Perfect Bad Boy. TOME 2

Chapitre 11.

Je le regarde fixement puis réponds.

-Chez Adrien ? Oui, si tu savais comme ça me rendait folle de ne pas savoir qui se cachait derrière la porte d'à côté.. Dis-je, avec nostalgie.

-Non. Dit-il, catégorique mais doux à la fois.

 -Quoi non ? Dis-je, confuse.

-Ce n'était pas la première fois que nous nous sommes rencontrés. Dit-il, un doux sourire se dessinant sur ses lèvres.

-Qu'est-ce que tu raconte ? Dis-je, en fronçant les sourcils.

-Tu te souviens de ma fête où tu avais percuté quelqu'un ? Et bien, c'était moi. Dit-il, un grand sourire laissant apparaître de petites fossettes.

-Quoi ? m'enquis-je, hébétée.

Son sourire s'élargit en voyant mon étonnement.

-Le garçon dans lequel tu es rentrée et ensuite tu es tombée à terre. conte-t-il, en savourant chaque mot.

-Est-ce que c'est une blague ? Parce que sinon, ce n'est pas drôle.

Il fait non de la tête.

-C'est impossible. Et pourquoi est-ce que tu ne me l'as jamais dis ? Dis-je, maintenant en train de comprendre.

-Je ne sais pas. Je n'allais pas te dire soudainement que j'étais le crétin qui t'avait bousculée. Dit-il, en se frottant la nuque, embarrassé.

-Oui, c'est vrai que j'aurais tout de suite arrêté de te fréquenté à cause de cet scène.

-Eh, pourquoi ?

-Si tu n'étais pas au courant, lorsque l'on tombe, en général on se fait mal.

-Pauvre chérie. fait-il, en faisant une tête triste.

Je me mise à bouder et croisais mes bras sur ma poitrine en détournant le regard.

-Tu boudes ?

Je ne répondis pas et celui-ci s'approcha dangereusement de moi. Je fis semblant de l'ignorer mais mourais d'envie de l'embrasser, maintenant. Je me mordillai discrètement la lèvre inférieure. Puis, contre toutes attentes, il me prit par la main et m'entraîna rapidement vers l'extérieur. Il ouvrit la portière arrière de ma voiture et m'y jeta dedans. Il se mit au dessus de moi et referma la porte.

-Qu'est-ce que tu fais ?

-Je n'en peux plus, tu me fais craquer dans cette tenue.

***

-Je le savais. Dit-il, soudain.

Je me tourne vers lui et lui lance un regard confus.

-Que tu allais céder. Explique-t-il.

-Ah oui ? Dis-je, en haussant un sourcil.

-Oui.

-Donc, comment tu le sais ? Persistai-je.

-Car je sais quel est ton point faible.

-Ah oui ? Et quel est-il ? m'enquis-je, intéressée.

-Moi. m'apprend-t-il, un sourire en narquois erre sur son visage satisfait.

Je soupire d'exaspération et ajoute.

-Toujours aussi arrogant à ce que je vois.

-Dis que c'est faux et alors, peut-être que j'arrêterais de l'être.

-C'est totalement et catégoriquement faux.

Il réprima un sourire en coin et se mit à me chatouiller le ventre. Je m'efforçai de ne pas pouffer de rire mais la tentation était trop forte. Je rigolai comme une enfant et le suppliais arrêter. En vain. Il prenait un malin plaisir à me voir vulnérable.

-C'est pas... ah ah... du jeu.. !

-Avoue alors que je suis ton point faible, et que tu ne peux pas me résister.

-Dans tes rêves.

-Dis le moi, sinon je n'arrêterai jamais.

Au bout d'un moment, je fus contrainte de céder. Il m'a dressa un soutire satisfait et arrêta de me faire souffrir. Je me mise à bouder et croisai de nouveau mes bras sur ma poitrine. Il s'apprêtait à m'embrasser pour se faire pardonner mais un bruit singulier attira son attention ainsi que la mienne.