Chapitre 14, part 3

1.9K 166 11
                                    

« -On ne peut pas risquer de se faire mordre.

Il ne mordrais jamais personne ! Vous le savez !

Jonathan, tu as bien vu. Il n'est pas dans son état normal. Je ne sais pas quoi faire.

Rien ne serais arrivé si Manon n'avais pas hurler ! C'est ta faute ! Tu lui a fait peur !

Hey ! C'est moi qui ai eut peur. Il y avait un serpent énorme dans la maison.

Mike n'est pas « un serpent » ! Il a bien plus peur que toi en ce moment.

Tu connais un moyen de le calmer et de le faire sortir ?

... Non ...

Mais ça lui arrive souvent ce genre de crises ?

Comment je le saurais ? Il ne fait jamais ça d'habitude, il ne se transforme jamais devant personne. Parce que justement il avait peur que quelqu'un réagisse comme Manon ! Il avait enfin confiance en vous tous au point de s'ouvrir et tu as tout gâché !

Je voulais pas ! Je voulais pas d'accord ? Je suis désolé Jonathan, et je suis aussi désolé pour Mike. Mais ne m'en veut pas parce que j'ai eut peur ! J'ai pas choisi d'avoir la trouille de ma vie. Je voulais pas OK.

En attendant toi tu es calme et lui il est terrorisé.

Calme toi Jonathan. Nous avons besoin de tous nous calmer pour résoudre ce problème. C'est bon ? Vous êtes tous calmé ?

Oui ...

Oui.

Bien. Comment va on faire sortir Mike de sous le canapé ? Jonathan, il ne t'a pas expliquer comment calmer une de ses crises ?

Non ...

On va appeler ses parents alors. C'est ce qu'il y a de mieux à faire.

Pas la peine, je vais réessayé.

Jonathan, non. C'est dangereux.

Mike n'est pas dangereux ! »

Le moindre son résonne, vibre dans tous les sens. Mon crâne me fait mal. Je n'entends rien d'autre que des cris ! Des tonnes de cris ! J'ai mal ! Que quelqu'un vienne à mon secours ...Pitié ... Que quelqu'un me vienne en aide ! Ils vont me tuer ...Ils vont vraiment me tuer à coup de pierre. Soudain une odeur, une odeur familière m'appelle. Une odeur douce et chaude, encore plus douce que celle de maman, encore plus rassurante que celle de papa. La fragrance suave et sécurisante est toute proche. Je réalise soudain que la pièce est silencieuse. Ils sont partis ? Ils sont vraiment partit ?

« -Mike ... »

Une voix très calme, grave, familière, appelle gentiment mon prénom. Devant moi il y a une tait d'oreiller imprégné de ce parfum rassurant. Alors je quitte cette cachette sombre, froide, sale, où ils s'attendent à me trouvé pour me glisser dans le tissus doux et odorant. Quand je suis dedans je sent qu'on le soulève, qu'on le tire. La peur remonte en flèche mais en même temps la voix continue de me parler :

« -Chhhhuuuut. Mike ... Mon amour ... Tout va bien, je suis là. Il ne t'arrivera rien. Je suis là. »

Je te fais confiance. Je te fais confiance et j'essaie de ne pas avoir peur.

« -Personne ne te feras de mal tant que je serais là. »

Jonathan ? La lumière revient d'un coup, je me sent soulevé du sol et me retrouve blottis contre un torse ( je sais que s'en est un même au travers du tissus de la tait d'oreiller ). Puis du mouvement, des bruits de pas. Je ferme les yeux et essaie de me calmer sans écouter ce qui se dit dans la pièce.

Snake DaddyМесто, где живут истории. Откройте их для себя