Perfect Bad Boy. TOME 2

Chapitre 50.

-Qu'est-ce qu'on fait ? On ne s'est même pas retrouvé avec les autres groupes. s'enquit Rémy.

-Nous allons passer la nuit quelque part et, tiens Dylan, envoie un message avec ton téléphone à l'un des groupes, n'importe le quel, afin de les prévenir que nous restons en mode passif pour la nuit. Dis leur également où nous nous trouvons, pour qu'ils puissent nous rejoindre s'ils voient ton message. déclare Sophie, d'un ton ferme.

Dylan acquiesce et s'empare de son téléphone avant de tapoter à un rythme frénétique sur l'écran. Nous trouvons facilement un motel dans cette ville inconnue bondée de diverses boutiques rustiques et sombres. Les ruelles sont calmes et malveillantes, seul le ciel étoilé semble pareil à celui de Los Angeles. Nous décidons de passer la nuit au Daysinn, un motel correct vous promettant d'être remboursés si vous passez un mauvais séjour. Il semble étrangement désert mais, à l'instant où nous entrons à l'intérieure du bâtiment, l'homme à l'accueil nous adresse un sourire surréaliste. Comme si nous étions les premières personnes qu'il voyait depuis une éternité. Après nous avoir gentiment offert trois clés de trois chambres différentes, il nous propose de s'occuper de nos maigres bagages. Nous déclinons, et montons à nos chambres afin de nous installer tranquillement. A l'étage, Jane se tourne vers le groupe et donne la clé de la chambre ayant trois lits simples pour Dylan, Rémy et Harry puis, les laisse découvrir cette dernière. Nous comprenons instantanément qu'il va falloir former deux groupes; un de deux filles et un de trois filles. Sophie arrive a créer deux groupes distincts, l'un composé de Jane et d'elle-même, et l'autre, composé de Maëlle, Sarah et moi. J'accepte malgré ma haine de partager ma chambre avec Sarah, me disant que ça ne sera qu'une seule nuit à subir. Nous nous dirigeons après ça vers la chambre portant le numéro 19 et nous y installons. Maëlle et moi décidons de s'emparer du grand lit à doubles places en premières, laissant à Sarah le lit simple posé au fond et nous mettons en pyjama. Sophie vient toquer à notre porte un moment plus tard pour nous dire de venir dans leur chambre afin de parler de la mission. Lorsque nous entrons dans celle-ci, les garçons sont déjà assis par terre en cercle avec Jane sur le lit juxtaposé. 

-Asseyez-vous rapidement, on a beaucoup de choses à mettre au point. annonce Jane, d'un ton pressant.

Nous obéissons et les filles s'assoient aux côtés des garçons tandis que Sophie et moi prenons place sur le lit en face de celui où est posée Jane. Cette dernière se racle un peu la gorge avant de commencer.

-Bon, premièrement, Dylan, est-ce qu'ils ont répondu ? s'enquit-elle, à l'adresse de celui-ci.

-Oui, Eléane m'a répondu. Elle fait parti du groupe qui est parti après nous et ils viennent d'arriver à l'aéroport de la ville. déclare Dylan, en jetant un coup d'œil à son téléphone. 

-Merci. Bien, ils devraient arriver dans quelques heures ou au plus tard, demain à l'aube. décrète-t-elle. Passons aux quelques détails de la mission qui n'ont pas été revus. Nous allons revoir le plan, afin d'être certains que tout le monde sait ce qu'il a à faire pour que la mission se déroule dans les meilleures conditions.

Nous acquiesçons et commençons par revoir le plan de manière approfondie.

*

Le motel semble parfaitement calme et pas un seul bruit ne vient briser le silence environnant les chambres. De faibles ronflements réguliers s'élèvent du lit de Sarah, et Maëlle ne cesse de tirer la couverture dans son côté. Ces simples irrégularités font que je suis désormais éveillée. Je me tourne vers ma table de chevet et remarque qu'il est dans les alentours de quatre heures du matin. Je soupire, me délivre de la mince partie de draps qui me recouvre et me lève. Malgré ma fatigue accumulée de mes dernières semaines d'insomnies, je me dirige vers la porte de notre chambre et me retrouve dans le couloir. Un grincement soudain me fait sursauter et un petit cri d'étonnement s'échappe de ma bouche en remarquant la présence de Dylan derrière moi.