Ohayo mina-san ! Pour changer de thème un peu, on se retrouve avec l'univers Kuroko no basket !
...Oui, c'était ironique T-T
Bon, je dois avouer que je me la joue un peu égoïste aujourd'hui, puisque cet OS n'est pas une commande ! Je l'écris simplement parce que j'étais bien inspirée par les réactions de notre p'tit (snif ;-;) Aomine avec une reader très... Énergique ^^'
Je vous laisse avec l'OS, bonne lecture les loulous~
***
"Hé là qui va là ! M'exclamai-je, attendant que mon ami continu.
- ...
- INSPECTEUR GADGET ! Criai-je, frappant vivement le bras du grand jeune homme.
- (T/n). Soupire avec lassitude le membre de la Génération Miracle. Tais-toi.
- Hé là ça va pas !
- Pourtant, aujourd'hui cela devait être une bonne journée..., Soupira le basketteur pour lui-même.
- OUH OUH !
- Tais-toi nom de dieu ! S'exclama avec exaspération mon ami, plaquant une main sur ma bouche.
- Je sais que tu m'aimes Shin-chan, mais quand même, toi et moi ne sommes pas dans ce genre d'intimité, et puis le SM, c'est pas mon truc. Rétorquai-je, ma voix étouffée par sa main.
- M-mais arrête de raconter n'importe quoi, nanodayo ! Rougit le vert, retirant vivement sa main."
Fière de moi, j'éclatai de rire, essayant tant bien que mal de rattraper mon ami qui avait fui avec ses grandes jambes. Rapidement, je fus de nouveau à sa hauteur, glissant mon bras sous le sien avec un grand sourire malicieux aux lèvres.
"Franchement, je comprendrai jamais d'où te vient ce caractère ! Depuis qu'on est tous petits tu te comportes comme un tsundere !
- Je ne me comporte pas comme un tsundere, nanodayo ! Répliqua Tsunderima, avec aucune crédibilité, évidement.
- Comment t'as fait pour devenir pote avec ces gars de la GM, déjà ? Souris-je, sachant très bien comment il allait réagir.
- Je n'ai pas à répondre à ta question. Marmonna-t-il, de son air sérieux.
- Bah si quand même, je te rappelle que je vais un peu les rencontrer aujourd'hui
- À mon plus grand malheur. Soupira le basketteur d'un air presque désespéré."
À nouveau, j'éclatai de rire, ayant presque pitié de lui. Depuis notre entrée au lycée, le jeune homme devait me supporter moi, ainsi que Takao. Enfin, il avait eu une pause avec moi, puisque je n'avais pas été à Teiko, il avait juste eu à me voir pendant les vacances et les week-ends. Cependant, comme ce grand gaillard au goût très prononcé pour l'astrologie m'avait manqué, je m'étais arrangée pour aller avec lui à Shutoku. Enfin, monsieur était dans le club de basket (d'ailleurs il se la jouait beaucoup trop avec ses paniers à longue distance, à croire que le panier était connecté en Bluetooth avec sa balle), et moi dans le club de littérature, donc nous n'avions pas passé tant de temps que ça ensemble. Pour dire, je ne savais toujours pas qui étaient ces fameux membre de la Génération Miracle, la seule chose que je savais, c'est qu'ils étaient très forts, impressionnants et... Bizarres. En même temps, quand on sait que mon ami d'enfance se trimballe avec ses items porte bonheur tous les jours, ça donnait déjà un avant-goût du groupe qu'ils formaient...
Bien évidement, de base, Midorima ne voulait pas que je rencontre ces garçons, déclarant que ce serait trop à supporter pour lui un certain Kise et moi, en même temps. Je lui ai souvent répliqué que s'il pouvait supporter Takao et moi ensemble, il pouvait supporter la Terre entière. Mais le vert avait toujours refusé, je dus donc insister pendant presque un an pour qu'il m'emmène à une de leur "réunion". Je me disais souvent que ces types ne se prenaient pas pour de la merde, entre leur nom "Génération Miracle" et le fait de désigner leurs sorties de groupe par des "réunions", ils avaient une sacré estime d'eux. Alors que si cela se trouvait, ces mecs étaient moches comme des poux, et ne savaient pas aligner deux mots de japonais correctes.
Perdue dans mes pensées, je me cognai avec force contre le dos de mon meilleur ami, qui s'était arrêté subitement. Si encore, je m'étais cognée contre une personne normale, tout se serait bien passé, mais là on parlait de Midorima qui mesurait un putain de mètre quatre-vingt-quinze, avec autant de muscles que mamie Ginette avait de petits biscuits secs.
"Shin-chan, on s'était mis d'accord, au nom de Baudelaire ! T'as même signé un contrat pour faire attention à ça ! M'exclamai-je énergiquement, cachant mon amusement avec une fausse moue énervée.
- De quoi tu parles ?! S'étrangla mon ami, les yeux grands ouverts.
- Oh, tu ne t'en souviens pas ? C'est que la beuh était plus forte que ce que je pensais...
- Attends... Tu m'as drogué ?!
- Bah oui, fallait bien te décoincer un petit peu ! Souris-je, me mettant sur la pointe des pieds pour tenter d'attraper ses joues.
- Ne me touche pas, nanodayo ! Rougit-il en s'écartant vivement."
Morte de rire, je m'écroulai à genoux, me tenant le ventre en essayant de ne pas suffoquer à cause de mon hilarité. Surtout qu'en relevant la tête, je remarquai que le vert était rouge pivoine, remettant ses lunettes en place pour reprendre contenance. Face à sa tête rouge ainsi, je repartai encore plus dans mon hilarité, sous le regard désespéré de mon ami.
"Je savais que je n'aurais pas dû t'amener. Excusez-la, elle n'a pas la lumière à tous les étages. S'excusa-t-il soudainement."
Surprise, je fronçai les sourcils, le regardant comme s'il était fou. C'était lui qui se trimballait avec des oreilles de chats dans la main car c'était l'objet du jour, mais c'était moi la folle ?!
"Hey, j'te permets pas, Shin-chan ! La seule chose que tu puisses faire, c'est m'admirer, péquenaud ! Et à qui tu pa..."
Face à moi, un arc-en-ciel tout en muscle. Un citron sur pattes avança vers moi, un grand sourire aux lèvres. Je levai la tête vers mon ami d'enfance, de mon air malicieux.
"Dis donc Shin-chan, je m'attendais à des gars qui se la pétaient et bien moches comme il faut, t'aurais pu me dire qu'en vrai ils étaient canon ! J'aurais pu me préparer psychologiquement ! Déclarai-je, sans ressentir une once de gêne.
- On est passés plusieurs fois à la télé et dans les journaux, (T/n). Répliqua le vert, croisant les bras contre son torse.
- Putain, Shin-chan ! J'dois te le dire combien de fois de garder ton arrogance pour toi !"
Alors que le vert et moi nous nous chamaillions comme à notre habitude, un petit rire attira mon attention sur un autre des géant qui résidait parmi ce groupe. Une peau basané, un profond regard saphir, des cheveux bleu marine et une stature qui pourrait faire rougir un mannequin : Il n'avait clairement rien à envier. Cependant, l'air arrogant trônant sur son visage gâchait un peu le tableau, lui donnant un petit air de bad boy.
"Hey, je peux savoir ce qui te fait marrer ?! M'exclamai-je vivement, agacée à l'idée qu'on se foute de moi.
- C'est à moi que tu parles ? Me répondit le basané d'une voix profonde et trainante.
- Non, non, je parle à la merde de chien derrière toi ! Ironisai-je, de mon air railleur."
Le basketteur arqua un sourcil, me regardant de haut en bas. Nan mais pour qui il se prenait celui-là, il a cru que j'étais une de ces poupées dans les magazines sur qui les garçons se touchaient en les bénissant d'exister ?!
"Tu veux ma photo ou quoi ?! Regarde moi dans les yeux !
- Ça va être compliqué vu ta taille, minus. Ricana avec arrogance le beau ténébreux."
Un silence suivit sa phrase, tandis que j'hésitai intérieurement entre le torturer ou bien le tuer directement. Midorima soupira juste à côté de moi, me connaissant très bien. Sans me préoccuper du regard des autres basketteurs, dans tous les cas on n'en avait un qui mangeait ses chips sans vraiment faire attention à ce qu'il se passait, un gars aux cheveux rouge qui observait d'un air supérieur la scène, et le blond qui paniquait, ainsi que mon très cher tsundere qui était au bout de sa vie. De tous ses amis, il fallait que je me fritte avec celui-là, le pauvre.
"Aominecchi, tu n'es vraiment pas galant ! S'exclama le blond, comme s'il voulait faire la morale à son ami.
- Oï Kise, j't'ai pas demandé de l'ouvrir. Souffla le basané d'un air blasé."
Le dit "Kise" se mit à pleurnicher exagérément, tandis que je pouffai derrière ma main. Attends, comment se nommait-il...?
"Tu t'appelles vraiment "Aominecchi" ? Riai-je, les larmes aux yeux à force de rire.
- Quoi ? Mais n'importe quoi, c'est ce baka qui rajoute "cchi" !
- Nan mais t'inquiète, tranquille, Aominecchi !
- Oï, j'm'appelle Aomine, minus ! Rugit le jeune homme.
- Oui, oui, Aominecchi !
- J'vais te buter. Grogna le basané, laissant le ballon de cuir qu'il tenait entre ses mains, tomber dans un bruit sourd."
Avec un cri, je fuis, poussant mon meilleur ami en avant pour qu'il me protège. Le vert râla, déclarant qu'il n'avait rien à voir là-dedans, restant malgré ses dires devant moi. Finalement, cette petite scène de ménage prit fin quand le jeune aux cheveux rouge intervint, d'un ton naturellement autoritaire. Même moi qui étais une éternelle indisciplinée, j'avais arrêté de faire la maligne, me mettant presque au garde à vous. Les garçons se présentèrent rapidement, puis je les laissai jouer leur partie de basket tous ensemble, me contentant d'observer calmement. D'ailleurs, je sursautai violement en découvrant un jeune homme aux cheveux semblable au ciel. Il était en réalité présent depuis le début, je ne l'avais simplement pas vu. Drôle de bonhomme quand même.
Je fus ensuite cependant assez impressionnée en les regardant jouer. Même si je ne connaissais rien au basket, il était évident que ces types n'étaient pas n'importe qui. Tous étaient excellents dans leur poste, même si je devais bien reconnaitre que ce grand basané au sang chaud, se démarquait vraiment des autres. On aurait pu le comparer à un vrai monstre, enchainant les paniers avec fluidité, réussissant à faire rentrer la balle de n'importe où. C'était presque inhumain d'être aussi rapide et agile à la fois.
Me sentant d'humeur gentille, je me levai, prenant leurs gourdes d'eau presque vides. Alala, ils ne savaient pas la chance qu'ils avaient que MOI, l'incroyable (T/p) (T/n), me porte volontaire pour remplir ce qui leur permettrait d'étancher leur soif. Un vrai petit ange !
Toute fière, je revenais sur le terrain, mais fus interpellée par mon meilleur ami, sourcils froncés.
"Je peux savoir où t'as été encore, nanodayo ? (T/n), j'espère que tu n'as parlé à aucun inconnus cette fois ?
- Mais pour qui tu me prends ?! Je l'ai fait que... Bon ok, une dizaine de fois, mais quand même ! Ils étaient gentils !
- Si je n'étais pas intervenu, tu aurais fini morte ou bien volée. Soupira le vert avec agacement.
- Mais pas du tout, je ne parle qu'à des gens aux têtes sympathiques !
- Parce que des yakuzas, c'est sympathiques, idiote ?
- (T/n)cchi... Tu as parlé à des yakuzas ?! Intervint Kise, avec de grands yeux."
Surprise par le suffixe, je le fixai quelques secondes, avant de rire avec gêne. Comment aurais-je pu savoir que leurs pistolets étaient des vrais ?!
"Dans tous les cas, je n'ai parlé à personne ! Repris-je, sortant une des gourde de mon sac. J'ai simplement été remplir vos gourdes !
- Oh, c'est trop gentil ! S'exclama le blond, se précipitant pour me remercier."
Avec un rire rempli de fierté, je leur tendis leurs biens, me récoltant des remerciements. Mais pas de tous. Aomine prit simplement sa bouteille, sans me remercier, d'une impolitesse que je n'avais jamais vu. Vexée, je repris sa gourde vivement , lui arrachant des mains par surprise.
"Oï, rends moi ma gourde, minus ! Râla le jeune homme, agacé.
- Dis moi merci alors ! Répliquai-je d'une moue boudeuse."
Le basketteur me fixa quelques secondes, avant de soupirer en levant au ciel. Il n'y avait pas à dire, j'étais sacrément particulière comme fille.
"Merci..., Marmonna-t-il avant de tendre sa main. Donne maintenant, j'ai soif.
- Eh bah voilà, tu vois quand tu veux ! Souris-je avec éclat, lui rendant son bien d'un air satisfait."
Une fois sa gourde rendue au propriétaire, je m'éloignai de ce dernier, allant rejoindre Midorima, estimant qu'il avait été assez tranquille comme ça. Je ne sentis cependant pas le regard de l'As de la GM peser sur mon dos. Bien que j'agaçai fortement ce grand gaillard aux cheveux bleu marine, presque autant que Bakagami, il fallait reconnaitre que je l'intriguais aussi. Après tout, je n'étais pas une fangirl étrange, ni une amatrice de basket. Simplement l'amie de son ancien coéquipier.
Suite à ce jour-là, j'étais revenue plusieurs fois avec le vert pour passer la journée avec eux, m'étant liée d'amitié avec les jeunes hommes. Ils avaient tous une personnalité assez particulière, mais ils étaient aussi adorables et drôles, on passait toujours un agréable moment à leurs côtés. J'avais une bonne relation avec chacun d'entre eux, surtout Kise qui était toujours partant pour m'aider à jouer des tours aux autres. La seule vraie relation conflictuelle que j'avais, était avec Aomine. Depuis le premier, nous nous cherchions des noises, lui réagissant au quart de tour à mes provocations, tandis que je répliquais avec véhémence aux siennes. En vérité, c'était assez drôle. Avec Midorima, je n'avais pas ce genre d'échange, puisqu'il était un peu trop coincé.
Cependant, cette espèce d'amitié n'eut pas le loisir de continuer, puisque suite à un certain... Rapprochement, un tout autre jeu s'était installé entre nous. Je reconnaissais que je ne comprenais pas forcément ce qu'il se passait, mais je trouvais ça assez amusant, et puis cela me procurait une sensation bizarre d'allégresse. Je me sentais à l'aise avec Aomine, et ce petit jeu à base de pique entre nous me manquerait s'il n'avait plus lieux.
Enfin, bien que cela m'amuse, je devais aussi avouer qu'une partie de moi commençait à douter sur pas mal de choses. Surtout depuis ce "rapprochement" entre nous, mon corps éprouvait des sensations particulièrement gênantes. Comme les rougissements, ou bien cette chaleur dans mon estomac dès que je croisai ses prunelles saphir sans m'en rendre compte. Cette attraction permanente était assez soudaine et je ne savais pas vraiment comment la gérer.
Pour ce qui était de ce moment de rapprochement, cela s'était déroulé deux mois après notre rencontre. Le groupe de garçons, ainsi que Momoi dont j'avais fait la rencontre à la deuxième "réunion" à laquelle j'avais participé, et moi étions attablés au Maji Burger. Tandis que les garçons entamaient leurs troisièmes sandwichs pour certains, je ne citerai pas les noms puisque c'est évident de savoir qui sont les concernés, j'avais reçu un appel de ma grand-mère. Je m'étais donc levée, indiquant que j'en avais pour une dizaine de minutes. Sauf que le soir là, ma grand mère avait beaucoup à me raconter, et une vingtaine de minutes plus tard, j'étais toujours dehors. Sûrement envoyé par la rose qui se la jouait entremetteuse, le basané avait débarqué, de son air blasé.
"Oï, tu fous quoi, minus ? M'avait-il demandé, mains dans les poches."
Surprise de le voir, j'avais rapidement salué ma grand mère, puis avais tourné mon regard (c/y) vers lui.
"On t'a jamais appris à attendre en silence quand quelqu'un est au téléphone ? Raillai-je, m'avançant pour me retrouver face à lui.
- T'es fatigante comme meuf. Soupira-t-il, bien que maintenant habitué à mes railleries.
- Je sais, je sais, désolée je ne signe plus d'autographe !
- Tsk, comme si j'en avais voulu un ! Répliqua le basketteur, se détournant pour rejoindre les autres.
- Oh allez Aominecchi, ne fais pas ton timide~ Susurrai-je, en le suivant."
En voulant le bousculer pour rigoler, je trébuchai avec une grâce sans nom, interpellant Aomine sous la surprise de ma chute. Je finissais donc à terre, la tête reposant sur une surface dure et chaude. En me relevant, je remarquai que cette surface était semblable à des carrés de chocolat, et en avait presque la même couleur.
"Si tu voulais toucher mes abdos, fallait juste demander, minus. Ricana la voix grave de l'As.
- Ah bon ? Aominecchi, je peux toucher tes abdos ? Répliquai-je ironiquement.
- Fais toi plaisir. Railla-t-il, me désignant son ventre d'un coup de menton, un sourire arrogant aux lèvres."
Je prenais pleinement conscience de la situation, moi à moitié allongée sur les jambes du basketteur, ma tête à quelques centimètres seulement de son corps de rêve. Je déglutis, troublée par son sourire qui transpirait l'arrogance, mais qui me semblait bien séducteur comparé à d'habitude. Avec le peu de fierté qu'il me restait, je me redressai, levant le menton d'un air hautain.
"Tu parles, je sais très bien qu'en vérité, tu me dis ça car tu voulais que je te propose la même chose en retour ! T'es vraiment un pervers, Aominecchi !
- Raah, arrête de m'appeler comme l'autre citron pleurnicheur ! Râla-t-il, se redressant en fourrant ses mains dans ses poches avec nonchalance.
- Maieuuh, pourquoi tu veux pas ? Pleurnichai-je de la même manière que le susnommé "citron pleurnicheur."
- Parce que t'es pas lui."
Bizarrement, ses mots firent monter une chaleur particulière en moi, comme si ses mots prononcés sans aucunes arrières pensées, me faisaient plaisir.
"Bien, alors je vais t'appeler... Asperge-chan ! Souris-je, le suivant à l'intérieur du fast-food.
- Ne m'appelle pas tout court, ce sera très bien comme ça.
- Mais olalala, bon tu n'aimes pas... Daikiki ?
- Même pas en rêve ! S'exclama-t-il, tandis que j'éclatai de rire.
- Hum... Eh bien... Simplement Daiki, ça sonne bien je trouve. Déclarai-je finalement.
- Fais comme tu veux. Répondit le basketteur, me laissant comprendre que ça ne le dérangeait pas."
Tout sourire, je l'avais remercié vivement, puis nous avions arrêté de parler, reprenant place parmi les autres. Depuis ce jour-là, je n'arrivai pas à oublier la chaleur de sa peau, l'odeur presque rassurante qu'il dégageait, ainsi que son petit sourire arrogant, tout cela restait bien ancré dans ma mémoire. Et j'avais comme l'envie inexplicable de vouloir ressentir ça à nouveau. Cependant, je ne savais toujours pas quelles étaient ces sensations, et je le découvrais auprès de la personne la moins appropriée pour ça, dans mon entourage.
"(T/n). Avait commencé sérieusement Midorima, en route à mes côtés pour aller en cours. Je dois te poser une question.
- Que se passe-t-il, Shin-chan ? Tu veux me demander en mariage ? Je suis désolée, mon cœur est déjà pris ! Soufflai-je dramatiquement, posant une main sur mon front avec une expression digne de la Comedia del arte.
- Non. Soupira mon ami, devenant subitement rouge écarlate. J-je, toi et cet idiot d'Aomine...
- Oui ? Quel est le problème avec Daiki et moi ?
- Vous êtes... Quoi ? Marmonna le vert, gêné."
Je fronçai les sourcils à sa question. Cela ne lui ressemblait pas de me poser ce genre de question. Pour sûr, il venait de la part de Kise ou bien Takao.
"Eh bien on est... Euh..., Hésitai-je, ne sachant pas ce que lui et moi étions."
Avec cet étrange jeu de séduction entre nous, je ne savais pas si je pouvais le définir comme un ami, un ennemi ou bien... Un prétendant ? J'ouvris grands les yeux à cette pensée. Donc c'était comme ça que je l'envisageais ? Bonté de Verlaine... Dans quel genre de pétrin m'étais-je fourrée ?! Je savais que j'étais une fille incroyable et tout ça, mais je ne savais pas si j'avais la moindre chance avec ce garçon. Il devait déjà y avoir foule à ses pieds, et je refusais d'être une autre de ces cruches.
"Nous ne sommes rien de plus que des connaissances, enfin ! Tu en poses de ces questions, Shin-chan ! Déclarai-je finalement, d'un ton que j'espérais naturel afin de masquer mon trouble."
Mais mon ami d'enfance était loin d'être bête, je le savais très bien. Et vu le regard en coin qu'il me jeta, je savais que je ne l'avais pas berné. Un soupir s'échappa soudain de ses lèvres, tandis qu'il remit ses lunettes en place.
"Tu devrais simplement faire comme à ton habitude, foncer telle une idiote, dans le tas.
- Je te demande pardon ?! Répliquai-je d'un ton exagérément outré.
- T'as très bien entendu. Fais attention, (T/n). Fit-il, détournant le regard d'un air gêné."
Attendrie par son attitude, j'esquissai un sourire, puis le remerciai avec sincérité. Même si la conversation entre nous qui venait de se dérouler n'était pas très claire, surtout d'un point de vue extérieur, je voyais bien que le vert m'encourageais plus ou moins. C'était tout autant adorable que maladroit. Et je comptais bien prendre ses conseils en compte. Certes je ne voulais pas être une des fangirl du basané, mais je vivais dans la philosophie de ne rien regretter. Il fallait juste que j'observe la situation et que je trouve le bon moment.
Vacances de juillet, le septième jour de ce même mois. Réunis dans ma maison, j'essayais d'empêcher Murasakibara de vider le buffet, et de calmer l'enthousiasme de Takao. Pour l'anniversaire de mon tsundere de meilleur ami, je m'étais arrangée pour lui faire une fête surprise, en invitant nos amis pour passer un bon moment ensemble. D'ailleurs, j'avais pu faire la rencontre du fameux Kagami qui aurait apparemment battu ces monstres de la GM, le jeune homme étant venu faire un tour au Japon pendant les vacances. Ce dernier était assez sympathique, et certaines de ses réactions à mes remarques m'avaient fait penser à Aomine, m'amusant grandement. En parlant de cet idiot, il avait un comportement assez étrange en présence de son rival. Je sentais ses prunelles saphir me peser sur le dos à chaque fois que je taquinais le carmin d'une de mes phrase incroyable, ce qui m'intriguait quelque peu.
J'arrêtai ma réflexion en sentant mon portable vibrer dans ma main, montrant un message du tireur à trois points. Mon prétexte pour qu'il ramène ses fesses chez moi, fut que j'avais besoin d'un coup de main pour déplacer un de mes meuble. Bien que réticent et peu convaincu, le vert avait accepté de venir après que j'eus à pleurnicher pendant cinq bonnes minutes, au téléphone. Il était apparemment devant chez moi, me faisant sourire. Depuis le jour où mon père l'avait incendié sans le reconnaitre à cause des années qui l'avaient fais vraiment grandir, ce tsundere me prévenait par messages, craignant de sonner et de se retrouver face à mon géniteur.
"Il est là, alors vous me faites le plaisir d'être silencieux, ok les gars ? Fis-je, me dirigeant vers la porte du salon.
- C'est que tu te la joues autoritaire, minus. Me railla Aomine, de son habituel sourire arrogant."
Je lui tirai la langue pour seule réponse, allant ouvrir au basketteur. Ce dernier me regarda d'un air suspicieux en remarquant ma jupe ainsi que mon léger maquillage, mais ne fit aucune remarque, rentrant simplement. Je lui indiquai de me suivre, lui disant d'aller m'attendre dans le salon tandis que j'allais prendre à boire. De plus en plus suspicieux, Midorima m'obéit, rentrant dans la pièce à vivre où tous ses amis se trouvaient. Une vague de "surprise" résonna dans la pièce à son entrée, laissant le vert soupirer en découvrant tout le monde réunit.
"Je m'en doutais. L'horoscope avait prévenu les cancers d'être sur leur garde aujourd'hui. Déclara-t-il simplement.
- Shin-chan, tu es ému mais tu le caches, c'est ça ? Riai-je face au silence qui suivit sa phrase, venant attraper son bras.
- Ne me touche pas, nanodayo !
- Tu n'es pas sympa avec les filles, Midorimacchi !
- Un peu plus de délicatesse, enfin, Shin-chan ! Ajouta Takao, un grand sourire malicieux aux lèvres.
- Oh mon dieu, mon pire cauchemar..., Souffla le vert, se massant le front d'un air fatigué."
Cela détendit l'atmosphère qui se fit plus chaleureuse, tous se mettant à parler et autre ensemble. Même si mon ami ne le montrait pas, je savais qu'il était content. Je le voyais bien à ses petites rougeurs de gêne ! Je l'observais tranquillement de loin, étant assez calme pour une fois. Mon regard (c/y) alla d'ailleurs de lui-même vers une direction particulière, se posant sur cette silhouette haute et musclée que je ne pouvais m'empêcher de regarder. Perdue dans mes pensées, je sursautai violement en entendant un ricanement à côté de moi.
"Donc ton style de mec, c'est des idiots arrogants et pervers ? Franchement, je m'y attendais pas ! Ricana Kagami, fourrant deux petits four dans sa bouche, comme si sa bouche était un trou noir."
J'ouvris de grands yeux, comment cet idiot de Kagami avait pu comprendre ça ? J'étais si peu discrète ?!
"Arrête de dire de la merde, Bakagami ! Toi, ton style fille, elle est de forme orange et ronde !
- Mais pas du tout ! Je ne...
- Bien sûr que si, ne mens pas ! T'es ballonphile ! M'exclamai-je d'un air horrifié.
- Toi, je vais te...! Grogna-t-il, m'enfournant un moshi en bouche pour me faire taire."
Je me débattis comme je pus, essayant de repousser son assaut dans le but de m'étouffer. Je ne voulais pas mourir avec un moshi en bouche quand même ! Une main chaud vint soudainement se poser sur mon épaule, me tirant plus loin du carmin à ma grande surprise. Mon dos rencontra un torse chaud et musclé, et à l'odeur qui m'entoura, je sus directement qui c'était.
"Va faire chier ton monde ailleurs, Kagami. J'suis sûr que Kise serait ravi de t'entendre jacasser sur le basket. Marmonna la voix grave d'Aomine, d'un ton grognon qui m'amusa grandement.
- La ferme, Ahomine ! Répliqua vivement l'autre basketteur. Enfin, je vous laisse les amoureux !"
Sa dernière remarque eut le don de nous agacer, et à l'unisson, le basané et moi l'insultions sans même s'en rendre compte. Une fois l'As de Seirin éloigné, nous retrouvâmes seuls. Je me rendais compte que l'occasion était vraiment saisissable, je me tournai donc vers le basané.
"Je te propose de profiter de mon incroyable présence pour toi tout seul en m'accompagnant chercher à boire dans la cuisine, je suis généreuse, n'est-ce pas ? Souris-je avec malice.
- Ouais, tu veux juste que porte, c'est ça ?
- Mais pas du tout ! M'offusquai-je pour de faux, arrachant un sourire en coin au basketteur."
Il m'accompagna alors dans la cuisine, répondant à mes taquineries avec son arrogance habituelle. Je me tournai dos à lui, me penchant pour prendre les boissons en réfléchissant à comment je pourrais procéder. Après tout, nous étions seuls, dans un endroit éloigné de la fête. Je pouvais juste tenter de faire passer ça, comme si c'était naturel. Donc en me redressant, je restai dos à lui, prenant des verres en empruntant le ton de la conversation.
"Sinon Daiki, je me disais que comme tu es vraiment cool comme gars, tu pourrais avoir l'honneur d'obtenir un rendez-vous en mon incroyable présence, qu'en dis-tu ?"
Un ange passa suite à mes mots, m'inquiétant fortement. Donc c'était sa réponse ? Je savais bien que finalement, j'aurais dû garder ça pour moi, maintenant ça va être plus que gênant...
"Et toi tu pourrais avoir l'honneur de plus qu'un rendez-vous. Déclara soudainement sa voix trainante, une petite note de gêne présente dans cette dernière."
Je me tournai enfin face à lui, qui était appuyé contre le mur en frottant sa nuque. Je retins de peu le sourire heureux qui voulut s'inscrire sur mes lèvres, voulant m'assurer d'avoir bien compris.
"Viendrais-tu de me proposer de sortir avec toi ?
- Ouais..., Marmonna l'As, mal à l'aise.
- Ta proposition est très alléchante, jeune homme. Il me semble que je vais vous honorer en l'acceptant ! Soufflai-je, posant les boissons et les verres pour m'approcher de lui, qui me dominait de toute sa hauteur."
Ses yeux saphir croisèrent alors enfin les miens, une lueur soulagée venant les traverser. Son air gêné disparut alors de ses prunelles, venant être remplacé par un sourire en coin.
"Tu m'honores ? Ricana-t-il, venant poser ses mains sur ma taille.
- Tout à fait, tu as très bien entendu !
- Permets-moi de t'honorer d'un truc à mon tour, alors..., Glissa-t-il à voix basse."
Je souris en sentant ses lèvres se poser sur les miennes, dans un geste aussi passionné que maladroit. Quand je voulus me détacher de lui, le basané enroula ses bras autour de ma taille, nous rapprochant en approfondissant le contact. L'ambiance se réchauffa quelque peu, tous deux oubliant que nous étions en pleine fête. Et on le regrettait quelque peu.
"Midorimacchi, viens voir ! (T/n)cchi et Aominecchi sont entrain de se bécoter dans la cuisine ! Cria la voix de Kise, mettant fin à notre échange."
L'As de la GM leva vivement la tête vers son ancien coéquipier, me relâchant en se dirigeant vers lui d'un pas énervé.
"Kise, teme, j'vais te défoncer ! Grogna Aomine tandis que le blond courait pour sa vie."
Je les suivis dans le salon, amusée face à la chamaillerie qui se déroulait sous nos yeux. Le mannequin se fit maltraiter par son ami, tout en pleurnichant dramatiquement, sous l'oeil exaspéré ou bien amusé de certains. Quand il eut fini de martyriser son ami, le basané revint vers moi, un air agacé au visage.
"Tsk, il a tout gâché. Grogna-t-il, mécontent.
- Il n'a rien gâché du tout, nous sommes ensemble, Daiki. Soufflai-je, me saisissant de sa chemise pour l'attirer à moi."
Mon petit ami me laissa l'embrasser rapidement sous les sifflements de Takao et les pleurs de Momoi, soulagée que son meilleur ami n'ait pas terminé avec une bimbo de ses magazines cochons. Notre couple risquait vraiment d'être agité avec tous ces spectateurs à chacun de nos gestes, m'enfin, c'était ça la vie de star. Il semblerait qu'en fin de compte, ce grand type arrogant aux airs de bad boy, ne soit pas si désagréable que ça.
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Mdrrrr après Haru en mode niais, on a le droit à Aomine gêné, MAIS OÙ VA LE MONDE ?! Dans la bouche à Mura qui mange bien plus de bonbons en une journée, que de repas pour moi en deux mois XD
Même si cet OS n'était pas une commande, j'espère que vous l'apprécierez quand même les loulous ! N'hésitez pas à me signaler mes erreurs, ni à me donner votre avis ! Merci pour votre lecture ;)
(Clin d'œil à Sawa-chan ;))
Attention à vous, et à la prochaine !
LeawifeofTodoroki