Chapitre 11, part 1

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La mère de Jonathan m'a déposé devant chez moi, je l'ai salué et je suis rentré. Mon père m'est alors tombé dessus net :

« -Mike, il va falloir qu'on parle.

De quoi ?

De toi et Jonathan White. »

Aïe... Je n'aime pas du tout ça. C'est mauvais signe qu'il l'appel comme ça, très mauvais signe.

« -Et qu'est-ce qu'il y a.

Ta mère et moi on trouve que tu passe beaucoup trop de temps sur la route pour aller chez lui puis rentrer. Tu perds presque une heure à chaque fois. Tes notes ne sont vraiment pas au top en plus de ça. Tu crois que ça va durer combien de temps ? Tout ce temps tu pourrais le passer à réviser, à essayer d'obtenir une bourse. Alors il serait peu être temps que toi et lui réfléchissiez à une vraie solution. Une solution durable j'entends.

C'est hors de question qu'on rompe pour vous faire plaisir.

Comme si tu allais m'écouter. Bien sûr que je te le propose, à mes yeux ce serais idéal, tu cesserais enfin de lui servir de vide couille.

PAPA !!

Je dis ce que je pense et je pense ce que je dis. Point. Ce n'est pas ma faute si tu empeste son odeur à chaque fois que tu rentre à la maison. Croit moi il faudra plus d'une douche pour faire passer ça. Ça fait longtemps que tu ne porte plus l'odeur de ta mère comme signe de protection et qu'à la place tu arbore celle des White et en particulier de leur fil. Tu vois où je veux en venir ?

Non pas du tout.

Alors je vais faire net : s'il est si sérieux que ça le Jonathan White alors il te prends à son domicile. Pas celui de ses parents hein, le sien. Sinon tu ne dois plus aller le voir.

QUOI ?! Mais ...

Mike, renseigne toi sur les coutumes des canidés, tu verra que des fois son comportement ne colle pas à ce qu'il devrait faire en théorie.

Menteur ! Menteur ! Je t'interdit de dire que Jonathan joue avec moi ! Je te l'interdit ! »

Je me suis mit à siffler. Papa ne peut pas m'interdire de voir celui que j'aime alors que nos problèmes vont enfin se résoudre d'eux même ! Il ne peut pas ! Il n'en a pas le droit ! Je me suis changer en un énorme serpent sous le coup de la colère, en plein milieu du salon. Je fais fasse à mon père en sifflant. IL N'A PAS LE DROIT DE M'INTERDIRE D'AIMER ! Je me redresse de toute ma hauteur et siffle encore plus fort dévoilant des crochets immense et impressionnant ainsi que l'intérieur de ma gueule. La mâchoire béante je fais de grand mouvement de crâne en agitant la langue et déployant la peau de mon coup pour former une petite collerette typique de mon espèce. Si tu crois papa, que tu va me dire de ne plus voir mon mec, et que je vais t'écouter ! Tu te fourre le doigt dans l'œil ! Et jusqu'au coude en prime ! Je siffle encore plus fort en lui envoyant des signaux de Soul :« Tu crois quoi ?! » « T'es qui pour me dire ça ?! » « Je suis peu être ton fil mais je suis adulte ! » « Je l'aime !! Fout moi la paix ! »« Il est a moi tu comprends ?! A moi ! Et t'as pas ton mot à dire ! » « Tu entends !! »« Jonathan et moi sommes lié ! » « Je lui appartient ! Je ne suis plus a vous je suis à lui ! »« Tu ne dirige plus ma vie ! » « Espèce de ...de ... de ... De sac à main ! »

J'ai été trop loin, je le sais. En thérianthropie les pires insultes sont celle qui touche la forme profonde parce que c'est notre véritable nature, notre nous profond. Traité mon père de sac à main c'était vraiment pas une bonne idée. Je m'en veut, je m'en veut beaucoup. Je le pensais pas. C'est pas un sac à main ou quoique ce soit, au contraire c'est des plus gros gabarit de ma classe que je connaisse. Mon père est fort, très fort, il en impose, et moi à côté de lui je ne suis pas grand chose. Mêmes les anacondas ont d'un plus petit gabarit que lui ! Pas le moindre du monde impressionné par le vermisseau que je représente il se dresse de toute sa hauteur :

Snake DaddyWhere stories live. Discover now