Oya oya oya ! Me voici avec un "cadeau" pour ma chère madame Trafalgar ! Une petite surprise pour compenser la non-apparition d'un des plus hot capitaine dans mes précédents OS sur Haikyuu ! J'étais inspirée, j'aime bien ce perso, donc why not ! Ceci n'est pas une commande, mais je le désigne malgré tout à son nom ! xD (Co_Trflgr)
Bon, je fais encore sur Haikyuu, je vais perdre mes lecteurs, mais c'est pas grave, je suis pas ici pour le B2B T-T
Petite précision : Ceci est un UA (Univers Alternatif), dans un monde semblable à celui du manga Akatsuki no Yona !
Bonne lecture les loulous~
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Une première jambe passa par-dessus la fenêtre, puis la deuxième suivit. Une jeune femme aux cheveux (c/c) s'accrochait comme elle le pouvait au rebord, essayant de faire le moins de bruit possible en fermant sa fenêtre. Son regard (c/y) passa rapidement sous le vide qui s'étendait sous elle, avant qu'un sourire emplit d'excitation prenne le pas sur sa moue d'appréhension. En dix-huit ans de vie, elle n'avait jamais pu goûter à ce qu'était l'aventure, maintenant qu'elle le pouvait enfin, hors de question de se dégonfler.
Tout en s'accrochant fermement au rebord, la jeune femme s'avança prudemment, faisant attention à ne pas faire tomber le sac qu'elle avait emmené. Par un miracle, et aussi grâce à son agilité, elle put atteindre la gouttière. Elle sortit alors un bout de tissus qu'elle passa derrière le tuyau, puis avec un cran qu'une femme de son époque n'était pas censée avoir, elle se laissa glisser dans le vide, arrivant à atterrir sur terre en toute sécurité.
Se faufilant dans la nuit, la silhouette d'une jeune femme passa les pièges et autres gardes qui gardaient le lieu où elle vivait. Ou plutôt, celui où elle avait vécu. Dès à présent, cet endroit ne serait plus qu'un lointain souvenir. Maintenant, elle était libre d'être ce qu'elle voulait, et vivre toutes les aventures qu'elle aspirait tant depuis enfant.
Les premiers pas de la jeune femme dans le monde extérieur commençaient à peine, et déjà qu'elle s'attirait des ennuis. Cela la contrariait fortement. Qu'avait-elle bien pu faire au karma pour en subir les conséquences ? Après tout, elle n'avait pas demandé à naitre dans cette peau, donc pourquoi devrait-elle en subir les répercussions ?
Avec un soupir, la (c/c) lança un regard aux hommes masqués face à elle. Ces brigands étaient vraiment pathétiques à ses yeux. N'avaient-ils donc rien d'autre à faire qu'emmerder la si jolie fille qu'elle était ? Tout en tentant de les ignorer, (T/p) passa à côté d'eux, le regard fixé droit devant elle. Mais bien évidemment, les bandits n'étaient apparemment pas de son avis pour la laisser filer.
"Comme c'est étonnant !" Railla-t-elle intérieurement, adressant un regard blasé au jeune homme qui lui avait barré le chemin de son corps large et imposant.
"Ne voyez-vous pas mon cher, que j'ai mieux à faire ? Lui demanda-t-elle dans un ton et un sourire chargés d'hypocrisie."
Le bandit ne sembla pas assez intelligent pour saisir cette ironie présente dans la voix de la (c/c). Ce constat fit lever les yeux au ciel de cette dernière. Il semblerait que pour faire le mal, il suffisait d'avoir des armes et non l'intelligence qui va avec.
"D'jà on a pas élevé les cochons ensemble, tu me donnes pas des p'tits surnoms, cocotte ! Maugréa l'homme, sortant un couteau de son pantalon."
Avec un mouvement brusque, il bloqua la jeune femme contre son torse, posant son couteau sur sa gorge avec un air menaçant. En croisant le regard (c/y) de (T/p), il s'attendit à y voir de la peur, mais absolument pas. La (c/c) lui retourna son regard avec une lueur moqueuse, le jugeant comme s'il n'était qu'une sous-merde.
"Oï, fais pas la fière et donne nous ton fric ! Rugit-il, perdant patience face à son manque de réaction.
- La seule chose que je vais te donner, c'est un coup de genou dans tes couilles si tu me lâches pas, connard. Siffla la jeune femme en réponse, menton redressé et une flamme ardente dans les yeux."
Les complices du bandit rirent à s'en déchirer la gorge. C'était bien la première fois qu'une personne réagissait ainsi à une de leur attaque. Peu importe qui était cette fille, elle avait un cran qu'on ne pensait pas croiser un jour. Bien que déconcerté et agacé, l'homme ne se démonta pas, appuyant un peu plus la lame contre la gorge de la (c/c) pour la faire réagir. Cette dernière conserva son expression de mépris, même lorsqu'elle sentit le liquide qui coulait entre ses veines, s'écouler le long de son buste.
"C'est mon dernier avertissement, péquenaud. Je t'ordonne de me lâcher. Fit-elle d'un ton autoritaire qui fit frissonner les hommes.
- Tu rêves ! J'crois que j'ai été un peu trop gentil, j'vais passer à un niveau...
- Au nom du Royaume de Karasuno, je vous ordonne de lâcher cette jeune femme ainsi que vos armes ! Intervint une voix grave et sévère, qui ne laissait pas place à la moindre réplique.
- Putain, c'est les keufs du Royaume ! S'exclama un des homme, levant les main en l'air avec un visage paniqué.
- Ce sont des chevaliers, triple idiot ! Lui rétorqua son coéquipier, levant les yeux au ciel.
- On s'en fout, prends la fille, et on se barre ! Ordonna celui qui détenait (T/p), lâchant sa taille pour agripper son bras et la tirer à sa suite."
Une fois encore, elle soupira, puis essaya de se défaire de sa prise. Pour sa plus grande frustration, elle n'arrivait pas à se soustraire de la pression qu'il exerçait sur sa main, elle parvenait seulement à le ralentir au point que les soldats du royaume n'étaient plus qu'à quelques mètres. S'il y avait bien une chose qui la frustrait, c'est que parmi tous ces cours reçus au cours de ces dix-huit dernières années, aucuns ne lui permettaient à cet instant, de se défendre. Pourquoi avait-elle dû apprendre le chant et le violon, plutôt que de savoir comment se battre ?! Cela lui aurait été bien plus utile !
"Vous êtes une jeune femme en détresse, donc avez besoin d'aide ?! Demanda un des chevalier, arrivant proche d'eux, étonnant les deux concernés."
La (c/c) le regarda, clignant des yeux. Ce type aux cheveux roux avait beau faire parti des chevaliers du royaume, apparemment, ce n'était pas son intelligence qui l'avait fait y rentrer. Et quant à sa force, elle en doutait au vu de sa taille.
"Je suis une jeune femme, je suis en détresse, mais je n'ai pas besoin d'aide ! Déclara (T/p), offrant un sourire ironique au soldat."
Ce dernier arqua un sourcil, ayant du mal à saisir le second degré de sa phrase. Le bandit quant à lui éclata de rire, se baissant pour prendre la jeune femme sur son épaule, qui se débattait tant bien que mal. Figé, Hinata paniqua, brandissant son épée afin d'assommer le bandit qui était entrain de prendre jambes à son cou. Une voix grave et posée l'arrêta, débarquant à la suite de l'équipe.
"Bon travail Hinata, on en aura au moins un ! Lui sourit-il, au même moment où une flèche fut tirée sur l'homme qui s'enfuyait, la jeune femme en sac à patates sur l'épaule.
- Wow ! Vous êtes vraiment incroyable Nishinoya ! S'exclama le roux, des étoiles dans les yeux en regardant son coéquipier qui était l'archer de l'équipe.
- Haha, ce n'est que ma spécialité ! Se vanta le brun à la mèche blonde, prenant un faux air modeste."
Le brun aux épaules larges leur jeta un petit coup d'œil, avant de soupirer, rejoignant Sugawara qui était déjà entrain de ligoter le brigand. Voyant que le gris avait le contrôle sur la situation, son regard marron se porta sur la jeune femme qui les regardait avec une moue frustrée. Cela l'intrigua, se demandant bien qui était-elle, et pourquoi elle tirait cette tête alors qu'elle venait d'être sauvée.
"Vous allez bien, mademoiselle ? S'enquit le brun qui dirigeait les soldats de Karasuno, s'accroupissant à la hauteur de la (c/c) pour croiser son regard."
Cette dernière tourna les yeux vers lui, plantant ses prunelles (c/y) dans celles chocolat du chevalier. Le jeune homme eut l'impression d'avoir le souffle coupé face aux beaux yeux profond de la belle (c/c), presque subjugué par sa personne. Mais il n'en montra rien, puisque la mission passait avant tout.
"Pourquoi ça n'irait pas, enfin ? Je viens d'échapper à un kidnapping, qui aurait pu me faire mourir dans d'atroces souffrances, qui n'aurait pas la pêche à ma place ? Railla-t-elle, un petit sourire en coin venant prendre place sur ses lèvres.
- Oh, je, euh... Il est vrai que ma question était stupide. Sourit le brun, se passant une main sur la nuque d'un air gêné."
(T/p) l'observa, ne se gênant pas pour dévorer du regard les traits masculin du jeune homme qui dirigeait l'équipe. Il était certain que ce beau brun aux épaules carrées était loin d'être désagréable à regarder. De plus, il semblait sympathique et plutôt avenant, elle pouvait bien se montrer un peu moins vache que d'habitude, comme elle le faisait avec les inconnus qu'elle croisait.
"Veuillez m'excusez, Sire. Je dois reconnaître que je n'ai pas été très courtoise alors que vous venez de me sauver. Merci à vous. Souffla-t-elle finalement, un sourire bien plus doux ayant pris place sur ses lèvres."
Le brun la regarda avec étonnement, puis rit de bon cœur, déclarant qu'elle n'avait rien à se faire pardonner et qu'ils ne faisaient que leur métier. Il se redressa alors, lui tendant sa main en la regardant de l'air confiant qui lui sied si bien.
"Comment vous appelez-vous, ma chère ? Et pourquoi ces malotrus en avaient après vous ? Lui demanda poliment Daichi, l'aidant à se relever après qu'elle ait accepté sa main tendue.
- Il semblerait que l'un d'entre eux m'ait reconnu comme la princesse disparue depuis quelques jours déjà. Sourit malicieusement la jeune femme, frottant la robe de ville qu'elle portait pour en retirer la terre."
À ces mots, le brun se figea, son regard chocolat regardant la (c/c) de haut en bas. De beaux cheveux (c/c), des yeux (c/y), une ironie presque palpable à chaque fois qu'elle parlait, comment n'avait-il pas pu la reconnaitre immédiatement ?!
"Princesse (T/n) ! S'exclama le chevalier, ouvrant de grands yeux en posant un genou à terre pour lui montrer le respect qu'il lui devait. Je suis heureux de vous avoir retrouvé, nous allons pouvoir vous...
- Je vous arrête tout de suite, chef de la brigade royale. Le coupa-t-elle avec un air taquin, se penchant vers lui pour le forcer à la regarder dans les yeux. Je ne veux pas de ce comportement avec moi, les marques de respect sont foutrement ridicules. Et quant à me ramener au château, n'y comptez pas.
- Quoi ? Mais princesse...
- (T/p). Je ne suis plus la princesse, mais simplement (T/p).
- Malheureusement princesse, je ne peux pas vous laisser dehors ainsi. J'ai pour devoir de vous ramener, et de respecter votre statut. Déclara Daichi de son air sérieux, restant fidèles à ses principes."
La jeune femme soupira. Il semblerait qu'elle n'avait pas le choix. Avec détermination, elle planta son regard dans celui du beau chevalier, s'approchant de lui afin qu'il soit le seul à l'entendre.
"Si vous tenez tant que ça à mon titre, soit. Alors, je vous ordonne de ne pas me ramener au château.
- Je ne peux pas vous laisser dehors. Vous venez vous-même d'avoir la preuve que le danger est important en dehors des murs du château. Répliqua le brun, fronçant les sourcils en comprenant qu'il était entrain de se faire avoir.
- Certes. Eh bien amenez moi à un endroit où je serai en sécurité, cela m'importe peu, tant que je ne retourne pas au château. Soupira-t-elle, croisant les bras sur sa poitrine."
Le capitaine de la brigade des chevaliers du royaume soupira, prit en plein dilemme. Il ne pouvait pas désobéir à son ordre, et savait très bien ce que lui coûterait sa demande. Brusquement, Sugawara apparu, de son sourire angélique, il salua la princesse, posant les yeux sur son capitaine ensuite.
"Tout est bon, le bandit est ligoté et dans le charriot, prêt pour la salle interrogatoire. On attend juste ton ordre et savoir qui est cette jeune fille pour partir afin de calmer ces idiots. Sourit gentiment le gris, ignorant l'agitation de l'équipe derrière, causée par quatre garçons."
En le remarquant, (T/p) se pencha pour regarder derrière le brun qui soupirait de désespoir. Un petit rire amusé secoua la jeune femme, reposant les yeux sur le chef de brigade.
"Vos coéquipiers ont l'air vraiment énergique, Sire. Le taquina-t-elle avec malice.
- En effet, comme nous avons terminé la dernière arrestation pour notre équipe de la journée, ils ont hâtes d'aller manger. Soupira Sugawara, se grattant la nuque avec un petit rire gêné.
- Eh bien, il suffit de leur promettre une certaine chose et leur ordonner de se tenir à carreaux s'ils veulent l'obtenir, pour les calmer. Indiqua la (c/c) en haussant les épaules."
Les deux garçons échangèrent un regard, surpris de ne pas y avoir pensé avant. (T/p) les regarda avec amusement, ayant l'impression de voir un père et une mère qui n'arrivaient pas à gérer leurs enfants.
"Je peux me proposer pour faire un plat à manger, si vous le souhaitez. Déclara-t-elle soudainement, son air rempli de malice ayant été remplacé par une douceur qui lui était rare, bien qu'une touche de pitié pour les garçons résidait dans ses yeux (c/y).
- Sugawara, prévient les autres qu'on a une nouvelle passagère pour la route. Sourit Daichi, les yeux rivés sur la jeune femme."
Cette dernière écarquilla les yeux, comprenant où le brun voulant en venir. Une vague de reconnaissance l'envahit, avant qu'elle ne lui adresse un de ses rare sourire sincère. Sans le savoir, le beau chef de brigade venait d'être la première personne dans la vie de la princesse qui la voyait comme une personne, et non par son titre.
Depuis bientôt cinq mois déjà, la princesse du royaume Karasuno n'avait plus refait surface. Malgré les nombreuses recherches, personne ne put la retrouver. On conclut donc qu'elle était morte, ou bien simplement sous un autre nom, dans un autre royaume. Ce constat répandit une vague de tristesse parmi la population, effectuant le deuil de cette jeune femme qui avait seulement dix-huit ans. Personne ne savait en réalité, que la princesse était cachée au QG des chevaliers du royaume, là où on ne la chercherait jamais. Le titre de princesse ne lui était plus du tout donné, étant à présent la cuisinière des chevaliers qui devaient vivre au QG.
La jeune femme s'était très bien intégrée, si bien qu'en considérant que Sugawara et Daichi étaient les parents de la petite troupe agitée, elle, était la grand-mère qui les aidait. (T/p) avait le pouvoir de calmer le duo étrange que formaient Hinata et Kageyama d'un seul coup d'œil, tous deux sachant qu'il valait mieux éviter d'énerver la (c/c). Et puis elle avait obtenu le respect de tous les chevaliers par ses actes et non son titre, qui ne fut révélé que bien plus tardivement. La princesse voulait à tous prix éviter ce titre qui lui collait à la peau il y a cinq moins encore, l'insupportant plus que tout. Donc elle avait préféré éviter de le leur révéler immédiatement, voulant qu'ils la voient comme (T/p), et non une princesse qui avait fuis ses responsabilités.
C'était donc ainsi qu'elle vivait sa vie tranquillement comme elle l'avait toujours voulu : en étant simplement (T/p) (T/n), et non la princesse du royaume de Karasuno. La jeune était épanouie, faisant les découvertes de ce qu'était la vraie vie, et les sentiments qui allaient avec. Et en parlant de sentiments, elle était bien dans la panade.
Cela faisait deux mois que la (c/c) commençait à ressentir de drôles de sensations en compagnie du beau brun qui dirigeait la brigade. Au début, elle avait conclu que c'était une simple attirance physique, après tout, le jeune homme était clairement gâté par la nature, et il était vraiment difficile de résister à la vue des muscles qui roulaient sous sa peau à chacun de ses gestes. Cependant, au moment où elle commença à rougir pour ses sourires ou ses petites attentions, elle paniqua, comprenant que ces sentiments allaient au-delà d'une attirance purement physique.
Sugawara, avec qui elle s'entendait le mieux parmi la troupe hormis Daichi, fut celui qui mis un mot sur les sentiments que ressentait la (c/c). Cette dernière lui avait parlé de ces problèmes après qu'il l'ait interrogé sur son comportement étrange, et il avait eu un grand en déclarant qu'elle était amoureuse du chef de brigade. Cette conclusion avait arraché une grimace à la jeune femme. Elle ? Amoureuse ? Mais l'amour n'était pas ce sentiment incroyablement niais et fait pour les idiots ? En toute honnêteté, elle se serait bien passée de genre de sentiments qui la feraient passer pour une cruche.
Elle se montra alors un peu plus distante avec le brun. Cela sembla intrigué ce dernier, puis cela l'agaça face aux réponses remplies d'ironies auxquelles il avait le droit. Il y avait une semaine encore, il était un de ceux à pouvoir se vanter que la jeune femme lui parlait avec sincérité, mais à présent, ce n'était plus le cas. Ce qui dressait un mur entre eux, déplaisant fortement au beau chef de brigade. Car lui aussi avait développé des sentiments pour la princesse, et s'il avait pensé avoir sa chance, son comportement envers lui, montrait l'inverse dès à présent.
Il décida donc de prendre le taureau par les cornes, et un soir où il la croisa dans le couloir avant de se coucher, Daichi la retint doucement par le poignet, plantant ses yeux chocolat dans ceux de la jeune femme, surprise de son expression à la fois sérieuse et remplie de frustration.
"Je m'aimerais te parler, (T/p). Déclara-t-il, sa phrase sonnant bien plus comme un ordre plutôt qu'une demande.
- Je dois aller dormir, Morphée a besoin de moi pour remplir son quota de perfection de la journée. Railla la (c/c), détournant les yeux pour fuir et ne pas céder.
- Il attendra un peu alors, suis moi s'il te plait. Lui demanda le brun, son expression un peu plus adoucie, une lueur inquiète dans son regard chocolat qui fit défaillir la jeune femme.
- Bien, mais soit bref, beau brun. Soupira-t-elle, rajoutant une pointe d'humour pour ne pas qu'il perce les sensations qu'il lui provoquait."
Un sourire vint se peindre sur les lèvres du jeune homme, provoquant un bond du cœur de (T/p) dans sa poitrine. Avec une moue renfrognée, elle tourna la tête, les joues rougies, se mettant à avancer vers la cuisine pour qu'ils puissent discuter.
Arrivés à destination, le beau brun croisa ses bras contre son torse, s'appuyant contre l'évier en dardant un regard indéchiffrable sur la jolie (c/c). Cette dernière rougit légèrement sans pouvoir le contrôler, pour sa défense, il était monstrueusement sexy à cet instant, dégageant cette aura de confiance qui l'apaisait instantanément. Pour masquer son trouble, elle croisa elle aussi les bras contre sa poitrine, esquissant une moue dubitative pour inciter son ami à parler. Cela fit soupirer le concerné, comprenant très bien la jeune femme sans qu'elle n'ait à parler.
"Pourquoi te montres-tu si distante en ce moment ? Demanda-t-il directement sans passer par quatre chemins.
- Oh, tu trouves que je suis distante ? Pourtant, je te parle toujours. Nia la jeune femme, haussant les épaules nonchalamment.
- Tu peux peut-être mentir aux autres, mais pas à moi, (T/p). Déclara sérieusement Daichi, un air sévère prenant place sur ses traits."
Un frisson secoua la princesse, adorant, sans qu'elle ne sache pourquoi d'ailleurs, entendre son prénom prononcé par cette voix et ce ton sérieux qui n'appartenaient qu'au beau capitaine. Les prunelles (c/y) se dardèrent alors sur le chef de brigade, avant que la jeune femme ne soupire. Finalement, elle en avait marre de se battre contre ses propres sentiments. Ce n'était pas digne d'elle de garder quelque chose ainsi, en pensant aux conséquences. D'ordinaire, la jeune femme ouvrait la bouche sans vraiment réfléchir à ce que cela entrainerait. Et en cet instant, il n'y avait rien qui la retenait de le faire à ce propos, dans tous les cas, soit le brun lui retournait ses sentiments, soit il les refuserait et elle passerait simplement à autre chose, et ce même si cela risquait de la blesser. Elle planta alors avec détermination ses yeux dans ceux du beau capitaine, qui lui, esquissa un sourire face à cela. Cette expression lui rappelait leur première rencontre.
"Je me montre distante parce que j'ai développé des sentiments pour toi, Daichi. Fit (T/p), relevant le menton d'un geste fier qui lui était propre."
Ne s'attendant pas à ça, Daichi ouvrit de grands yeux. Ironiquement, il était étonné, mais en sachant le caractère sans filtre de la jolie (c/c), cette déclaration était presque normale. Une joie sans nom envahit alors le beau brun, qui décroisa les bras en s'approchant de la jeune femme. Celle-ci recula en le voyant approcher, ne comprenant pas où il voulait en venir en se rapprochant ainsi. Le chef de brigade posa alors sa main sur la joue de son amie, puis lui vola un chaste baiser. En se reculant, il ouvrit les lèvres, prêt à lui confesser ses sentiments aussi, mais la porte de la cuisine s'ouvrit en grand, mettant fin à leur échange. Un air paniqué au visage, Hinata ne fit pas attention au rapprochement des deux jeunes gens, interpellant son capitaine avec empressement.
"On est attaqués ! Hurla-t-il, sautillant sur place à cause de sa panique."
Daichi soupira, fermant les yeux en se pinçant l'arrête du nez. Pourquoi fallait-il que cela se produise à ce moment précis ? Cela ne pouvait pas attendre le lendemain ? Tout en restant calme, le chef de brigade ordonna à son coéquipier d'aller préparer son épée, avant de se tourner vers la (c/c) une fois le roux disparu.
"Ne pense même pas à t'en mêler, (T/p). Il est hors de question que tu te mettes en danger, c'est compris ? Ordonna-t-il sévèrement, une lueur inquiète dans ses prunelles chocolat.
- Va au combat, beau brun. Rétorqua simplement la jeune femme dans un petit sourire en coin, sans rien promettre."
Le brun grogna en s'en rendant compte, mais il n'avait pas le luxe de pouvoir la réprimander. Il la laissa donc avec regret, allant rejoindre le reste de son équipe pour reprendre le contrôle sur la situation. La jeune femme soupira alors, essayant de réfréner la vague d'inquiétude qui était entrain de la gagner. Elle ne pouvait définitivement pas laisser les garçons se battre et rester les bras croisés. Elle prit donc la première chose qui lui vint sous le nez et qui paraissait un minimum offensif, ce fut donc une poêle.
En débarquant à l'extérieur, (T/p) eut le soulagement de voir que les invités surprise étaient déjà maitrisés. Plus loin, Daichi donnait les ordres à ses coéquipiers, mettant un homme à genoux en nouant ses poignets d'une corde autour de ces derniers. Soulagée, la jeune femme sortit complètement dehors, se dirigeant vers le brun afin de s'assurer qu'il n'avait aucune blessure. Quand le capitaine croisa son regard (c/y), il fronça les sourcils, remarquant très bien qu'elle lui désobéissait, et qu'elle ne cherchait même pas à s'en cacher. Son attention concentrée sur elle, il ne se rendit pas compte du poignard que venait de faire apparaître le jeune homme à genoux, dont les mains étaient mal liées. D'un bond, il se leva, cherchant à poignarder le brun en misant sur l'effet de surprise.
De peu, le chef de brigade évita la lame, cette dernière ne faisant que le frôler. Il essaya de repousser son assaillant, mais l'homme tenta de le toucher à nouveau d'un mouvement brusque et désespéré. Il vu alors l'arme se rapprocher dangereusement de son cou, comme si le temps était en train de défiler au ralenti. Tous étaient figés en regardant la scène, incapable d'arrêter la lame qui fonçait à toute vitesse vers leur chef de brigade. Un bruit sourd vint rompre le silence, suivit du son d'un corps chutant au sol. Avec appréhension, tous baissèrent le regard vers la masse immobile, puis un soupir de soulagement saisit tous les chevaliers.
Dressant fièrement sa poêle, (T/p) fusillait du regard l'homme qu'elle avait assommé, furieuse qu'il ait voulu attenter à la vie de celui qu'elle aimait. Le petit rire grave qui échappa au brun ramena son attention vers lui, qui se passait une main dans ses courts cheveux, conscient que sans la jolie (c/c), il ne serait plus de ce monde. La poêle tomba alors soudainement au sol dans un bruit sourd, puis une paire de bras vint s'enrouler autour de la nuque du beau capitaine.
Une pression chaude et douce se fit sur les lèvres de Daichi, qui écarquilla les yeux en comprenant que la jeune femme l'embrassait. Par réflexe, il posa ses mains sur sa taille, se laissant aller à ce contact en ignorant les cris et sifflements des autres. Quand (T/p) se sépara de lui, elle lui offrit un sourire malicieux.
"Tu ne pensais quand même pas pouvoir me voler un baiser sans que je ne te le rende ? Susurra-t-elle d'un air taquin.
- Si on fonctionne ainsi, ça n'en finira plus. Rit le beau brun, avant de prendre un air sérieux. Merci (T/p).
- Je te le devais bien, la première fois, c'est toi qui m'as sauvé. Et puis, je n'allais pas laisser ce type te tuer sans avoir pu te rendre ton baiser et briser notre futur couple !
- Donc tu penses que nous sommes en couple ? Sourit Daichi, arquant un sourcil amusé.
- Oui... Enfin, si tu veux..., Marmonna la jeune femme, les joues rougies.
- Il va falloir que je demande au Roi alors, tu ne crois pas ? La taquina-t-il, adorant la moue outrée qui se peignait sur son visage.
- Idiot ! Au lieu de raconter des âneries, emmène ces types en prison, les autres t'attendent.
- Bien, mais laisse moi faire une dernière chose avant."
Intriguée, elle ne bougea pas, attendant de voir ce qu'était cette fameuse chose. S'attendant à un baiser, elle fut surprise de recevoir une légère tape sur la tête.
"Ça, c'est parce que tu m'as désobéi. Annonça-t-il, avant de déposer un baiser sur le sommet de son crâne, rougissant légèrement. Et ça, c'est parce que je t'aime aussi, (T/p). Attends moi dans la cuisine, on va faire vite."
Il la laissa alors, trainant le futur prisonnier qu'elle avait assommé. En rejoignant ses coéquipiers, il eut le droit à des tapes dans le dos ainsi que des félicitations, auxquelles il mit fin de son ton sévère habituel. De loin, la jeune femme l'observa, n'arrivant pas à croire qu'elle venait de commencer une relation avec le beau chef de brigade. Mais elle était plus heureuse que jamais, car elle savait aimer profondément celui qui avait été le premier à la voir comme (T/p), et non la princesse qu'elle était.
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PTDR JE SUIS PAS SÛRE DE MA FIN LÀ ! Je voulais mettre une phrase drôle, mais j'en ai pas trouvé, snif ;-;
Bon j'espère que cet OS vous aura plût (surtout à toi madame Trafalgar <3), et je m'excuse de poster que sur Haikyuu en ce moment ! Je suis entrain de perdre tous ceux qui n'aiment pas cet anime, RIP à vous, le prochain sera sur un autre manga, promis T-T
N'hésitez pas à me donner votre avis et signaler mes fautes, et surtout me reprendre sur le caractère de Daichi ^^'
(Deux pour le prix d'une car il est trop beau *^*)
Prenez soin de vous les loulous, à très vite !
LeawifeofTodoroki