VALENTINA (Sous contrat d'édi...

By iamkunafa

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Il a suffit d'un regard, un soir d'été à Tepito pour que Valentina, se retrouve mêlée au cœur des affaires du... More

🖤
PROLOGUE
CHAPITRE 1: Tepito, Mexico.
CHAPITRE 2: Ruben.
CHAPITRE 3: Sofia
CHAPITRE 4: Av. Victoria Ote.
CHAPITRE 5: Cours de conduite.
CHAPITRE 6: La première Puta.
CHAPITRE 7: Mi querida niña.
CHAPITRE 8: Con plomo en la Cabeza.
CHAPITRE 9: 2 millions de Dollars.
CHAPITRE 10: Ojos verdes.
CHAPITRE 11: La Prisionera.
CHAPITRE 12: Des petits Cartels.
CHAPITRE 13: À ses risques et périls.
CHAPITRE 14: Ton bras-droit.
CHAPITRE 15: Tu prima, la puta.
CHAPITRE 16: Cette colère.
CHAPITRE 17: Ne pleure pas Valentina.
CHAPITRE 18: C'est l'heure.
CHAPITRE 19: Personne ne viendra.
CHAPITRE 20: C'est ça l'amour.
CHAPITRE 21: Le monstre est là.
CHAPITRE 22: Tu n'y échappera pas.
CHAPITRE 23: Pourquoi?
CHAPITRE 24: Puebla.
CHAPITRE 25: Pluta Villa de Guerrero.
CHAPITRE 26: Refouler ma colère. (1)
CHAPITRE 27: Refouler ma colère.(2)
CHAPITRE 28: Incontrôlable.
CHAPITRE 29: Lui.
CHAPITRE 30: Lamentable ambiance.
CHAPITRE 31: Je te retrouverais.
CHAPITRE 32: Dieu vous bénisse.
CHAPITRE 33: Skander.
CHAPITRE 34: DEA.
CHAPITRE 35: Glock 17.
CHAPITRE 36: Ses yeux.
CHAPITRE 37: En symbiose.
CHAPITRE 38: Un sale orphelin.
CHAPITRE 39: Mon nom, mon histoire.
CHAPITRE 40: Don Angel.
CHAPITRE 41: Mi hermosa.
CHAPITRE 42: Manigances.
CHAPITRE 43: Complot.
CHAPITRE 44: Amaliya.
CHAPITRE 45: Valmara-69.
CHAPITRE 46: Onze ans.
CHAPITRE 47: Cet Intrus.
CHAPITRE 48: La liberté.
CHAPITRE 49: C'est moi.
CHAPITRE 50: Une question.
CHAPITRE 51: Noklek Gee.
CHAPITRE 52: Lui pour moi.
CHAPITRE 53: Embrasement.
CHAPITRE 54: Ta patience.
CHAPITRE 55: La cohue et ma taupe.
CHAPITRE 56: Brûlures.
CHAPITRE 57: Quel connard! Quel connard!
CHAPITRE 58: Alexis Sylva.
CHAPITRE 59: Souffles courts.
CHAPITRE 60: Et après il y à moi.
CHAPITRE 61: Cicatrices.
CHAPITRE 62: Bianca.
CHAPITRE 63: Mon cerveau.
CHAPITRE 64: Famille.
CHAPITRE 65: Ta peine est mienne.
CHAPITRE 66: Consumé.
CHAPITRE 67: Les accablés.
CHAPITRE 68: À un tel point.
CHAPITRE 69: Je déteste ça.
CHAPITRE 70: Aiza.
CHAPITRE 71: Respire, hermosa.
CHAPITRE 72: On vends.
CHAPITRE 73: Naissance.
CHAPITRE 74: Aimer.
CHAPITRE 75: Tombée dans le piège.
CHAPITRE 76: Mes frères.
CHAPITRE 77: Sebastian.
CHAPITRE 78: Esteban.
CHAPITRE 79: Montre-toi.
CHAPITRE 80 : Merci.
CHAPITRE 81: Loin de moi.
CHAPITRE 82: Isla Mujeres.
CHAPITRE 83: Ma Valentina.
CHAPITRE 84: Aveux.
CHAPITRE 85: Promesses.
CHAPITRE 87: Cruz.
CHAPITRE 88: Deuil.
F.A.Q
CHAPITRE 89: Défaillance.
CHAPITRE 90: Liens.
CHAPITRE 91: Un.
CHAPITRE 92: Bonne-nuit.
CHAPITRE 93: Mesa.
CHAPITRE 94: Demain.
CHAPITRE 95: Déchu.
CHAPITRE 96: Morte.
CHAPITRE 97: Papa.
CHAPITRE 98: Souvenirs.
CHAPITRE 99: Pardon.
CHAPITRE 100: Passion.
CHAPITRE 101: Leo.
CHAPITRE 102: Toi et Moi.
CHAPITRE 103: Respire, ou tu vas mourir.
CHAPITRE 104: Valentina.
CHAPITRE 105: Novembre.
CHAPITRE 106: Décembre.
CHAPITRE 107: Un an.
CHAPITRE 108: Australie.
CHAPITRE 109: Matrimonio.
CHAPITRE 110: Ismaël.
CHAPITRE 111: Porté disparus.
CHAPITRE 112: Ange-Gardien.
ÉPILOGUE.
BONUS: Alma.
BONUS: TA CINQUIÈME PROMESSE.

CHAPITRE 86: Orange et Noir.

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By iamkunafa

Hey my loves, ça-va? 🌹


Ecoutez.

Merci. J'ai pas d'autres mots et je ne cesse de vous remerciez encore et encore. Parce-que ce sont vos mots qui me donnent envie de continuer. Sincèrement c'est la première fois de ma vie que j'écris une histoire. L'écriture n'est pas forcément ma passion, et je ne lis pas non plus énormément de livres. Mais voilà, je sais que je vous l'ai déjà dis, mais "Valentina", ça part d'un coup de tête totale. En commençant ce livre, Sebastian et Esteban étaient des personnages quelconques, je ne savais même pas où j'allais tous les chapitres du début, sont du pure feeling, je me laissais aller à l'inspiration avec pour seul fil conducteur: Le trafic de drogue. Et voilà que vous êtes 1000 à lire ce que mon cœur vous dis. Et je m'en fous des chiffres, ça je vous l'ai toujours dis, moi ce que j'aime, c'est lire vos commentaires. Ils donnent vie à cette histoire. Et à travers eux vous apportez tellement de valeur à mes écrits. Et ça, moi ça me rend folle. Sachez que j'ai un album dans mon téléphone avec les Screenshots de tous vos plus beaux messages, ou les plus drôles. Sincèrement, si je n'aurais pas eu tout ce soutient. J'aurais arrêté de publier. Et j'aurais écrit Valentina juste pour moi. Parce-que vous ne vous rendez pas compte à quel point ce petit livre est devenu important pour moi. Et ça je ne m'y attendais vraiment pas! Parce-que vous m'êtes précieuses, et ça aussi, je sais que je vous l'ai déjà dis. Mais je vais me répéter, parce-que vous vous prenez le temps de lire 10K de mots, et vous commentez tous. Et pour le chapitre dernier, vous m'avez tellement faite sourire et émue, je crois que je n'ai jamais au screen!

Alors merci mes chéries. Merci de tout cœur. Je vous kiff, vous n'avez pas idée.

Sur ce mes petits-coeurs.


Bonne Lecture. 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓





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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖𝟔: 𝐎𝐑𝐀𝐍𝐆𝐄 𝐄𝐓 𝐍𝐎𝐈𝐑.










































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Point de Vue: Preto


J'ai sursauté. Légèrement. et mes yeux se sont ouvert, rapidement. Cœur à tremblé.

J'ai synthétisé. Et Cœur s'est calmé.

J'entends la chasse d'eau. Et l'instant d'après l'eau du robinet, la pression de la bouteille contenant le savon, et ses mains qui se frottent. Elle n'a pas éteint l'eau. Et je l'entends se rincer les mains. Jusqu'à ce que cette eau cesse.

Je suis toujours allongé dans son lit. Et il fait toujours nuit.

Et comme noire est la nuit calme. Calme est mon cœur noir.

Et ouais... Ça me fait flipper! Ce que j'ai fais m'a fait trembler comme un taré. Mais ouais... C'est tellement bon d'être orange.

La pêne dormant claque. Et elle ouvre la porte. Mes yeux sont plissés de fatigue. Et elle sort de cette salle-de-bain. Elle essaye de se faire, tellement discrète. Mais je crois que ce n'est vraiment pas son fort. Et putain qu'elle me donne envie d'en rire.

Elle fait claquer la porte. Sans le vouloir. Et je l'entend jurer. Un petit « putain ». Elle se tourne vivement vers moi pour vérifier qu'elle ne m'a pas dérangé, mais elle n'a toujours pas réalisé que moi, j'étais réveillé. Alors, sur la pointe de ses petits pieds. Elle s'approche du lit. Et putain qu'elle me fait bander avec ses pyjamas. Celui qu'elle porte est en satin. Rose, avec imprimés cerises. Un chemisier et un pantalon. Mais si seulement, elle savait à quel point, ça m'excite comme un fou furieux.

Ses genoux s'étalent sur ce grand lit. Où j'aurais pu la faire crier.

Et je voulais la prendre. J'aurais pu. Si je n'avais pas parlé. Mais pour une raison que j'ignore. La baisé, sans son pardon, m'a dégoûté. Alors je l'ai laissé.

Et j'aime son innocence. Elle se saisit de la couverture. En me fixant. Et sa naïveté, l'empêche de voir que moi, je suis réveillé. Alors quand ses jambes et le reste de son corps passent sous cette couverture qu'elle replace correctement sur moi également. J'attends. Le bon moment. J'attends ça.

Qu'elle me regarde. Et elle le fait.

Alors je n'ai pas pu m'empêcher de rire.

-Putain! S'écrit-elle en se redressant et en mettant sa paume sur son cœur.

Et je me suis redressé. En m'appuyant sur mes paumes. J'ai reculé et mon dos s'est étalé sur la tête de lit. Elle m'a fixé. Et même dans la noirceur, je sais, qu'elle rougit.

Et c'est euphorique. Comme mon corps me hurle de connaitre toujours plus le sien. Comme ma peau appelle la sienne. Alors j'ai passé mes mains sous ses aisselles. Elle à légèrement frémit. Mais la vérité c'est que, ça me faisait bien chier qu'elle ne me touche pas. Alors je l'ai mise sur moi. Moi assis, elle allongée. Sa tête sur mon torse nu, son corps affalé sur le ventre, entre mes jambes, que j'ai écartés pour la laisser s'installer. Et ses petits bras m'ont entourés timidement le dos. Mais elle l'a fait. Et sa tête s'est courbée. Son menton sur mon ventre. Pour que ses yeux, éclairés par la lumière de la lune, trouvent les miens. Et ça me baignait. De blanc? Mais j'étais toujours orange. Au moins. J'étais orange.

Et le silence nous à bercé.

Longtemps. Longuement.

Et j'ai aimé. Ce que son cœur lui faisait. J'ai aimé sentir son pouls s'accélérer face à mes yeux. Et c'est ça. C'est ça que Preto cherchait. Ce putain de truc. Qui à fait qu'aujourd'hui. Je ne suis pas avec mes gars, ou avec mon gang, pour fêter mes acquisitions. Non. Je suis dans son putain de lit. Pour ce qu'elle me fait. Et ma tête s'est courbée. J'étais incapable de me contrôler. J'en étais absolument incapable, de lui résister. Alors mes lèvres déjà chaudes ont trouvés son front. Elle a fermé les yeux pour profiter de moi. Et je m'en suis décollé. Elle m'a regardé de nouveau. Mais j'ai embrassé son petit nez. Et ses paupières se sont closes, pour me savourer. Et je me suis légèrement éloigné. Elle a gardé ses yeux fermés. Car je crois qu'elle m'attendait. Pour la posséder.

-Regarde moi Valentina.

Elle a obéit. Et finalement, je ne veux plus être assis. Alors je me suis rallongé. Avec elle toujours sur moi, mais j'ai tiré sur ses bras, pour faire glisser son corps, près de mon visage. Ses avant-bras se sont posés sur mon torse. Et j'ai croisé les miens dans son dos. Et comme pour la dernière fois. Ou entre elle et moi. C'était atrocement intense. J'ai tapoté mon menton de mon index. Et elle a compris. Et son menton s'est posé sur le mien. Et bordel que ça m'a fait vibrer de la tête au pied. Voilà. C'est ça qu'elle me fait. Trembler. Comme aucune putain de fille ne l'avait jamais fait.

Et son regard. C'est pour ça, qu'elle ne peut rien me cacher. Car ses yeux me disent tout. Et je ressens, tout cet amour. Et j'en veux toujours plus. Et ouais... Ouais. La vérité, c'est qu'elle m'a tout redonner. Et c'est un truc, que je veux posséder. A jamais.

Elle regarde mes lèvres. Toujours avec cette petite réserve. Qui me montre qu'elle est tellement, pure. Et ça me fait quelque chose. Au ventre putain. Qu'elle est en train de me chauffer comme un pompier. Je vais me répéter. Mais c'est ce qu'elle me fait constamment. Et il m'a fallu des mois et des mois pour le réaliser.

Et c'est elle qui pose ses lèvres gonflés sur les miennes. Juste, un baisé. Juste, nos lèvres qui se collent. Le temps de quelques secondes. Le temps de goûter ce qu'elle est. Le temps de la dominer. Et lui rappeler. Que ce qu'elle est. Est mien. Et voilà, mon putain de torse, qui à tremblé qui s'est crispé. Bordel, que j'ai envie de la baisé.

Son menton retrouve le mien. Et ses yeux verts retrouvent les miens. Et je sais, que je pourrais rester là. Très longtemps.

-Tu vas faire quoi, après? Me demande-t-elle, effleurant mes lèvres.

-Gérer mon business.

-Ça consiste en quoi gérer ton business?

-A gérer des business.

-Grâce à cette réponse magique j'ai une meilleure culture générale. Merci Preto.

Et on à pas pu s'empêcher de rigoler. J'ai senti nos ventres s'unir face aux vibrations de notre joie commune.

-Et moi? Me demande-t-elle après un léger silence.

-Et toi?

-Je resterais ici?

-Tu ne le veux pas?

-Ça ne me dérange pas... J'aime beaucoup ta mère. Et de toute façon, je n'ai nul part ou aller, rétorque-t-elle tristement.

-C'est chez toi ici.

Et elle baisse les yeux d'une gêne adorable. Elle me donne. Toute sa soumission. Et j'impose ma domination. Car Cœur parle pour moi. Et Cœur agit pour elle.

-Je... N'aurais, jamais pensé qu'un jour on puisse discuter comme ça...

Je ne réponds rien. Car moi aussi. Je n'aurais jamais soupçonné que Preto, puisse parler. Plutôt que cogner. Mais j'ai bien compris, qu'il fallait communiquer, avec cette poupée. Autrement, je l'a perdrais. Et je sais que je n'en ai pas envie.

Et j'ai envie qu'elle ne me lâche pas des yeux. Car mon vert me manque à chaque fois qu'il quitte mon bleu. Et je veux. Je veux ses yeux dans les miens. Car il me parlent de blanc. Et avec elle, ils me rendent orange.

-Lève les yeux, Hermosa.

Et elle le fait. Et voilà. Comme mon cœur est orange. Comme Preto est orange. Et comme c'est bon, d'être orange, quand je suis avec elle. Son menton sur le mien. Ses lèvres gonflées qui effleurent les miennes mouillées. Son souffle chaud qui se mélange au mien brûlant. Son âme blanche, dans la mienne orange. Et je prend, tout, ce qu'elle me donne. J'absorbe et j'aspire chaque parcelle de ses offrandes. Car elles sont ma plus grande et ma plus belle expiation.

Et son menton me quitte. Car elle s'est redressé. Et elle a appuyée sur ses avant-bras sur mon torse. Elle m'a fixé, avant de me dire:

-Parle-moi de Casey.

-Jamais, répondis-je bien trop sèchement.

Et son regard n'a pas changé. Et mon cœur à accéléré. Je n'aurais pas voulu être aussi sec, mais jamais, je ne parle de mon frère. Il est ma pire abomination. Et c'est un fardeau, que je ne compte absolument pas partager. Mais elle ne s'est pas vexé. Et Cœur s'est apaisé. Mais elle à persisté:

-De toi alors?

-Quoi moi?

-Comment tu t'appelles?

-Preto.

-Non... Je veux dire ton vrai prénom... ?

-Preto. Appelle-moi Preto Valentina. Car il est mort, celui que tu cherche. Il est même bien mort.

-Est-ce-que tu me le diras un jour?

-Probablement pas.

-Et pourtant c'est lui qui me parle.

J'ai arqué un sourcil. Et ses traits, étaient toujours emplis de détermination. J'ai vu. Et encore comme j'ai eu un coup de stresse. Car elle était en train d'entrer dans ma tête. Et bordel que je sais à quel point, elle seule sait le faire, sans que je n'en ai le moindre contrôle.

-De quoi tu me parles Valentina? Ne fais surtout pas ça. Ne me rappel surtout pas que je suis qu'un homme.

-Non... C'est pas-.

-Si. C'est exactement ce que tu es en train de faire. Et la vérité, c'est qu'il n'y a personne d'autre que Preto là dedans. Il n'y pas d'humain là dedans. Il y a un monstre. C'est comme ça et pas autrement. Alors, arrête moi tout-de-suite ce que tu fais là. Parce-que tu ne verras que ce qui a de noir en moi, et ce soir je n'en ai vraiment pas envie.

-Un monstre ne serait pas parti enterré ma famille, me lance-t-elle visiblement blessée.

-Bien-sur que si. Et Preto le monstre, à même fait de toi sa famille. Et être méchant ne m'empêche pas d'avoir des valeurs, et même les pires merdes prendront soin de leurs familles Valentina.

Et elle n'a rien répondu. J'ai senti sa blessure. Mais j'ai senti qu'elle ne voulait pas me l'a montrer. Et elle a finit par baisser les yeux sur mon torse. Et un de ses doigts. À commencé à tracer les tatouages de mon cou. Et j'ai du contrôler ce corps, qui est le mien, pour ne rien laisser paraître. Mais ses caresses m'ont fait atrocement frissonner. Elle ont fait fondre ce cuir grisé de dessins. Car sa peau est ma faiblesse. Sa douceur est la putain de faiblesse de ma chair.

-Mes couleurs préférées, sont le rose, et fushia, et le violet. Mais je crois que je préfère le rose. Je m'appelle Isabella Valentina Velasquez. Mais plus personne ne m'appelle par mon premier prénom. Mon anniversaire c'est le 16 mars, et j'aimerais bien savoir quand est le tien? J'ai toujours eu les cheveux longs, et j'hésite à les couper, peut-être un carré, ou mi-long, un peu comme ta mère. J'avoue que j'aime beaucoup me maquiller, et avec Paloma on aimait bien se faire belle dans ma chambre. Je suis une quiche en sport, alors ça ne sert à rien de me dire d'aller courir parce-que je ne viendrais absolument pas. Je ne sais pas chanter du tout, Paloma oui. Par contre je sais très bien danser. Paloma aussi. J'aurais voulu continuer mes études sur le commerce. Euh... Tu es le premier homme que je regarde. Que j'ai embrassé. Et, à qui j'ai consenti de te montrer mon corps. Et je crois que tu es celui que je trouve le plus beau à mes yeux. Peut-être tes yeux. Ou ton nez. Ou tes lèvres. Non, je crois que ce qui m'intimide le plus en faite c'est ton charisme, et comment tu t'impose dans une pièce. Comment il n'y a plus que toi quand tu es là. Et la loyauté et respect de tes hommes quand ils te regardent. Et j'aime tes cheveux noirs aussi. Et je ne peux pas m'empêcher de rire quand tu le fais, et ta fossette elle te rend... Bien... Euh, sexy.


Laissez-moi. Flotter. Car c'est ce que j'ai aimé.

Laissez-moi. Respirer. Car c'est ce que j'ai fais.

Laissez-moi. Le orange. Car c'est ce qui m'a éclairé.

Laissez-moi. Planer. Car c'est ce qui s'est passé.

Laissez-moi. Écoutez. Car tout est imprimé.

Laissez-moi. Apprécier. Ce que cette femme, me fait.


Car à jamais. Mon cœur est lié. Au sien.


Laissez-moi. Ma petite paix. Ma petite vie. Ma petite Valentina.


Laissez-moi.


Laissez-moi...


-Le 16 novembre, prononçais-je. Tu seras toujours Valentina. Et ne coupe jamais tes cheveux... Et... Continue à me parler de toi.

Et elle a continué. Elle a peur du noir. Le nounours qu'elle m'a lancé à la gueule la dernière fois dans sa casa s'appelle Polochon, parce-que Ariel est sa princesse préférée. Mais elle n'a jamais vu le film car ils étaient trop pauvre pour avoir accès à la télé. Elle est maladroite. C'était une bosseuse à l'école. La personne qu'elle admire le plus. C'est sa grand-mère. Et aujourd'hui c'est moi. Elle me trouve fort. Et parfois elle a peur de moi. Elle aime mon odeur, et elle n'arrive pas à croire qu'elle soit naturelle. Elle voudrait que j'arrête d'être un narco-trafiquant. Et elle me verrait bien travailler dans un garage. Et elle a rit quand elle me l'a dis.

Et elle a continué.

Elle a continué à me parler d'elle et de moi. A me faire rire, et trembler. Et j'ai tout copié dans ce cerveau. J'ai tout imprégné.


Je n'ai rien oublié.

Et surtout pas la sensation de paix. Qu'elle m'a fait.


Et quand sa joue s'est écrasé sur mon pectoraux.

J'ai compris qu'elle était fatiguée. Alors j'ai caressé sa tête. Pour la bercer.

Et sa dernière parole pour moi. À été:


-Je t'aime Preto.


Et je me suis laissé immergé.

D'elle.






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Point de Vue: Valentina.






Quand j'ai immergé, il faisait jour.

Et quand je me suis réveillée il faisait chaud.

Mais pas à cause du soleil. Il faisait chaud, parce-qu'un corps me réchauffait.

Alors j'ai ouvert les yeux. Et je suis tombée sur son torse gris de tatouages. Alors j'ai légèrement redressé la tête, et j'ai trouvé ses yeux. Clos. Et il dormait. Il dormait vraiment. Ses traits étaient tellement détenus. Ses traits étaient tellement agréables. Presque gentil. Adorable. Je ne sais pas combien de temps je suis restée là, entre ses bras à le regarder. Mais je sais que ça a duré assez longtemps. Tous les deux allongés de profil. Mes bras étaient croisés sur ma poitrine. Et je suppose que c'est lui qui me les as croisés comme un bébé. Ma tête sous son menton. Ses bras enserrant mon dos.

Et je n'ai pas pu empêcher mon doigt, de se diriger vers ses paupières closes. Et j'ai tracé leurs formes. Comme il a pu le faire pour moi. Il a les yeux légèrement étirés. Et ça ne fait que souligner plus encore sa couleur bleue.

Et j'ai senti ses mains, s'imposer plus encore sur mon dos. Et ses traits, revêtaient de nouveau ce masque. Le masque Preto.

Et malgré la douceur de son visage ce matin. Il n'en reste pas moins la froideur qu'abrite ce personnage. Il n'a pas ouvert les yeux. Mais je sais qu'il est réveillé maintenant.

Je me suis redressée. Enfin j'ai essayé, mais ses bras ne me l'ont absolument pas permit. Et lui a desceller les paupières. Mon cœur à vrillé. Et je l'ai trouvé tellement adorable. J'avais une envie atroce et irrésistible de l'embrasser.

Alors oui. Moi aussi j'étais une fervente dégoûtée des bisous du matin. Mais croyez-moi, quand je vous dis que quand c'est le cœur qui parle. Rien ne vous dégoûte. Et savoir qu'il venait d'immerger, ne m'a pas du tout rebuté. Je me suis même faite peur à me hurler dans ce cerveau à quel point, il est vraiment beau.

Mais son visage à changé, il s'est rembrunit. Et il s'est redressé avant moi. Vivement. Et j'ai froncé les sourcils. Et lui m'a tourné le dos, en s'asseyant sur le rebord du lit. Et j'ai détesté ce que mon cœur m'a fait. J'ai eu cette sensation de panique. Comme si tout pouvais basculer d'une seconde à l'autre. Alors j'ai osé demander:

-Qu'est-ce qui se passe Preto? Demandais-je nerveuse de son comportement.

Il a pivoté la tête. Plantant ses yeux dans les miens. Et même s'il ne souriait pas. Je sais qu'il se voulait rassurant. Il a détourné les yeux. Et à frotter son visage de ses paumes.

Et l'instant d'après il son torse s'est légèrement penché, pour allonger son bras vers cette table de chevet. Il a ouvert un tiroir. Et la réalité m'a rattrapé de plein fouet.

-Descend voir ma mère. J'arrive.

Il a prononcé ça, en fourrant un fameux glock 17, dans la ceinture arrière de son pantalon. Il s'est relevé, et il s'est avancé au fond de cette chambre, il a pris un t-shirt dans la commode près de la fenêtre. Qu'il s'est empressé d'enfiler. Et oui. Oui Valentina. Cet homme. Est un narco-trafiquant. Avec beaucoup d'ennemis. Avec beaucoup d'ennuis. Et donc, avec beaucoup d'armes.

J'ai essayé de cacher ma tristesse. Car l'espace d'une soirée. Il m'avait fait oublier tout danger. Je me suis avancée dans ce lit, vers la table de chevet. Et j'ai pris son téléphone. J'en ai jamais eu un comme ça. Avec écran tactile et toutes ces possibilités d'applications. Mais bon, je n'en avais pas vraiment besoin. J'ai appuyé sur le bouton pour que l'écran d'accueil s'allume.


7h34.


Je me suis levée. Et j'ai réalisé qu'il se tenait juste devant moi. J'ai levé les yeux pour le regarder. Et il m'a regardé aussi. Avant de se pencher pour récupérer son téléphone portable que j'avais laissé sur cette table. Il n'a pas reculé, il ne m'a pas lâché des yeux, mais moi oui. Et je me suis enfermée dans cette salle-de-bain. En me rappelant tout ce qui nous tournait autour. Ce danger, ce stresse constant. Ça m'a cavé.

Quand j'en suis ressortie, j'étais lavée et habillée. J'avais remis mon jean, et mon t-shirt gris. Et j'avais opté pour mon éternelle queue de cheval haute et serrée.

-Il y a un problème, demandais-je.

Preto me regarde. Mais ça ne dure qu'une seconde. Car ses yeux trouvent de nouveau la fenêtre. Et il m'a l'air en chasse. Son arme n'est plus derrière la ceinture de son pantalon. Elle est au bout de ses doigts. Et il tire légèrement le rideau. Il est plaqué contre le mur à côté de cette vitre. Et son visage me paraît beaucoup plus fermé qu'hier soir.

-Preto?

-Descend voir ma mère Valentina. Maintenant.

-Il est même pas huit heure du matin Preto. Ta mère doit sûrement dormir. Pourquoi tu es stressé comme ça?

-Descend. Dépêche-toi, me lâche-t-il en me menaçant du regard.

Je soutiens ses yeux. Mais je me rend bien compte qu'il ne va certainement pas détourner le regard. Et qu'au final, je me retrouverais bien en bas, avec sa mère, comme monsieur l'a ordonné.

-Je vais y aller tu peux arrêter de me regarder comme un taré.

-Cherche moi, tu as raison.

-J'ai toujours raison.

Et c'est presque imperceptible. Mais je suis sûre qu'il me sourit. Je souris timidement moi aussi. Ignorant les légères bouffées que sa joie me fait. Je baisse les yeux, en première. Et j'enfile mes chaussettes, avant de quitter cette chambre. Où Preto m'a l'air vraiment inquiet.

Je descend les escaliers rapidement. Et je vois Tia Alma assise sur le canapé du salon. Et je me suis figée l'espace d'un instant. Bordel que j'avais envie de me gifler. Preto à le don, de me faire tout oublier. Et là ce sont mes valeurs de pudicités qui se sont envolées. Parce-que l'espace d'un instant, pendant que ses lèvres prenait les miennes, la vérité c'est que je m'en fichais de tout ce qu'il y avait autour de moi. Sauf que cette femme était belle et bien là.

Je la rejoins. Le cœur en feu. Le cœur stressé et compressé. Et j'ai peur de ce qu'elle va me dire. De ce qu'elle va penser. En réalité, j'aurais préféré qu'elle ne sache pas que son fils et moi étions presque entrain de copuler à côté de sa chambre. Et mes principes prennent le dessus sur moi. Et j'avoue que j'ai honte. Honte de m'être laissée emporter sous le toit de cette femme.

-Bonjour, prononçais-je timidement en m'approchant du canapé.

Elle lève un sourcil. Et là je ne saurais vraiment pas quoi dire. Je ne sais pas ce qu'elle pense. Rien. Et j'ai rougis d'une honte atroce. Et elle tapote la place à côté d'elle.

J'ai approché, avec toute le petit courage qu'il me restait. Et mes fesses se sont posées sur ce canapé avec une certaine distance de sécurité pour le signifier tous mon respect malgré ma folie d'hier soir.

-Euh... Bonjour Tia Alma...

-Bonjour ma fille, me répond-t-elle en posant son magazine sur la table en marbre en face, tu as bien dormi?

J'ai eu deux émotions. La première, c'est le bonheur de l'entendre m'appeler sa fille. Alors j'ai compris à quel point elle m'appréciait. Et ça m'a fait tellement de bien. La deuxième, c'est la honte la plus grosse de toute ma vie. Parce-que je priais pour qu'elle ne pense pas à ce que moi je pense! Et putain que j'espère qu'elle n'a rien entendue!

-Oui... Et toi Tia?

-Bien, merci Valentina.

Un léger sourire habille ses lèvres. Et creuse ses fossettes.

-Viens.

Elle m'ouvre ses bras. Et j'ai une intense bouffée de joie qui m'imprègne quand ma tête s'écrase sur sa poitrine, et que mes bras l'enserrent. Un truc incroyable. Comme une mère et sa fille. Comme ma famille, qui me chérit. C'est doux. C'est chaleureux. Et la tout-de-suite j'aimerais que ça ne cesse jamais.

-Merci, me dit-elle.

Je relève les yeux vers elle, s'est bras me cajolent, et je ne comprend pas pourquoi.

-Mais pourquoi Tia?

-Ça faisait longtemps, que mon fils n'avait pas rit. Et ça m'a fait du bien de l'entendre comme ça.

J'ai baissé les yeux. Parce-que même si ma joie était palpable, le meilleur, c'était à quel point mon sang s'est imprégné dans mes joues. Là, tout-de-suite, je suis probablement la tomate la plus rouge de cette galaxie. Et même si j'aurais voulu lui répondre j'en aurais été absolument incapable, parce-que putain de merde, elle nous à entendu! Mais à quel point? Putain. Non. Non. NON! Mon cœur m'a fuit, tous mes organes m'ont fuit, il ne restait plus que Valentina et sa honte!

-Je t'avais dis, que tu serais parfaite pour lui. Et mon fils est dur ma fille. Mais je crois, qu'il a cédé il y a bien longtemps déjà. Enfin. Il n'y a que toi qui le sait ça. Prend soin de lui. Et prend soin de ma fille. Ils vont de paire mes jumeaux. Ça implique de prendre soin de Ruben aussi, mais bon lui, je crois qu'il se débrouille très bien tout seul. Et pour mon fils, il aime-.

Il aime?

Je relève la tête de sur sa poitrine.

Et mes yeux trouve le sien.

-Il aime quoi? Demandais-je tout-de-même, malgré l'image qui défilait sous mes yeux, et en sentant mon âme, s'arracher de mon corps, en sentant mon souffle se rompre, en sentant une déconnexion entre moi et la terre.

-Il... I-.

-Tia? Il aime quoi?

-Aim-. E... Il-. A-.

-IL AIME QUOI!? IL AIME QUOI! TIA!? IL AIME QUOI!

Et j'ai hurlé. J'ai hurlé quand elle s'est écrasée sur mon buste. J'ai hurlé. Toute ma douleur je l'ai hurlé comme une possédée. Je posé mes mains sur son dos encore chaud. J'ai caressé son dos encore chaleureux. Ses cheveux s'alignaient sur mes bras. Je voulais qu'elle sente que j'étais là. Que j'allais rester avec elle. Que je ne l'abandonnerais jamais. Je voulais qu'elle ressente tout ce qu'elle m'avait déjà généreusement donné. Et voilà que mon corps se creusait. Et je n'arrivais plus à respirer. Car lourde était mon supplice. C'était abominable, comme je sentais mon corps tanguer, voguer dans une eau qui donnait la nausée. J'ai eu chaud, j'ai eu la migraine en une seconde. Il fallait que je vomisse. Il fait que mon cœur me soit mon lourd à assumer. Mes mains ont tellement tremblées. Mes dents ont tellement tremblées. Et j'hurlais. J'hurlais de peine. Et mes larmes n'ont pas tarder. J'ai éclaté en sanglot, et ça à été la pire peine depuis bien longtemps. Le même déchirement que pour mi Abuelita, pour mi Tia, pour Paloma. Mon Dieu que j'avais mal. Tellement mal. Mon Dieu non... Non! NON!

-OH MON DIEU! Hurlais-je d'une peine insoutenable. NON! TIA! J'T'EN SUPPLIE! TIA!

La seconde qui a suivit. J'ai senti mon corps atrocement retombé sur le sol. Mes fesses se sont brutalement écrasées sur le sol, mais je n'ai même pas sentie la douleur, car celle de mon âme était bien plus atroce à encaisser. Mon corps à glissé, pour contourner follement ce canapé. Et la première chose que j'ai vu, dans l'encadrement de cette porte.

C'est un brun. Avec les yeux noirs.

Un Brun. Celui dont le visage parait tellement serein.

Un brun. Le même qui m'a obligé à tuer pour la première fois.

Un brun. Le même qui a tranché le ventre à Preto. Qui a enlevé Bianca, qui m'a séquestré un mois durant. Qui m'a battue. Comme jamais on me l'avait fait avant.

Et j'ai eu d'atroces frissons.


En voyant l'arbalète qu'il tenait en joug sur nous.

Son arbalète.

D'où est sortie la flèche qu'il a planté. Dans l'œil de mi Tia Alma.

L'arbalète qui vient de tuer.

Mi Tia.


Et l'instant d'après je ne l'ai plus vu.

Mais ce que j'ai vu m'a fait criser. Bien plus encore.

J'ai vu la douleur d'un homme noir.

Et c'est la pire image qu'il m'est été donnée de voir.


La douleur de Preto.


Il est à quatre pattes. Il mord ses lèvres. Il a crispé ses yeux. Et j'ai la sensation d'entendre son cœur me parler. Je l'entends me hurler. Comme c'en ai finit de lui.


Et maintenant.

Il sera pire qu'avant.


Je réussis à poser ma main sur son dos. C'était instinctif. Mais il ne me regarde pas. Il ne me regardera pas. Car là. Je crois qu'on vient de l'achever. Il pose les fesses sur les talons, et son visage est tortillé d'une crispation de douleur. Il souffre. Le martyr. Physiquement, et moralement. Et rien. Rien. Ne comblera ça. Rien. Car noire est sa douleur. Noire est sa peine. Et noire sera le liquide dont il se couvrira pour s'apaiser. Et son arme qui n'a pas quitté sa main suit son bras qui dépasse maintenant du canapé. Il s'est rageusement retourné. Je ressens toute sa colère! Toute sa haine! Toute sa peine! Toute sa noirceur! Et j'ai eu tellement peur.

Pour lui.

Pour ce qu'il va devenir.

Une flèche passe pile là où sa tête dépassait. Il se baisse dans un réflexe qui lui sauvera la vie aujourd'hui.

-Allons! Allons Preto! Sort de ta piaule!

Angel...

Et Preto abat son poing sur le dos du canapé. Il mord tellement ses lèvres que je crois qu'il pourrait en saigner! Et ses yeux ne m'ont jamais fait autant de mal que là, tout-de-suite. Cette fois-ci, je palpe, à même l'air, comme ça se creuse ce cœur. Mon Dieu, que sa douleur m'est insupportable. Mon Dieu!

-Preto. Ah... Je dois toujours te dicter le scénario à toi hein!?

Preto semble hésiter. En faite non. Je sais pas. Il regarde tout autour de lui. On dirait qu'il fait un inventaire de toute cette maison. Il bouge dans tous les sens, il se met sur ses genoux, il se rassoit. Il veut se retourner, mais il a chaque flèches lancées il se baisse. Et moi je ne sais pas quoi faire pour l'aider... Je ne sais ps quoi faire pour l'apaiser. Pour le libérer. Et mi Tia...

Encore une vie.

Bianca...

Oh Bianca... Comme tu vas avoir tellement mal Bianca... Oh Bianca.

Encore une fois, Preto écrase son poing brutalement sur le sol. Il le fait plusieurs fois, à s'en faire saigner les articulations face à la puissance de sa douleur. Il pince ses lèvres tellement brutalement. Et je sais qu'il veut se faire du mal. Pour évaporer tout ces supplices au fond de lui. Et perdre sa mère. Est bien la pire chose qui aurait pu lui arriver. Mon Dieu. Que c'est comme si cette pièce ne tournait plus qu'autour de son désespoir gris de tristesse. Gris de peine. MON DIEU!

-Bon, prononce Angel dont les pas se rapprochaient, je préfère t'annoncer la couleur hein. La maison est bien encerclée. Tous les sales gardes sont mort. La bonniche aussi, Il n'y a plus que toi, moi, et la puta!

Preto m'a subitement saisie par le col. Pour que je me rapproche de lui. Et ses yeux brisés, ses yeux rouges, d'où les larmes ne couleront pas. Ses yeux qui me sont d'une douleur que je ressens deux fois plus intensément dans mon cœur. Sa tristesse lourde me regarde. Et il me chuchote.

-Sauve-toi.

Sa voix est rocailleuse, brisée, sa voix est basse car j'ai l'impression qu'il l'a perdu. J'ai hoché négativement la tête. Et je crois qu'Angel est juste derrière le canapé.

-Je t'en supplie, m'articule-t-il lourdement, sauve-toi Valentina.

-Mon tout petit Preto. Putain que ça m'fait chier d'avoir buté cette petite dame. Elle était pas mal!

Et on entend le son lourd, d'un corps qui s'est étalé sur le sol. Le corps de mi Tia. Le corps de su madre... Angel joue du corps de ma famille.

Et nos yeux ne se sont pas quittés. Il n'a pas lâché mon col. Mais j'ai vu comme ses yeux rougissaient. Mais comme jamais ses larmes n'allaient couler. J'ai vu comme lentement ses sourcils se sont tortillés de mauvais et de malheurs. J'ai vu comme il a cessé de respirer, comme il à pincé ses lèvres de déchirement. Et sans jamais, que bleu quitte vert. Alors j'ai craqué. J'ai pleuré. J'ai pas pu résister. Car ce qui s'est cassé dans son regard est en train de m'enterrer.


Mais...

Savez-vous, ce qui est plus dur à accepter?

C'est que Preto est en train de me regarder.

Pour me rassurer.

Pour m'apaiser.

Pour me dire que tout ira bien.

Alors que c'est lui qui est brûlé.



-Isabella! Oh! Mais bordel que tu chiales toujours au mauvais moment toi! Preto je préfère t'annoncer notre petit programme de la journée. Je vais t'attraper. Je vais bien finir par le faire. Et de toute façon tu ne peux pas sortir de cette merde. Demande toi, pourquoi? Hum... Je vais répondre! Par amour pour ma petite Isabella! Tu es venu ici, tout.seul. Pour revoir ta petite putain. Et te voilà fait comme un rat! Pas de roux, pas de connard au long cheveux, pas de jeunot au yeux bleus pour t'aider. Tu.es.tout.seul. Et moi j'ai une quarantaine d'hommes. Sur les toits, partout autour de cette piaule. Prêt à tirer! Tu as oublié que tu avais beaucoup d'ennemis, et de très puissant, qui m'ont dégotés cette petite adresse. C'est fou hein. Ce que ça fait d'aimer hein Preto. Alors Profite de plonger tes yeux dans ceux de ta petite poupée. Parce-que je t'ai attrapé. Je vais t'attacher. Et tu vas me regarder, la violé. Et je laisserai tous mes hommes passer. Tous... Et après quand on l'aura tous troué. Je te demanderais de lui faire l'amour devant nous tous. Sous nos yeux. Et je demanderais d'essayer de la posséder de nouveau. Et quand ta bite la pénétrera, tu sentiras comme il y en a déjà tellement eu dans le cul, qu'elle ne reconnaîtra même plus la tienne. Et la peut-être que je te buterais.


Il est devant nous.

Angel est juste devant nous.

Il s'est même baissé.

Et il a même mis sa main sur l'épaule de Preto.


Mon cœur est en chute libre. Mon corps est en chute libre. Vous connaissez ce vide. Ce que l'on ressent, quand on a atteint l'apogée du fond de l'eau sombre. Ce que l'on ressent quand la mort sera tellement douce face à la vie. Car c'est ce que je sens dans mon cœur. Ce vide. De ce que les mots d'Angel font dans nos âmes... C'est du désespoir.

Mais nos yeux ne se sont pas quittés. Bleu dans vert. Et j'ai l'impression qu'il est tellement désolé. Qu'il m'hurle de le pardonner. Qu'il m'hurle comme il ne voulait pas m'infliger tout ça. Et je secoue négativement ma tête. Pour lui dire qu'il ne doit pas s'excuser.

-Je te pardonne, prononçais-je accompagné de larmes silencieuses qui coulaient sans que je puisse les retenir.

Et Angel rigole, à pleine gorge. Et Preto me semble tellement plus apaisé. J'en sais rien...

-Crois-moi HERMOSA! Tu ne lui pardonneras pas quand on te baiseras!

Et il grogne. Car Preto l'a asséné d'un coup de poing violent dans le visage. J'ai sursauté. Et cette fois-ci Preto va tirer. Il braque son arme sur le crâne d'Angel. Le coup part mais Angel l'a esquivé de justesse en s'écrasant violemment au sol. Je fulmine, et mon âme aspire la vie pour garder espoir. Preto à l'effleurer son oreille. Et il va recommencer à tirer, mais l'instant d'après c'est moi qui hurle, car je sens mes cheveux être tirés. J'hurle de peur et de douleur. Et mon Dieu que mon cœur, mon cerveau agissent pour moi. Tous mes organes mettent tout en place pour qu'on vive. Preto m'a regardé comme s'il était détraqué. Il se lève follement pour venir vers moi, il tend son bras, vers l'homme qui me tient, et en même temps qu'Angel assène plusieurs coups violent dans les côtes de Preto. Le coup part, mais n'atteint pas cet homme. Alors je sens mon corps glisser. Et je regarde dans un élan de courage. Et je réalise que l'homme qui me tire. Je crois l'avoir déjà vue lui aussi. Lors de leur réunion à Gran Hotel Ciudad de México. Il était là, de même que l'American qui m'a drogué, que Skander, qu'Angel, que Miguel. Et là je comprends. Que derrière nous, il y a une masse d'ennemis dont ont est pas prêt à subir les conséquences. Et quand je dépasse ce canapé. Il n'y a plus, juste Angel, et ce gars. Non... Comme Promis, il y en a une vingtaine, une trentaine, une quarantaine qui pénètre cette maison. Et quand mes yeux se rivent de nouveau vers Preto. Il est entrain de se battre avec Angel. Et je vous dirais simplement, comme mon cœur se meurt.

Mais il faut dire la vérité.

Preto a vingt-quatre ans.

Angel doit en avoir une quarantaine.

Et vous savez je ne suis pas sportive. Mais je sais quelque truc. C'est qu'avec l'âge. On acquiert en puissance.

Preto est rapide, mais face à Angel, il n'a pas la même puissance.

Angel est puissant. Et il a tout de même, malgré son âge, il garde une certaine rapidité.

Et j'ai senti comme Preto s'est amoindri. Car c'est sa mère que l'on à pris. Alors, ses réflexes sont plongés de peine.

Et moi je ne sens plus de Pression sur mes cheveux. Car c'est au dessus de moi que l'ombre se crée. Et je relève les yeux. Il y a une dizaines d'hommes autour de moi.

J'imprime chaque visage. Chaque cicatrices. Chaque traits. Chaque expressions.

Et voilà que mon cerveau continue à travailler pour moi. Il ventile ses poumons. Il fait tellement pomper ce cœur, que j'en souffre. Et la j'ai peur. Tellement peur de ce qu'il va se passe. Alors je recule sur mes fesses en m'aidant de mes paumes. Je ne vois plus Preto. Car ils m'entourent. Les diables m'entourent. Ils m'entourent. Ils vont me posséder. Et qu'est-ce que mon Preto. Mi cariño pourra faire pour moi?


Je vais souffrir Preto.

Mais tu me l'as déjà dis. Tu m'as Prévenue.

Mais cette fois-ci.

Je te jure devant Dieu.

Que je te pardonnerais pour ton Monde.

Je te jure devant Dieu.

Que je mourrais, sans que ton cœur en souffre.

Je te le jure, mi cariño...


Et ma main touche quelque chose par terre. Et malgré mes larmes. Que je laisse couler car je suis incapable de les retenir. Je m'empoigne de ce stylo. Juste un stylo. On verra ce qu'un stylo, et Valentina peuvent faire.

Et je remarque que l'on m'appelle.

En faite, j'avais cessé d'entendre. J'avais cessé d'écouter.

-VALENTINA SAUVE-TOI! BARRE-TOI!

Et je l'entend. Je sais qu'il est en train de se faire massacrer j'entends. Maintenant j'entends. Tous ses grognements. Toutes ses douleurs. Et je ne sais pas combien d'hommes doivent lui faire tellement de mal. J'en sais rien mais je sais qu'il souffre le martyr.

-Je ne partirais pas sans toi... Murmurais-je.

Et une main s'approche de moi. J'arrache sa chair de mon stylo. Il hurle. Et mon pied s'écrase sur un entre-jambe.

-LA PUTA S'EXCITE! Hurle un homme en souriant d'excitation comme ils le font profondément en enfer.

-PRETO! A L'AIDE!

Je sais que peut-être, tu ne pourras rien faire pour moi...

Mais je sais... Je sais aussi.

Comme tu es noir. Quand tu es en colère.

Je sais, comme tu es fort.

Quand tu te laisses posséder par tes démons. Je le sais.

Et je sais...

Oui, c'est triste. Mais je sais. Comme c'est ma douleur qui te nourris. Qui te pourrit, au point ou elle te donne une force surhumaine.

Je le sais. Puisque c'est ce que tu as fais quand Miguel as essayé de m'arracher le cœur.


Tu t'es pris des coups de couteau. Devant mes yeux. Et tu n'as rien senti. Tu as même pu m'extirper de cette enfer. Tu as même pu courir. Et me sauver. Pareil pour Angel. Dans cette cage d'escalier à l'hôpital. Tes pupilles étaient tellement noires. J'en ai eu atrocement peur. Et je te hais. Quand tu es comme tel... Enfin non... La vérité, c'est que même ce diable en toi. Je l'ai aimé. Je l'accepte... Alors je vais te donner, ma douleur. Je vais te montrer comme j'ai mal. Comme j'ai peur. Car je sais. Que tu seras possédé. Et peut-être, que ça nous sauveras tout les deux.


-PRETO! JE T'EN SUPPLIE ILS VONT ME VIOLER! PRETO! JE T'EN SUPPLIE! VIENS!

Et je pleure. À en suffoquer. Je pleure a en crisper les yeux. Je pleure à en faire souffrir ce cœur. Ses organes. J'essaye de me défendre. Mais maintenant, c'est des mains sur mes jambes. Sur mes cuisses que je sens. Alors je hurle! J'ai crié tellement fort, que ça m'a brûlé les cordes vocales. On tire mon t-shirt. Et je croise mes bras de toute ma force sur ma poitrine pour ne pas que l'ont me l'enlève. Et j'ai peur. J'ai tellement peur que j'en tremble de froid. Je me sens mourir et m'enliser. Je me sens perdre qui je suis. Alors je hurle pour qu'il m'entende. Car peut-être que ça nous sauvera?


Mi cariño.

Mi cariño.


Il faut que tu entendes nos douleurs.

Mes cris de douleurs.

Car c'est sur mon corps que leurs mains sont.





Mi cariño.

Mi cariño.


Il faut. Que tu laisses, Preto revenir.

Et faire de toi.

Sa marionette.





Mi cariño.

Mi cariño.


Et je suis désolée de te demander, d'éveiller ce qui effraie.

Mais je sais, comme tu es fort, quand tu es noir.

Alors, il faut que tu m'entendes, mi cariño.





Mi cariño.

Mi cariño.


Alors je cri ton nom.

J'appelle. Pour que tu te réveille.

Ecoute ma voix. Et j'espère que tu me pardonneras d'avoir fait ça de toi.


Si tu m'entends?


Tu m'entends?











Et il m'entend.

Preto m'entend.

L'âme noire m'entend.

Armure noire m'a entendue.

Cage d'acier. Cage démoniaque. Cage méchante m'entend.

Et après plusieurs coups de feux. Un homme s'écroule sur moi. Et m'asperge de son sang. Car sa gorge est trouée d'une lame. Je le pousse en gémissant d'affolement. Et maintenant les hommes se sont tournés. Et ça tire, ça tire! Et je me demande ce qui se passe.

Et la seconde qui suit. Je comprend.

Ses boucles sont rouges. Son visage est tuméfié de rouge. Tout son corps est rouge. Et ses yeux sont noirs. Voilà.


Démon est là.


Et c'est impressionnant. Ce que je vois est impressionnant.

Il est puissant. Et atroce. Il passe d'hommes en hommes. Et il se protège des balles en tenant le corps mort d'un homme. Il lance des couteaux. Sans jamais rater sa cible. Et autour de moi. Ils tombent tous. Et j'ai l'impression, que Preto n'est plus un homme. C'est une machine a tuer. Et il m'a bien dis. Que celui qui se cachait dans son cœur était mort. Et le voir comme ça m'a fait croire en ce qu'il m'a dis. L'espace d'une seconde. Car maintenant c'est le monstre qui est là.

Au sol je trouve une arme.

Et voilà que ma gorge se serre. Mais il ne s'en sortira pas tout seul! Je vais me détester pour ce que je vais faire. Mais je vais tuer.

Et mon arme se dirige devant les hommes qui m'ont tournés le dos devant moi.

Et je tire.

Je tire.

Tire.

Tire.

Quatre fois.

Quatre hommes.


Neuf. Hommes. Valentina. A tué neuf hommes au total.


Et mon Dieu.

Que le poids des âmes. Et atroce à encaisser.

Je tremble, et j'ai vomis immédiatement. Je crache. Et mon corps se fait soulever.

Pas besoin de vous dire. Ce que mon corps me fait. Car il est libéré. Et je me sens secouée par sa course effrénée. Je me sens emportée. Avec l'explosion du bruit des balles derrière nous. Qui nous menacent, et qui nous disent, que si elle nous touchent. C'en ai finit de nous. Et avec la décadence autour de nous. Avec les hommes qui nous suivent.


On part.


Et comme toujours. Mes bras se croisent sur sa nuque. Mes jambes encerclent sa taille. Ma tête trouve refuge dans son cou.

-Ne tire plus.

Sa voix est atroce. J'ai l'impression qu'un autre me parle. Et quand je retire ma tête de son cou pour le regarder. Ce n'est pas un homme que je vois.


C'est Preto.


Pupilles noires. Souffle des enfers. Narines dilatées de colère. Les traits rembrunit de haine. Le visage rouge de sang en train de sécher. Et son torse qui se soulève, pousse désagréablement le mien.


Voilà. Haine. Lorsqu'elle est humaine.

Voila Peine. Lorsqu'elle n'est pas vaine.

Voilà Plaie. Lorsqu'elle est vraie.


Et une porte s'ouvre. Brutalement mes pieds trouvent le sol. Ça m'a fait atrocement mal. Et Preto m'a simplement relever de sa poigne. Il est bien trop noir pour voir qu'il m'a fait mal, mais je ne vais absolument pas me plaindre. Car voyez où sa noirceur nous a mené. Elle nous à sauvé. Encore une fois. Alors mon cœur se serre de tristesse pour lui. Mais je saurais toucher son cœur pour qu'il revienne.

Il m'incite à le suivre en courant. Nous sommes dans une cour arrière. Que je n'avais jamais vue. Elle semble déserte. Mais pas la seconde qui suit. Car Angel débarque avec des dizaine d'hommes. Il est derrière nous. Et ça tire. J'ai mis mon arme en joug. Mais Preto m'a fait baisser mon arme férocement. Il tire à ma place. Et on à atteint un véhicule déjà. Et il a jeté mon corps côté conducteur, et je me suis rapidement glissé sur le côté passager. La seconde qui a suivit. Sous le bruit des balles. Sous le cri des hommes. Ont est partis. Et le véhicule avait une puissance monstre. Preto vérifiait ses angles morts, ses rétros comme un taré. J'ai attaché ma ceinture. Et lui aussi. Car la vitesse nous tuerais si on venait à avoir un accident. Et ça risque d'arriver.

Car le cortège de véhicule qui nous suit est atroce. Et au loin je vois. Que ça brûle.

La maison de mi Tia brûle...

Ça maison magnifique.

Magnifique tu es ma Tata.

Et dès le premier jour. Tu m'as accepté.

Même si j'étais bien trop aveuglé par ma colère pour le voir. Tu as pris soin de moi, dès que tu m'as vue, Tata. Mi Tia. Mi Alma.

Et je remercie Dieu de t'avoir rencontré. Tu m'as donné. Tout ce qu'il me fallait. En un mois. Tu m'as donné, comme l'amour d'une madré. Tu m'as accompagné à mieux encaisser. Car tu m'as montré comme dans tes yeux tu gardais de lourds secrets. Et comme, avec toute ta dignité. Tu les assumais. Tu es la femme la plus forte que j'ai rencontré. Et je regrette de t'avoir mis en danger...

Mi madré...

Et le corps de Preto se mouve. Je rive mes yeux sur lui. Sur ce corps meurtri de douleur.

Son bras s'allonge dans la boite à gants devant moi. Et il en extirpe deux grenades. J'ai a peine écarquillé les yeux. Il en dégoupille une rageusement de ses dents en crachant le métal. Main droite sur le volant. Main gauche, balance la première. Et la première explose. Dans un fracas horrible. Je ressens toute sa tension. Toute sa colère. Tout son sang brûlant.



Toi.

Mi cariño.

Tu m'as encore sauvé.

C'est toi et moi.

Pour l'éternité.

Mi cariño.


Il dégoupille la seconde. Et je vois des motards maintenant. Le bruit de leurs engins nous parviennent comme la menace d'une mort certaine! Ses yeux sont toujours aussi noirs. Son souffle toujours aussi rude. Et j'ai l'impression que tout s'est rembrunit chez lui. Tout est noir. Sauf le sang qui sèche sur son corps. Et cet état m'effraie tellement. Mais c'est moi qui lui ai demandé de colérer... C'est moi. Pour qu'on se sauve... Car moi je ne suis pas assez forte. Toute seule...

Mais lui. Oui.

Et la deuxième grenade sort de cette voiture.

Et cette fois-ci. Pour une raison que j'ignore. J'ai regardé sa course.

Elle à ricoché. Deux ou trois fois. Et la moto noire. S'est approchée. Et c'était tellement ralentie. Elle s'est mis en roue arrière. Elle s'est dressée, et à roulé sur une seule roue. Et le motard a ramassé cette bombe. Et il l'a lancé.

Sur nous.

Et j'ai seulement sentie la main de Preto sur mon ventre. Rien d'autre. Car Cœur s'est tu. Et Cerveau aussi.

La seconde qui à suivit. On planait.

J'ai crispé les yeux pour ne pas voir l'impact.

Et on s'est écrasé.

Ça à claqué. Ça à été horrible.

Et moi j'ai sombré. Et mes yeux se sont fermés.

Avec sa main sur mon ventre. Qui a voulue me protéger.

Mais elle m'a quitté. Car il a du sombrer lui aussi.



__



J'ai rouvert les yeux. Car mes jambes m'ont chatouillés.

Mais c'était liquide.

Alors j'ai vu flou. J'ai eu du mal a comprendre. Mais je crois que le son m'a fait comprendre. Le son des flots. Le bruit de l'eau. Et j'ai écarquillé les yeux.

Et j'ai eu un haut le cœur atroce! J'ai eu quelque chose de terrible en moi! C'était absolument étouffant insupportable. Et immédiatement, ma main à trouvé son bras. Et je sais que je ne peux plus contrôler ma respiration.

Il faut absolument qu'il se réveil. Il faut absolument que quelqu'un nous aide. Car voilà. C'est au fond d'un fleuve que l'on s'est écrasés. Et l'eau monte dans cette voiture. Et je n'arrive plus à réfléchir. Car ma crise d'angoisse arrive. Mon cœur vrille, et je sens comme mes mains fourmillent et se paralysent. J'angoisse de cette mort lente. Cette mort bleue! Cette mort atroce coincé sous l'eau.

Et je crois que mon souffle saccadé l'a ramené. Car je sens son bras bouger. Difficilement, je le regarde. Immergé. Il fronce les sourcils. Sa tête se mouve. Il chancelle. Mais ses yeux finissent par papillonner.

-Pr... Pret...

Et je vois son torse se gonfler. Il ouvre les yeux. Son regard se rive sur l'eau. Qui monte sur nos jambes. On est noyé jusqu'au hanches maintenant. Et on est profondément enfoncé dans l'eau. Alors c'est rapide. La montée est rapide. Et la bulle d'air qui nous sauve pour le moment ne va pas durer. Et moi je n'arrive plus à respirer. Je cherche ses yeux. Car il n'y a que lui qui puisse m'aider. Et je me sens tellement ridicule d'avoir autant besoin de lui. Alors qu'il vient de perdre sa mère. Alors qu'il porte tellement de douleur. Alors qu'il souffre bien plus que moi. Alors qu'il vient encore de me sauver la vie. Je me sens tellement mal. De me reposer toujours autant sur lui.

Et ses yeux... Enfin se plongent dans les miens. Et ils redeviennent doucement bleus. Son bleu le plus royal. Le plus magnifique. Et j'essaye de m'accrocher à ce qu'il me donne à travers ses iris pour respirer. Mais l'eau monte. Et elle est sur nos ventres maintenant.

Sa main agrippe la mienne.

-Calme-toi Valentina, me demande-t-il d'une douceur qui pourrait faire taire un bébé qui a faim. Mais moi je n'ai pas faim, j'ai peur de mourir et l'eau est sur nos côtes.

-J... J'ai... peur... Articulais-je difficilement avec mon souffle en saccades atroces.

-Je sais ma Princesse. Je sais. Fais comme moi, m'indique-t-il en inspirant et expirant.

-J... J'ar...

Et j'ai pleuré. Car j'étais incapable de respirer. Et Preto a essayé de retirer sa ceinture. Sans succès, puis la mienne. Sans aucun succès. Et l'eau est monté sur ma poitrine. Et je suis devenue incontrôlable.

-Calme-toi Valentina on va sortir de là. Mais calme-toi. Je sais que tu as peur. Mais je ne te laisserais pas mourir comme ça. Respire doucement. Ne laisse pas tes crises d'angoisses t'empêcher de prendre l'air qui reste.

J'ai hoché et la tête. Et sa main dans la mienne veut m'apaiser. Et elle m'a apaisé. Alors j'ai fais comme lui. Comme il me le montre. Il a pris le temps. Malgré le danger, malgré l'eau sur nos cou. De m'aider à s'aligner sur sa respiration. Il inspire. Et je fais de même. Il expire par la bouche. Et j'ai fais pareil. Et ses yeux me donnent tout ce qu'il a. Ses yeux brisés veulent tout de même m'aider. Et je n'ai fais que l'aimer plus encore. Ça m'a enivrer. Ses mains se sont posées sur ma nuque. Et il m'a fixé, j'ai oublié cette eau. Et il a respirer pour nous. Il donner toute sa vie. Juste pour me calmer.

Et on a relevé nos têtes. Car l'eau à submergé nos mâchoires. Enfin la mienne en première. Car moi je suis beaucoup plus petite que lui.

-Respire ma princesse. Je suis là. Je suis avec toi. Respire... Prend ce que tu peux.

J'ai hoché la tête.

-Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime, prononçais-je avec tout l'amour dont j'étais capable.

Et je m'en fichais de le lui avouer pour la cinquième fois en quelques heures. Je sais qu'il avait besoin de l'entendre. Et moi ça me fait un bien fou de le lui avouer. Car il acceptait, et prenait tous mes sentiments. Et ça me suffisait. Alors maintenant qu'il avait réussit à me calmer j'ai pris une grande inspiration. Et l'eau ma submergé en première. J'ai plissés les yeux. Preto devait avoir quelques secondes de plus pour respirer. Mais j'ai sentie des mains sur mes joues. Alors j'ai ouvert les yeux. Et j'ai vu qu'il avait plongé avec moi.

Et j'ai encore eu envie de pleurer.

Mon Dieu que je l'aime.

Mon Dieu qu'il m'a suivit sous l'eau. Juste pour le pas me laisser seule. Alors qu'il aurait pu respirer un peu plus. Juste quelques secondes de plus qu'il a perdue. Pour moi.

Et Preto me lâche. Car il cherche quelque chose pour nous libérer. Il cherche. Et moi je commence déjà à suffoquer. Je cherche avec lui. Dans la boite à gants. Partout. Sous mon siège. Quelque chose. Et j'ai déjà laissé laisser l'air s'échapper. Car je suis incapable de résister à l'eau.

De nouveau. Ses mains, sur mes joues. Ses yeux. Et pour la première fois. Son regard...

Son regard était. Magnifique. Il m'a donné quelque chose. C'était euphorique. Il m'a donné quelque chose. Je l'ai senti dans ses yeux bleus. Comme ce qu'il m'a transmit m'a guérit. Et il a collé ses lèvres aux miennes. Mais ce n'était pas pour m'embrasser... Il m'a donné sa vie. J'ai sentie mes poumons se gonfler d'oxygène. Je me suis sentie revenir. Pendant que lui partait. Je me suis sentie vivre. Alors que lui était entrain de mourir.


Et j'ai détesté ça.


Il a décollé ses lèvres et ses mains de moi. Et la seconde qui a suivit. Devant ses yeux. Un épais bout de verre est passé. Il l'a suivit du regard. Et il s'en ai emparé. Et la seconde suivante, c'était ma ceinture qu'il était en train de déchirer. Mais je l'ai supplié, de mes mains sur ses bras forts, de se sauver lui d'abord. Mais il n'en a rien fait. Il a coupé. Avec toute la rage qu'il lui restait. Et je l'ai vu s'amoindrir. Et l'ai vu rejeter tout ce qu'il lui restait. Je l'ai vu suffoquer, pendant que ma ceinture cédait. Et que moi je pouvais encore résister. Parce-qu'il m'avait tout donné.

Et il s'est arrêté.

Car ses yeux bleus se sont fermés. Emportant mon âme.

Et son corps s'est mis à flotter. Retenu par la ceinture. Et j'ai essayé de le faire revenir. Mais il m'avait tout donné. Et je savais que je ne pouvais pas gâcher son sacrifice. Je savais qu'il fallait que moi je le sauve. Alors j'ai déchiré ce qu'il restait. Et je me suis extirpée par l'ouverture du pare-brise qui était totalement explosé. Il fallait que je remonte. Et ça m'a fait tellement froid dans le corps de le laisser là. Ça ma cavé. Mais si je ne respirais pas. Alors il m'aura sauvé pour rien. Et on mourra tous les deux.

Alors je suis remonté. Et j'ai remercié Paloma d'avoir insisté pour m'apprendre à nager. Je l'ai remercié là où elle était!

Et je suis remontée. J'ai craché mes poumons. J'ai toussé. C'était horrible. Mais ce qui était encore pire. C'est ce qui m'attendait sous mes pieds. Alors j'ai fais comme il m'a dis. J'ai inspiré, tout ce que je pouvais. Et j'ai replongé.

La voiture était là. En bas. Je me suis enfoncée. Avec mon cœur qui me menait. Et mon cerveau lui aussi voulait qu'on s'enfonce. Mon cerveau m'aidait à m'approcher d'une mort certaine. Mais moi et mes organes ont étaient tous sur la même longueur d'ondes. Ont voulait tous y aller. Alors ma main à touché l'acier. Et la portière s'est ouverte.

J'ai pris son visage. J'ai pris ses lèvres je les ai ouverte. J'ai pincé son nez. Et je lui ai donné tout ce que je pouvais. J'en ai gardé pour le sauvé. Puis je l'ai lâché. Et j'ai coupé. J'ai lacéré, je n'ai pas lâché, jusqu'à ce que le poids de son corps le soulève. J'ai lâché la lame. Et je l'ai extirpé du véhicule. Et l'eau qui a voulue nous tuer. M'a aidé à le porter. Je l'ai mis dos à moi, et j'ai passer mes bras sous ses larges épaules. Sous ses aisselles. Et j'ai agité mes jambes. Et je me sentais suffoquer. Mais il fallait que j'essaye de le sauver.

Et je regardais la surface. Elle se rapprochait de moi. C'était atroce. Mais je suis forte. Je sais que je le suis. Je l'ai compris. Que Valentina. Était extrêmement forte.

Et sa force l'a mené.



Hors de l'eau.



J'ai nagé jusque la rive. Je ne l'ai pas lâché.

Et quand j'ai senti que mes pieds s'enfonçaient dans la terre, j'ai eu de l'espoir. J'ai gonflé mon cœur d'espoir. Et je me suis jurée de le sauver.

Et je suis sortie de ce putain de fleuve. J'ai tiré son bras comme j'ai pu. Mais l'eau ne m'aidait plus. Et je suis la moitié de tout ce qu'il est en terme de poids et de taille. Alors je ne pouvais pas en faire plus. Ses jambes baignaient à moitié dans l'eau.

Je me suis assise sur lui. Sur son ventre ou son entre jambes j'en ai aucune idée je me suis juste assise. Et je me suis baissée, j'ai pincé ses narines. Et j'ai tout donné. Malgré que j'étais essoufflée. J'ai sentie son torse se gonfler, je n'avais jamais fais ça. Et franchement je ne savais pas ce que je faisais. Et je me suis remise à pleurer.

-Tu m'as dis que tu me reviendrais même si tu mourrais! PRETO!?

Et j'ai taper son cœur. J'en suffoquais. Je me sentais m'enliser. Car je ne supporterais pas sa mort. Je ne pourrais pas vivre sans lui. Je ne pourrais pas continuer sans lui. Il est ma raison de vivre. Il est...

-T'es tout ce que j'ai! J't'en supplie! Honore ta promesse, et reviens moi. J't'en supplie! Hurlais-je en faisant des compressions sur son cœur.

Et je me suis encore baissé, et j'ai gonflé ses poumons.

J'ai compressé son cœur.

Et la je me suis mise à regretter. De l'avoir rencontrer.


Car à cause de moi. Il mourra.


Je suis la cause de tous ses malheurs. Et mes larmes s'acharnaient sur mon visage totalement mouillé. Je lui hurlais dessus pour qu'il me revienne. Pour qu'il honore que qu'il m'avait dis. J'ai crisé. Tout mon corps à crisé, car il ne réagissait pas! Et ça me rendait folle à lier.

Parce-que j'ai compris. Ce que sa mort signifiait. Et j'ai compris. Comme j'étais tellement prête, à lui donner mes poumons, si ça peut le sauver. Alors j'ai poussé l'air dans ses artères. J'ai cogné cette cage ou son cœur noir se cachait.


Reviens-moi.





Reviens-moi!





Mi cariño.








Tu m'as promis, que même mort tu me reviendrais?

















J'ai tout fait. J'ai pomper. J'ai soufflé. Encore et encore et encore et encore et enc-.






Et j'ai sentie. Je me suis redressée, et je suis tombée sur le côté pour le laisser. Il s'est tourné de l'autre côté. Et il a toussé. J'ai poussé son corps pour l'aider à se mettre totalement sur le côté. Et j'ai frappé doucement son dos pour qu'il puisse tout recraché. Mes larmes ne se contrôlaient plus.

Mon Dieu ce que mon cœur m'a dis, m'a fait. C'était une euphorie qui n'avait pas d'égale. C'était le pire, et le plus beau jour de ma vie.

-Tu as tenu ta promesse!

Et je me suis jetée sur lui pour l'enlacer. Et faiblement. Il a passé ses bras sur mon dos pour me faire passer de l'autre côté, pour m'enlacer. Et sur ma tête il m'a câliner. Et j'ai sentie ses lèvres se poser sur mon front, plein de fois. Il s'est retourné lourdement, pour s'allonger sur le dos. En m'emportant avec lui. Il m'a tellement serré dans ses bras. J'avais l'impression que quelque chose avait changé chez lui. Et c'était un sentiment que je ne me lasserais jamais de ressentir. Je sentais mon cœur m'étouffer de joie. Mes poumons me crier leur bonheur.

Car il a tenu sa promesse. Et même mort. Il m'est revenu.

Il m'a tellement tiré vers lui. Et ma tête est apparue devant la sienne. Et j'ai plongé dans ses yeux. J'ai fondue en lui. Et j'ai su, que nos âmes. N'étaient plus qu'une. Et je sais qu'il l'a ressenti lui aussi.


C'est mon âme-sœur.

Je suis la sienne.

C'est mon Roi.

Je suis sa Princesse.

C'est ma raison de vivre.

Je suis sa vie.

Je le sais.

Et il le sait.



-T'es revenue me chercher mi diamante, prononce-t-il d'une voix brisée de joie et d'une tristesse mortelle.

J'ai hoché timidement la tête. Et ses yeux m'ont donnés. Tout ce qu'il est. Et j'ai tellement aimé son regard. C'est magnifique. C'est euphorisant. C'est une drogue. Interdite.



C'est pas sexuel.

C'est passionnel.



-Merci. Merci Princesa.

Pour chaque Merci. Ses lèvres se sont posés sur mon front.

Il s'est redressé, lentement. Sans me quitter des yeux. Il s'est levé. Je sais qu'il était tellement épuisé. Sa noyade l'avait tué. Mais comme d'habitude. Mes bras autour de sa nuque. Les siens dans mon dos. Mes jambes autour de sa taille. Ma tête dans son cou. Son odeur. Et la mienne. Ensemble. La fleur et le bois. Bleu et vert. Son corps et le mien. Ensemble. Son âme et la mienne. Ensemble.

-Si meurs Preto... Je viendrais te chercher.

Et il m'embrassera dans le cou. Et sa main me couvera en posant sur mon crâne. Et je fermerais les yeux. En me laissant bercer par ses pas. Qui s'enfoncent dans cette forêt ou l'on a plongés. Je le laisserais m'emmener là où il le voudra.









Comme ta cocaïne.

Tu es tout ce dont j'ai besoin.

Cette adrénaline.

Je t'aime à un tel point.

Que ça me compresse la poitrine.

Et si un jour tu es trop loin.

Je ferais tout pour que tu n'oublies pas comme je suis câline.

Et nos cœurs, se seront rejoint.






C'est toi.

Mi cariño.

Mon foyer.

Ma paix.

Ma guérissons.

Ma force.

Ma vie.

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