Iwaizumi x reader (Haikyuu)

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Bien ou quoi ? Vous habitez dans le coin ou quoi ?

Aujourd'hui je ne suis pas là avec une commande, mais un OS concours qui est posté sur le recueil de : Mizuuto ! Elle est adorable et ses écrits sont géniaux alors si vous êtes fans d'Haikyuu, n'hésitez pas *^*

Je vous poste cet OS car j'ai pas eu le temps d'écrire et que je suis vraiment débordée en ce moment (C'est d'ailleurs pour ça que j'ai toujours pas répondu aux commentaires, shame on me T-T) je vais me dépêcher de trouver du temps pour vous répondre les loulous, je suis tellement désolée de ne pas poster régulièrement et tout...

Petite précision : le contexte est celui de mon histoire, même si ici c'est bien moins développé. Donc ne vous en faites, c'est normal ! Et pour ceux qui la lisent, rien ne sera spoilé ;)

Bonne lecture avec mon bébou~

***
Une photo. Cette simple chose avait réussi à briser ma vie, ainsi que ma réputation au lycée. Désormais, tous me pointaient du doigt en ricanant, m'attribuant des surnoms plus rabaissant les uns que les autres. De "salope" à "grosse putain", j'en voyais de toutes les couleurs entre les murmures et ricanements sur mon passage. Et bien évidemment, à présent, j'étais seule face à tout cela, mes "amis" n'ayant pas souhaité trainer avec la sombre catin que j'étais devenue. Souvent, les gens se disent ouverts d'esprit, mais on apprend toujours au bout d'un moment que leur soi-disant ouverture d'esprit se limitait à la taille de leurs capacités intellectuelles. En somme, très petites, donc.

La raison pour laquelle j'étais à présent la trainée du lycée par excellence, était que sur cette fameuse photo, j'étais nue. Cette photo était une nude que j'avais envoyé à mon copain en première année de lycée, afin qu'il arrête de m'harceler pour que l'on aille plus loin. Grâce aux photos que je lui envoyais, il me lâchait la grappe. Mais quand je l'ai quitté au début de notre seconde année de lycée, parce qu'il se faisait vraiment très insistant, il a visiblement mal accepté notre rupture. Donc, par vengeance, il a diffusé cette photo un peu partout, l'envoyant aux gens qui étaient dans notre lycée. Ainsi était née cette réputation d'allumeuse, qui me collait à la peau.

Aujourd'hui, cela faisait donc un an que tout s'est produit, et je suis en troisième année. Les mentalités n'ont pas évolué et je reste cette fille facile qui envoie des nudes à tout va. Les insultes et murmures sur mon passage n'ont pas cessé également, et je continuais ma scolarité à Aoba Jôsai avec la tête haute et le sourire aux lèvres. Beaucoup auraient abandonné et auraient préféré changer de lycée. Mais je n'étais pas cette fille de romans faiblarde, qui subit un évènement, abandonne, puis en devient plus forte.

Souvent je me remettais en questions, essayant d'évoluer et de comprendre. Après tout, qui étaient ces gens pour déterminer si j'étais oui ou non une allumeuse ? Et surtout, qu'en aurais-je à faire ? J'assumai mon corps, et peu importait ce que j'en faisais, pourquoi devrais-je me sentir honteuse de l'avoir affiché ? Enfin, j'essayai de me rassurer de cette façon tout du moins.

Cependant, juger quelqu'un car il s'assume, cela n'en restait pas moins pitoyable. Surtout en sachant qu'au départ, j'avais été quelque peu forcée de devoir lui envoyer cette photo. J'avais accepté en pensant pouvoir lui faire confiance et me disant que nous n'avons qu'une vie, autant vivre cette dernière à fond, et ne jamais rien en regretter sur notre lit de mort.

Ainsi était donc ma philosophie de vie. Ma photo avait fait le tour des téléphones des gens de mon lycée, et je trouvais ça ridicule de m'insulter pour ça. Après tout, qu'avais-je fait de mal ? Et lui, n'était-il pas en tord de m'exposer de la sorte ? Où était l'intérêt de renier et mettre à découvert quelque chose que lui-même m'avait réclamé ? Stupide, tout comme lui l'était. L'image de la femme dans la société était tellement néfaste, que si moi j'avais montré aux yeux de tous ses photos, on m'aurait hué en m'insultant moi, et non la photo. C'était triste, cruel, mais c'était la vie. Et cette vie, je continuais à la vivre en me disait que peu importait ce qu'ils pouvaient dire, je ne devais retenir seulement ce que moi j'en pensais. Et ce que j'en pensais, c'était que les femmes devaient pouvoir s'assumer sans être insultée.

Recueil : Anime x reader Where stories live. Discover now