Chapitre 26

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Elle s'allonge contre moi en me serrant le plus fort qu'elle puisse en faisant tout de même attention à quelques-unes de mes blessures à mon bras et me murmure à l'oreille :

– J'espère quand-même que tu lui a bien fait mal, il faut qu'il souffre un peu lui aussi.

– Je crois que je lui ai cassé le nez.

– Alors, c'est bon. C'est déjà bien.

Les souffles de Marilys se font de plus en plus réguliers contre mon cou quand elle prend entièrement le sommeil dans mes bras. La faible lumière au-dessus de son lit est restée allumée ce qui plonge la chambre dans une lueur rosée et assez zen. Malgré cette ambiance, je n'arrive toujours pas à reprendre un sommeil stable, je somnole mais les scènes de la veille défilent en boucle dans mon esprit, des cris féminins se joint également comme-s'il s'en prenait à Marilys car c'est sa voix. Je dois cauchemarder en même temps et être à moitié éveiller. Ma vie est un cauchemar de toute façon, la seule raison de mon sourire c'est le petit corps endormi contre moi et même si c'est compliqué, elle me rend heureux. C'est difficile de tout mettre en place dans mon esprit. C'est vrai que si je mettais fin à ma relation avec Marilys, tout redeviendrait comme avant mais je ne peux pas imaginer une telle chose, je suis trop amoureux pour cela. Je tiens trop à elle pour mettre un terme au « nous » que nous avons construit ensemble alors je vais me battre pour sauver tout ce que nous avons construit ensemble.

POINT DE VUE DE MARILYS.

J'ouvre les yeux et remarque que j'avais oublié d'éteindre la lumière au-dessus de mon lit. J'attrape le fil pour joindre l'interrupteur et l'éteins sans réveiller Nathan qui est encore endormi. Son sommeil a l'air paisible et je craignais qu'il n'est pu réussir à s'endormir convenablement. Je me repose contre lui, profitant de sa chaleur humaine qui me rassure pour fermer les yeux et me détendre avant de me rendre compte qui va falloir affronter la réalité demain, au lycée. Dans le fond je pris pour que Ethan n'est rien dit ou fait qui pourrait nous mettre tous les deux dans l'ennuie. J'espère juste que toute la peur et le stress qui m'habite désormais depuis que nous avons rencontré Ethan dans la rue sois fictif. J'aimerai que ce se soit mon imagination qui soit partie top loin en voulant créer des actes de Ethan. Mon cœur fait un bon et je me redresse avec rapidité quand j'entends la porte d'entrée s'ouvrir et les voix de mes tuteurs en bas. Je reste figée ne sachant quoi faire car des affaires à Nathan traînent en bas dans le salon et qu'il est là, endormi et blessée dans mon lit mais surtout dans leur maison et que je n'avais aucun droit d'inviter un garçon.

– Merde, merde, merde.. !

Je vais prendre putain de cher. Je vais me faire tuer. J'ai rompu le pacte que j'avais passé avec eux. Je leur avais promis que tant que je n'avais pas dix-huit ans je resterai pure et je ne voyais pas des garçons de trop près mais là, qu'importe l'excuse que j'invente, ils ne me croiront jamais. Les voix et les pas que j'entends dans les escaliers se rapprochent quand j'entends une phrase à la perfection.

– Si ce que nous a dit Ethan tout à l'heure est vraie, elle va m'entendre !

Oh mon Dieu. Non. Non. Non, pitié, tout sauf cela... mon tuteur approche et je panique intérieurement. Que dois-je faire ? Ethan qui était un très bon ami à moi aux yeux de mes tuteurs qui eux, l'appréciaient car ils nous croyaient quand on leur mentait en disant que nous étions de simples amis leur a dit. Ethan a appelé mes tuteurs. Je reste immobile, assise sur mon lit à côté de Nathan qui ignore ce qu'il va se passer à l'instant ou la porte de ma chambre va s'ouvr-

– Marilys !

Ma porte s'ouvre brusquement et mon tuteur allume la lumière principal, me découvrant dans ma robe de soirée que je n'avais pas retiré pour dormir et Nathan, qui se réveille doucement. Mes yeux s'égarent entre mon tuteur qui me fusille du regard et Nathan qui émerge.

Amour interditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant