boissons fortes des que les Whites avaient le dos tourné. J'avais bu par politesse, et puis par curiosité aussi. Et puis l'effet désinhibant de l'alcool m'avais fait tellement de bien sur le coup. Le lendemain, j'avais une gueule de bois d'enfer, Jonathan aussi et plus aucun de nous deux n'avais de vêtements, seulement un mal de crâne infernal. Je me suis promis ce jour là, entre deux vomi, de plus toucher à l'alcool de toute ma vie, les regards noirs que nous on lancer les parents Whites appuyant encore l'idée. Plus jamais.



Passer cette expérience ... dérangeante de la boisson les choses était aller à un rythme infernal ! C'est comme ça qu'un matin, le réveil braillant à tout rompre, je me suis retrouver à émerger au son de la radio ( nouveau réveil offert par monsieur White pour nous deux ) :

« Ah la la, qu'est-ce-que j'aime ce tube. C'était Fireknif sur NDJ, il est 6h et vous vous réveillez avec 30 minutes de son non stop. Nous sommes de 7 janvier et j'espère que vous allez aimer ce qui va suivre ... »

Ta gueule ! J'éteins le réveille d'un coup de poing sur le bouton au sommet et me retourne, enrouler dans les draps, encore tout ensommeillé. De toute les programmation de ce truc il a fallu qu'on choisisse réveille + radio. A 6h en plus. Je me blottis contre le dos de Jonathan qui lui aussi roule et se retourne pour me prendre dans ses bras. Il n'y a pas à dire le meilleur réveille du monde il se fait quand même dans les bras de son petit-copain. Je soupire de bonheur contre son torse chaud. Pas envie de quitter la couette, fait trop froid dehors. J'entends mon chéri remuer de plus en plus et grogner en émergeant lentement. Il marmonne :

« -L'est quelle heure ?

6h ... »

Il grogne encore plus fort en me serrant contre lui, chose que j'apprécie au plus au point.

« -Pourquoi tu me lève à 6h un samedi ?

'ais pas ... »

Soudain les fonctions de mon cerveau embrumé de sommeil se réveil et le brouillard qui plombais ma conscience tombe : 7 janvier.Immédiatement l'angoisse me prend au tripes et je me sent me ratatiner sur moi même. J'ai peur ... Très très peur. Je chuchote en espérant qu'il n'entende pas, histoire d'avoir une excuse pour me désister ( « c'est pas ma faute, je suis arrivé en retards,c'était plus possible, donc on le fait pas. Pas d'implantation, tant pis, j'avais oublier et puis le réveil à pas sonner et mon mecs'est pas lever... » voilà, c'est bien ça ).

« -On as peu être rendez vous sur Lyon ... dans 4h ... »

Jonathan fait un bond, en trente seconde il est lever.

« -Merde ! C'était aujourd'hui.

Rectification, c'est aujourd'hui. On est pas (encore) en retards.

Dépêche toi ! Sinon on va l'être pour de bon. Tu te savonne bien sous la douche hein. Et puis tu ... Mike ? T'as froid ?

Non pourquoi ?

Tu tremble trésors ... »

Jonathan s'assois derrière moi et me prend dans ses bras, il embrasse mon cou à l'infinis et sert mes main dans les siennes. Je n'avais même pas remarquer que je tremblais comme une feuille. J'ai peur, j'ai vraiment peur. Toutes les histoires qu'on m'a dites, ces fois où ça se passerais mal, très mal, me reviennent en mémoire. L'angoisse me prends à l'estomac et me donne la nausée.

Snake DaddyWhere stories live. Discover now