TOME 1 : • TERMINÉ •
「 Xander, depuis son plus jeune âge a toujours eu pour simple objectif, réussir dans ses études, là où son père a échoué.
Mais il à bientôt dix-huit ans, et il aspire à d'autres choses également : L'alcool, les fêtes et les fill...
LABRINTH, no ordinary. "Mon coeur est ouvert si grand"
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Résumé (pour ceux qui auraient oublier l'histoire Kal/Xander) : Les deux étaient meilleurs amis, ils formaient un trio avec Heather, sauf qu'un jour Kal a dénoncé Xander a des mecs qui le recherchaient contre de l'argent. Kal a souvent essayé de se racheter malgré certaines de ses réactions fourbes. Leur dernière rencontre a provoqué une bagarre car North un chapitre auparavant s'est prise une balle dans un bar en se jetant devant Kal (Kal traînant dans des trucs plutôt illicites avec son groupe)
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| MAISON DES FLORES, SAMEDI, 18h, JOUR |
Le dédain qui émane tout entier du corps de mon ancien meilleur ami depuis que nous sommes sorti me prouve que sa rancoeur reste inchangé depuis notre dernière rencontre – ou alors c'est juste mon imagination qui me joue des tours. Aussi étonnant soit-il, c'est Xander qui débute la conversation :
— Écoute Kal, on est plus des gosses. J'en ai clairement ras-le-cul de te faire la guerre, soupire-t-il en expirant la fumée de sa clope. Il est probable que je ne réussisse jamais à oublier les événements passés, et encore plus probable que je ne te refasse jamais totalement confiance. Mais je pense être capable de pardonner, même si actuellement ça me coûte un rein de te dire ça.
Pendant que les paroles de X s'assimilent de façon lente et difficile dans mon cerveau, mes yeux restent planter face à la vision du crépuscule qui se couche face à nous. Les différentes teintes orangés viennent s'abattre sur les murs de chacune des maisons qui nous entourent. Je pense qu'il est bien plus facile pour moi d'observer une chose aussi insignifiante, que de réaliser la décision rocambolesque de Xander. Bordel, j'attendais ça depuis tellement longtemps qu'il m'est impossible de trouver les mots.
— Tu vas pas chialer quand même ? Ironise Xander avec un coup d'épaule.
— Tu me prends pour qui ? Grogné-je.
— T'étais une vrai fontaine quand on était gosse, alors permets-moi de douter de ta stabilité émotionnelle.
Je grogne une nouvelle fois, attrapant à mon tour une cigarette pour la coincer entre mes lèvres. Il reprends rapidement la parole :
— T'as un balais coincé dans le cul, tu sais plus quoi dire ? Ça m'étonne de toi, t'as toujours eu une grande gueule.
— Cette histoire ça me rendait dingue, lui avoué-je.
Je vois bien qu'il se retient pour ne pas se foutre de ma gueule, et si j'avais été à sa place c'est ce que j'aurais fait depuis le début. Pour écourter ce moment de gêne qui ne cesse de s'agrandir à chaque parole que j'ajoute, je décide d'aborder la raison de ses blessures :
