Chapitre 7, part 3

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« - ... et ?

- On en reparleras plus tard. Pour l'instant repose toi.

- J'ai chaud ...

- C'est bien, il faut que tu ais bien chaud. Ta température était très basses. Elle remonte petit à petit, difficilement, depuis que tu es ici.

- J'ai faim aussi et hyper soif ...

- Je vais te chercher ça.

- Mais surtout je suis en manque.

- De quoi ?!

- Je suis en manque : de toi, de ta tendresse, de tes bisous, de tes câlins. Je suis en manque de toi Jonathan.

- Abrutis ! »

J'ai senti un appel d'air qui m'a semblé glacé lorsque la couette s'est soulevé. Et puis son corps s'est lové dans le dos du miens, il est tout chaud. Il nous a enroulé bien serre dans les couettes et a embrasser mon coup plein plein plein de fois. Des petits bisous papillons. Lentement j'ai commencé à me rendormir.

« - Tu meurt pas hein ? Tu t'endors juste là ...

- Oui.

- Tu meurt pas. Je veut pas que tu meurt. Je t'interdit de mourir. Si tu meurt je te tue et ensuite je me tue.

- Tu veut pas me laissé dormir ?

- Mike ... je t'aime, me laisse pas.

- Moi aussi je t'aime ... je suis fatigué ... juste quelques heures.

- Mike ...

- quoi ?

- J'ai peur. Promet moi que tu vas te réveillé.

- Je me réveillerais.

- Promet moi que tu seras encore là quand moi je me réveillerais.

- J'ai pas la force de bougé de toute façon.

- Tu ... tu vas pas mourir hein ?

- Mais nooon ... s'il te plaît la Jonathan, je suis naze.

- Dors, je t'embête plus ... meurt pas, je t'aime. »

J'ai eut envie de me fâcher mais il avait dit des mots magiques qui pensent toutes les blessures et guérisses tous les mots à la fin alors ... Alors j'ai pas put. J'ai juste fermé les yeux et je me suis endormis, bercé par sa respiration et le rythme de son cœur que je sentais par tous les pores de ma peau : j'étais alerte, à moitié changé en serpent.

Je n'ai pas encore ouvert les yeux mais je sais qu'il est là, je sent son odeur. Je me muche plus encore dans son T-shirt en entendant sa respiration régulière et un peu chuintante. Je me lève, doucement embrasse son front. Je me glisse hors de son lit frissonne. Ça fait longtemps que ma peau n'a pas été mordus par l'air pourtant chauffé d'une maison. Je n'ose même pas imaginer quand je mettrais le pied dehors. J'enfile un pull et les chaussons trop grand de Jonathan avant de descendre d'une démarche gauche et mal assuré, pantelante, comme si j'émergeai après avoir dormis moins de 10 minutes durant là nuit. J'ai l'impression de pas avoir dormis, ou au contraire d'avoir trop dormis, en tout cas je suis littéralement HS. Quand j'arrive en bas des marches je me ré-assoie et ferme les yeux ... C'est la mère de Jonathan qui me réveille en me secouant l'épaule :

Snake DaddyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant