Chapitre 15.

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-Vous êtes cinglé ! On ne se connaît même pas ! m'écrié-je, éberluée.

-Si, seulement tu ne te souviens pas de moi. C'est tout à fait normal et ne t'inquiète pas, ton fiancé peut également venir vivre ici.

 -C'est n'importe quoi... dis-je, dans un souffle.

-Je ne veux pas te mettre la pression, mais j'aimerais te présenter à ma fille.

-Vous êtes malade ma parole ! Je ne vous connais pas ! Je ne vais pas vivre avec un psychopathe ! explosé-je, en me levant d'un bond.

Je me dirige directement vers la porte et m'apprête à l'ouvrir mais l'homme plaque sa main sur celle-ci.

-Laisser moi sortir espèce de cinglé !

-Élie, Élie, Élie... siffle-t-il, en secouant la tête. Je t'assure que tu me supplieras de venir vivre ici lorsque je t'aurais dis la raison.

-Je suis navrée mais je crains que vous vous trompez de personne. Je ne comprends pas en quoi cela à avoir avec moi et pourquoi est-ce que vous souhaitez absolument à ce que je vive à vos côtés mais il en est hors de question !

-Justement, laisse-moi le temps de te convaincre. me supplie-t-il. Je te promets que qu'à la condition de vivre sous mon toit, tu vivras comme une reine et ton fiancé sera traité comme tel.

-Vous croyez que je vais vous croire ! Laisser moi partir !

-Non ! Je ne te laisserais pas.

-Vous êtes cinglé... répété-je, dans un souffle.

-Allons, ne sois pas idiote ! Reste ici.

-Moi, Idiote ? Mais pour qui vous prenez-vous au juste ? Vous nous kidnappés et nous gardés de force dans votre château, mais pourquoi ? Hein ? Pourquoi ? m'enquis-je. Vous pensez en plus de ça que nous allons accepter, vous êtes vraiment dérangé comme personne.

-Bien sûr que non. Et, je ne suis pas comme ça. En effet, je pensais essayer de vous dissuader, et peut-être qu'alors vous changeriez d'avis.

-Vous vous méprenez, nous n'accepterons jamais. Est-ce clair ?

-Écoute, je vais te proposer quelque chose. Ne me coupe pas, s'il te plaît. prévient-il, en me voyant ouvrir la bouche. Donc, si tu voulais bien écouter ce que j'ai à te dire, est-ce que tu accepterais de réfléchir à vivre ici ? Je ne te demande que d'y réfléchir.

-Euh, je ne sais pas. hésité-je, indécise.

-Qu'est-ce que cela te coûte de m'écouter ? rétorque-t-il.

-Bon, très bien. Je vous écoute.

Un grand sourire se dessina aussitôt sur le visage de l'homme. Il me proposa ensuite de m'asseoir, et je dû céder, de peur d'être impolie. Il fit de même et un silence pesant régnait dans la pièce. Au bout d'un moment, il se décida enfin à prendre la parole.

-Je vais tout d'abord te raconter l'histoire d'une femme et d'un homme. Écoute bien, s'il te plaît. C'était il y a de cela, trente-deux ans. Je venais d'en avoir dix-neuf et allais entrer dans l'une des plus prestigieuses universités de l'État. J'avais déjà mon avenir tout tracé, longues études et devenir avocat. Un jour, je rentrais d'une journée éprouvante de cours et il pleuvait averse dehors. Je roulis le long de l'autoroute lorsque je failli percuter dans quelque chose. C'était en réalité, une jeune femme. Je sortis de ma voiture pour voir son état, elle me raconta qu'elle s'était s'était perdue car elle venait d'arriver en ville. Je lui proposa de la ramener chez elle, et elle accepta. Une complicitée est tout de suite née entre nous. Le jour suivant, je lui avais proposer d'aller à la fête foraine, elle accepta et on passa un merveilleux moment. J'étais en train de tomber amoureux d'elle. Les jours passèrent et nous nous rapprochions de plus en plus. Lorsque nous nous sommes embrassés la première fois, c'était comme un feu d'artifice. J'étais l'homme le plus heureux du monde à cet instant. Nous, étions vraiment heureux ensemble. Puis, vient le jour que je regrette le plus au monde. Je réalise maintenant que je venais de faire la plus grosse erreur de toute ma vie. On m'avait offert une place dans un cabinet très réputé d'avocat à New York et je ne pouvais refuser. Lors de mon arrivée à New York, j'ai reçu une lettre venant d'elle. Je l'ai toujours gardée, tiens. Dit-il, en me tendant une feuille de papier.

Je la pris et la lu.

" James, je sais qu'il est trop tard désormais. Tu as choisi ta carrière, et je ne peux pas t'en vouloir. Tu as maintenant une nouvelle vie à construire. J'hésite encore à te le dire, mas je me dis s'en fait de compte cela ne te ramèneras pas. Excuse-moi de ne pas te l'avoir dis plutôt, comprends-moi, j'avais peur, pardonne-moi, je t'aime. J'attends un enfant de toi, depuis maintenant deux mois. Je compte le garder et l'aimer. Tu vas peut-être me detester de te l'avoir dis, mais je ne pouvais te garder dans l'ignorance un instant de plus. J'espère que tu me pardonneras, et que tu essayeras de la retrouvée dans le futur. Et, quand ce jour viendra, je te demande une chose, montre lui cette lettre et explique lui.

Je t'aime, Sandrine. "


Perfect Bad Boy. TOME 2Where stories live. Discover now