Perfect Bad Boy. TOME 2

Chapitre 39.

Une vingtaine de questions me passaient par la tête. Pourquoi Dylan a-t-il cette mystérieuse liste noire. Qui sont ces personnes inscrites sur cette dernière ? Et que signifie ce signe étrange ?

Un vibrement provenant de mon portable me ramena à la réalité. Je décrochai sans vraiment être consciente de la personne qui m'appelait et dis:

-Oui, Allô ?

-Elie c'est Océane, nous arrivons bientôt à la villa, est-ce que tu pourrais mettre la table pour le dîner s'il te plaît ? Ce serait vraiment gentil, bon je te laisse, à toute à l'heure !

-Hein ? Oui, okay, bien sûr. dis-je, en raccrochant.

Je regardai autour de moi et déposai le dossier contenant la liste noire sur la table basse du salon et me dirigeai vers la salle à manger.

La table mise, je décidai d'aller prendre une douche. L'eau chaude dégoulinant sur ma peau me procure un bien fou.

Tout à coup, la sonnerie de la porte d'entrée retentit. Je stoppe aussitôt mon geste de me laver les cheveux et attends que le son de la sonnerie retentisse de nouveau.

Un nouveau retentissement de sonnette résonne soudain dans toute la villa. Je me ressaisis et sors de la douche pour prendre une serviette et me l'enrouler autour de la taille. Je descends l'escalier et ouvre la porte avec méfiance puis l'ouvre entièrement.

Je ne comprends pas ce qu'il se passe qu'une silhouette de type masculine traverse l'ouverture d'un pas vif et se dirige vers une pièce adjacente. Je referme la porte à la volée et cours après l'inconnu. Je le vois, en train de feuiller dans le dossier où se trouve la liste Noire. Des tonnes de questions me passent aussitôt par la tête mais mon instinct reprend le dessus. Je m'avance vers lui, déterminée, et lui arrache le dossier des mains. Je le mets le plus loin possible de lui et attends des explications. Il m'adresse un regard neutre mais fronce légèrement les sourcils.

-Sois gentille et donne moi ça s'il te plaît, je ne veux pas faire d'histoires. dit-il, en me regardant droit dans les yeux, sans ciller, avec un ton des plus sereins.

-Pourquoi voulez-vous ce dossier, si je ne suis pas indiscrète ?

-Tu es bien trop curieuse ma jolie. Je ne te ferais aucuns mal si tu me donne ces papiers et que tu n'en dis pas un mot à quiconque.

-Qui êtes-vous ? Pourquoi voulez-vous ces papiers ? Vous travaillez pour les Crips ? Ou les Fighter ? demandé-je, plus méfiante que jamais.

-Quoi ? Qu'est-ce que tu me racontes ? Et je ne vois pas pourquoi je devrais te dire qui je suis, puisque de toute façon je partirais aussi vite d'ici que j'y suis arrivé. Aller maintenant dépêche-toi de me donner ce fichu dossier ! s'écrie-t-il, apparemment agacé.

-Non, ce n'est pas à vous à ce que je sache. dis-je, sèchement.

-Oh alors là, tu te trompes ma belle. Figures-toi qu'en réalité, un sale petit con me la volé pour s'approprié tous les mérites et je suis venu pour le reprendre.

-Quoi ? Je ne vous crois pas. dis-je, incrédule.

Je dû me cramponner au canapé pour ne pas tomber à terre. Je m'assis sur un fauteuil, avec le dossier toujours entre les mains. Je ne comprenais pas. Pourquoi Dylan aurait volé cette mystérieuse liste Noire ? Qui est cet homme dans notre salon qui prêtant être le propriétaire de ces papiers ? Et qu'entendait-il par " s'approprié tous les mérites " de quels mérites parle-t-il ?

Soudain, une présence s'assit sur le fauteuil à côté du mien et me fit pousser un petit cri de surprise.

-Je sais que tu dois te poser des centaines de questions mais si je peux te donner un conseil, tu ne devrais pas t'en faire. Ca ne te concerne en aucune marnières donc pourquoi te bousiller la cervelle à trouver des réponses que tu n'auras peut-être jamais ?

J'écoutais et analysais chaque parole qui prononçait quand tout à coup, je me rendis compte que les papiers avaient disparus. Où sont-ils ? Je les cherche du regard partout autour de moi lorsque je les vis, dans les mains du soi disant victime de vole.

-Rendez-moi ça. dis-je, plus menaçante que je ne l'aurais voulu.

-Ce n'est pas contre toi je t'assure, tu es charmante. Ce n'est pas le problème, seulement je dois reprendre ce qui m'appartient. Oh, il est déjà dix-neuf heures ! Que le temps passe vite quand on s'amuse ! Il faut que je te laisse j'ai à faire, ciao bella ! dit-il, en m'adressant un signe d'au revoir.

Je n'eus pas le temps de me ressaisir qu'il avait déjà disparu par la porte d'entrée. Un profond sentiment d'impuissante et de culpabilité m'envahit.

Pourquoi est-ce que je l'ai laissé s'enfuir ? Parce qu'il aurait été impensable de courir avec uniquement une serviette en guise de vêtement, au risque de me te retrouver nue comme un ver ! me crie ma conscience.

Il reste maintenant une question à résoudre: que vais-je dire à Dylan à propose de sa soi disant liste noire lorsqu'il rentrera ?

Tout à coup, comme si le monde m'en voulait personnellement pour quelque chose, on toqua à la porte.