Chapitre 17, part 1

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En ouvrant les yeux ce matin je réalise qu j'ai trempé l'oreiller de mon copain de larme, j'ai les yeux rouges et je suis tout courbaturé. Je me retourne et me blottis au chaud sous les draps, la moitié du lit est glacée. Je suis pas bien, je me sent vraiment mal. J'entends Manon arrivé, pour une fois sans trop faire de bruit,entre les plis du tissus j'ai reconnus un de ses jeans coloré.

« -Mike ? Tu te prépare ? Les parents vont chercher Jonathan au commissariat mais moi faut que j'aille au lycée ... Tu veut aller avec eux ou tu préfère attendre ici ? »

Sans lui répondre je me lève et me traîne à la douche. Je finis rapidement ma toilette et descend attendre dans le salon sans déjeuner. Je ne sais pas combien de temps passe alors que je fixe le vide, les jambes replié et enserré dans mes bras, recroquevillé en position accroupis sur le divan. C'est monsieur White qui me sort de mes pensés.

« -On y va Mike. Tu viens ? »

J'hoche la tête et les suis machinalement vers la banquette arrière du monospace. La route défile dehors, c'est vachement verglacé, il ya de longue stalactites sur les toitures et de la neige à moitié fondus partout. Je déteste ce temps. Vraiment. On arrive au commissariat où nous sommes tous emmener dans une pièce pour« discuter ». Quand la porte se referme je suis choqué :ils l'ont menotté !! Ils ont menotté Jonathan ?! Non ... Non ... C'est pas possible ... J'envois un regards implorant au flic qui sous mes yeux de cocker larmoyant soupire et détache mon compagnon. Aussitôt libérer nous nous jetons dans les bras l'un de l'autre. Il me sert fort dans ses bras et inspire l'odeur de mes cheveux en me frottant le dos alors que moi je froisse son T-shirt dans mes poings serré. On reste ainsi un long moment alors que les adultes commence à s'asseoir pour parler. Nous on s'en fiche on est trop occupé à se câliner mutuellement pour nous réconforter.

« -Normalement je ne devrais pas détacher votre fil avant qu'il ne sorte d'ici.

C'est gentil de l'avoir fait, merci.

Ce n'est pas pour vous, c'est pour le petit. Il me faisait de la peine. Passons ça, la mère de la fille à porter plainte vous savez.

Qu'est-ce-qu'on peut faire ?

Si ça avait été une thérianthrope comme votre fil je ne dit pas, un accord à l'amiable aurait été facile. Mais là ... Vous n'allez pas échapper à la plainte et à l'ouverture du casier judiciaire.

On ne peut vraiment rien faire ?

Il y a eut coup et blessure ma petite dame. C'est pas rien. Bon cela dit, d'après ce qu'il nous a dit c'est la fille qui avait commencer et ça à l'air d'être un jeune homme honnête. Il n'a pas poser de problème et je pense que le mec qui l'a arrêter à été un peu dure avec lui. Je pense qu'il n'aurait pas dût passé la nuit en cellule pour être franc mais d'un autre côté j'ai envie de vous dire qu'il n'en retiendra que mieux la leçon. Et puis à son âge c'est rare qu'un jeune canidé mâle comme lui n'ai pas eut affaire à nous. Ils sont tous nerveux à cet âge là, c'est les hormones. Hein ?

Excusez le ...

C'est pas moi qui suis dans la mouise, il s'y est mit lui tout seul. Enfin bref.

Comment on peut le défendre ? On pourrait au moins éviter l'amende ?

Bien sûr, vous posez une main courante. Ça sera pris en compte pendant le jugement et vous minimiserez la casse. C'est ce que propose les avocats qui viennent ici en générale. Mais je vous prévient, vous avez intérêt à dire toute la vérité. Ici on jure sur le Soul.

Ah oui ... Ça ne rigole pas.

Croyez quoi madame ? C'est du sérieux la justice. OH ! Les jeunes ! Z'êtes priez de pas vous bécoter ici. Nan mais je vous jure. Toi le sale gosse vient t'asseoir, faut que tu donne ta version. »

Snake DaddyWhere stories live. Discover now