VALENTINA (Sous contrat d'édi...

Oleh iamkunafa

43.1M 1.4M 5.5M

Il a suffit d'un regard, un soir d'été à Tepito pour que Valentina, se retrouve mêlée au cœur des affaires du... Lebih Banyak

🖤
PROLOGUE
CHAPITRE 1: Tepito, Mexico.
CHAPITRE 2: Ruben.
CHAPITRE 3: Sofia
CHAPITRE 4: Av. Victoria Ote.
CHAPITRE 5: Cours de conduite.
CHAPITRE 6: La première Puta.
CHAPITRE 7: Mi querida niña.
CHAPITRE 8: Con plomo en la Cabeza.
CHAPITRE 9: 2 millions de Dollars.
CHAPITRE 10: Ojos verdes.
CHAPITRE 11: La Prisionera.
CHAPITRE 12: Des petits Cartels.
CHAPITRE 13: À ses risques et périls.
CHAPITRE 14: Ton bras-droit.
CHAPITRE 15: Tu prima, la puta.
CHAPITRE 16: Cette colère.
CHAPITRE 17: Ne pleure pas Valentina.
CHAPITRE 18: C'est l'heure.
CHAPITRE 19: Personne ne viendra.
CHAPITRE 20: C'est ça l'amour.
CHAPITRE 21: Le monstre est là.
CHAPITRE 22: Tu n'y échappera pas.
CHAPITRE 23: Pourquoi?
CHAPITRE 24: Puebla.
CHAPITRE 25: Pluta Villa de Guerrero.
CHAPITRE 26: Refouler ma colère. (1)
CHAPITRE 27: Refouler ma colère.(2)
CHAPITRE 28: Incontrôlable.
CHAPITRE 29: Lui.
CHAPITRE 30: Lamentable ambiance.
CHAPITRE 31: Je te retrouverais.
CHAPITRE 32: Dieu vous bénisse.
CHAPITRE 33: Skander.
CHAPITRE 34: DEA.
CHAPITRE 35: Glock 17.
CHAPITRE 36: Ses yeux.
CHAPITRE 37: En symbiose.
CHAPITRE 38: Un sale orphelin.
CHAPITRE 39: Mon nom, mon histoire.
CHAPITRE 40: Don Angel.
CHAPITRE 41: Mi hermosa.
CHAPITRE 42: Manigances.
CHAPITRE 43: Complot.
CHAPITRE 44: Amaliya.
CHAPITRE 45: Valmara-69.
CHAPITRE 46: Onze ans.
CHAPITRE 47: Cet Intrus.
CHAPITRE 48: La liberté.
CHAPITRE 49: C'est moi.
CHAPITRE 50: Une question.
CHAPITRE 51: Noklek Gee.
CHAPITRE 52: Lui pour moi.
CHAPITRE 53: Embrasement.
CHAPITRE 54: Ta patience.
CHAPITRE 55: La cohue et ma taupe.
CHAPITRE 56: Brûlures.
CHAPITRE 57: Quel connard! Quel connard!
CHAPITRE 58: Alexis Sylva.
CHAPITRE 59: Souffles courts.
CHAPITRE 60: Et après il y à moi.
CHAPITRE 61: Cicatrices.
CHAPITRE 62: Bianca.
CHAPITRE 63: Mon cerveau.
CHAPITRE 64: Famille.
CHAPITRE 65: Ta peine est mienne.
CHAPITRE 66: Consumé.
CHAPITRE 67: Les accablés.
CHAPITRE 68: À un tel point.
CHAPITRE 69: Je déteste ça.
CHAPITRE 70: Aiza.
CHAPITRE 71: Respire, hermosa.
CHAPITRE 72: On vends.
CHAPITRE 73: Naissance.
CHAPITRE 75: Tombée dans le piège.
CHAPITRE 76: Mes frères.
CHAPITRE 77: Sebastian.
CHAPITRE 78: Esteban.
CHAPITRE 79: Montre-toi.
CHAPITRE 80 : Merci.
CHAPITRE 81: Loin de moi.
CHAPITRE 82: Isla Mujeres.
CHAPITRE 83: Ma Valentina.
CHAPITRE 84: Aveux.
CHAPITRE 85: Promesses.
CHAPITRE 86: Orange et Noir.
CHAPITRE 87: Cruz.
CHAPITRE 88: Deuil.
F.A.Q
CHAPITRE 89: Défaillance.
CHAPITRE 90: Liens.
CHAPITRE 91: Un.
CHAPITRE 92: Bonne-nuit.
CHAPITRE 93: Mesa.
CHAPITRE 94: Demain.
CHAPITRE 95: Déchu.
CHAPITRE 96: Morte.
CHAPITRE 97: Papa.
CHAPITRE 98: Souvenirs.
CHAPITRE 99: Pardon.
CHAPITRE 100: Passion.
CHAPITRE 101: Leo.
CHAPITRE 102: Toi et Moi.
CHAPITRE 103: Respire, ou tu vas mourir.
CHAPITRE 104: Valentina.
CHAPITRE 105: Novembre.
CHAPITRE 106: Décembre.
CHAPITRE 107: Un an.
CHAPITRE 108: Australie.
CHAPITRE 109: Matrimonio.
CHAPITRE 110: Ismaël.
CHAPITRE 111: Porté disparus.
CHAPITRE 112: Ange-Gardien.
ÉPILOGUE.
BONUS: Alma.
BONUS: TA CINQUIÈME PROMESSE.

CHAPITRE 74: Aimer.

333K 12.9K 75.9K
Oleh iamkunafa

Hello mes chéries! Ça-va? 🌹

Je le publie un peu tard ce chapitre sorry mes bébés!

J'espère que vous aimerez, j'avoue que je ne suis pas très fière de ce chapitre...

Bonne Lecture mes chéries! 📖

Xoxo - Iamkunafa! 🍓

__





















CHAPITRE 74: Aimer.



















__



Point de Vue: Angel.



Mexico. Capital de notre cher pays. Un coude sur l'encadrement de la fenêtre. Mes yeux se sont clos. Pour profiter de la brise, qui pénètre par l'ouverture de la vitre de mon véhicule et qui annonce la fin de l'hiver. Et me fait frissonner d'exaltation. Je me réjouis au plus haut point d'être enfin arrivé! Et dans moins d'une heure. Ça sera eux, contre moi. Je serais sans pitié. Je m'en réjouis. Car cet hôpital est cerné. Alors personne n'en réchappera vivant. Je m'en réjouis. Car cet hôpital ne trouvera pas assez de médecins pour recoudre leurs corps quand je les aurais charcutés.

Mon chauffeur bifurque, et mon corps se soumet au virage. Je me soumettrai à tout ce que cette voiture voudra, tant que le véhicule prendra du terrain. Il avance, il avance, il finira par arriver à destination. Et sur le GPS, le temps avant impact, ne fait que se réduire. Réduire. Réduire. Descendre, jusqu'à moins d'une trentaine de minutes... Et ça augmente ma joie. Je ne tiens plus en place!

De nouveau. Je reçois un appel entrant. Je fronce d'ors et déjà mes sourcils, si c'est Billy, j'espère que c'est pour m'annoncer la meilleure nouvelle de sa vie. Du genre, Preto est tombé du toit de l'immeuble. Mais mon air se rembrunit quand je constate le nom qui s'y s'affiche.

Pas aujourd'hui. Je n'ai pas envie de répondre à cet appel, aujourd'hui! Je n'ai vraiment pas envie de répondre à ce putain de coup de fil!

Alors mon téléphone retrouve place dans ma poche arrière. Sauf que mes fesses ne cessent de trembler. Encore, encore et encore.

Je finis par être agacé! Alors j'extirpe ce cellulaire. Mais c'est un nouveau nom qui s'y affiche.

Et cette fois-ci. Je décroche.

-Oui, mon fils?

Donc tu réponds quand c'est ton fils qui t'appel mais pas à moi? »

-Bordel de MIERDA! COMMENT T'AS EU CE PUTAIN DE TÉLÉPHONE!?

Je l'ai volé! Tu te rappelles, Daemon Cortes, est dans la même classe que moi, Angel!? »

-SALE PETITE PUTE!

Tu ne tenais pas le même discours quand tu m'as baisé il y a PLUS D'UN MOIS! Angel, qu'est-ce qui se passe!? Tu ne m'appelles plus, j'ai plus aucunes nouvelles de toi! »

-Va te faire foutre, Carina! Il se passe que tu dois aller te faire foutre! Ne m'appelles plus jamais tu m'entends!?

Tu n'es pas sérieux!? Tu me baises pendant des mois, et maintenant tu me jettes comme une sale merde!? Très bien! On verra ce que ta femme en pense! »

Un rire nerveux s'échappe d'entre mes lèvres. En faite, je suis bien mort de rire! Je savais bien que cette pute allait finir par m'enculer un jour ou l'autre! Alors comme toutes les autres. Comme toutes celles qui ont cru qu'Angel Cortès était un homme que l'on pouvait faire trembler. Je vais devoir la buter. Mais si cette sombre petite conne, est dans la même classe qu'un de mes fils. Même si cette grosse putain à été ma meilleure partie de jambes en l'air il y un mois de ça.

-Carina, Carina, Carina... Tu ne vas rien aller dire à ma femme, du tout... Par contre... Toi-.

Je veux te voir! Me coupe-t-elle déterminée. »

-T... T'es pas sérieuse, putain! Jamais de la vie!

-Je t'aime Angel! M'hurle-t-elle en éclatant en sanglots. PUTAIN JE T'AIME! J't'en supplie il faut qu'on se voit! J'te laisserais me faire ce que tu aimes faire. J'te laisserais ME TUER! POURQUOI TU VEUX PAS ME VOIR!?

-Putain de bordel de mierda!? C'est quoi ces merdes que tu me déballes!? J't'ai baisé, c'était hard-core, et c'est fini maintenant l! Bordel j'ai une femme et des fils! Et c'est pas une pute qui va briser ma famille! Je vais te plomber Carina!

-TUE-MOI! JE PRÉFÈRE ÇA PLUTÔT QUE TU M'IGNORES! T'as femme est malade Angel! Elle va MOURIR, elle a un cancer Angel, mais pas moi! Moi je suis là! Et j'suis prête à écarter les jambes toutes les fois ou tu me demanderas!? QUAND TU VOUDRAS!

-Va te faire foutre Carina.

Je raccroche. Et mes mains tremblent. Comme mon cœur. L'entendre hurler que ma femme; Hélène, va mourir. M'a assommé. Ça m'a foudroyé de colère! JE SAIS QU'ELLE VA MOURIR! Ça fait six ans. Six putain d'années qu'elle se bat contre un cancer qui ronge son corps. SIX! Cette putain de maladie à commencé par prendre ses ovaires. Et pendant un an elle s'est battue, on pensais qu'elle avait réchappé, avant ça, elle à du subir, une ablation des ovaires, des trompes de Fallope et de l'utérus. Je pensais vraiment, que son calvaire était finit. FOUTAISE! Cette tâche, s'était déjà propagée le long de son péritoine! Sous forme de métastases! Hélène ne résiste plus à la chimiothérapie. Cette connerie la tue plus qu'elle ne l'a guérit. Et de toute façon... Il n'y a plus rien à guérir. Chaque jours, est un jour de plus, ou ma femme s'amoindrit. Ou elle ne devient plus que son ombre. Ou elle devient ce fantôme qui va finir par me ronger, moi et mes fils, comme ce cancer qui la ronge!

Ma main masse nerveusement mon menton. Me rappeler d'Hélène, en cette si belle journée m'a foutu les boules! Mon autre main fini par se gratter le long de ma cuisse. Bordel! Bordel de merde! Son état me ronge! Corrode mon âme et mon corps. J'en veux au monde entier! AU MONDE! ET PRETO EN PREMIER!

Et mon téléphone sonne une nouvelle fois! Et cette fois-ci j'ai vraiment envie de l'exploser sur cette vitre! Mais juste avant, je reconnais un autre nom!

-OUAIS!? Prononçais-je avec humeur.

-DAMN! CAN YOU NOT SCREAM IN MY EARS? Réplique ce connard de Billy.

-GO FUCK YOUR MAMA!? Tu comprends mieux quand je te parle comme ça peut-être!?

-You are such a dick head, Angel!

-TA MÈRE, BILLY! TA M.È.R.E!

-SHE'S DEAD! Maintenant, ferme là et écoute le scoop du jour! Le prince charmant est sorti de cet hôpital! Il ne m'as pas laissé lui faire l'injection! Je vais retourner la droguer! Mais bordel rapplique! Ça commence à réellement me casser les couilles! J'ai aussi un business à faire tourner Cortès.

-Ton business Billy, si je ne te donne pas mon aval, ne vaut rien. Alors je m'en bats les couilles que tu sois un putain de contre-bandier ou un trafiquant d'armes. Parce-que si j'en décide autrement ton cul d'Américain se retrouve en sixième vitesse dans un fret en partance de Mexico pour le trou le plus perdu des États-Unis de ma bite d'Amérique, c'est clair ou je répète?

-C'est clair! Maronne-t-il en se calmant drastiquement.

-Voilà c'est bien, suce-moi mes grosses boules, et va me droguer la petite imbécile là! Si jamais Preto reviens, tu le laisse entrer dans cet hôpital! Tu as compris? Tu le laisse sombrer dans la gueule du loup, jusque la chambre de sa salope!

Je raccroche une nouvelle fois, je ne lui laisse pas le luxe de répondre. De toute façon, il n'y avait rien de plus à ajouter.

-Accélère toi! Ordonnais-je à mon chauffeur vivement agacé d'avoir perdu ma joie de vivre.

Et le GPS m'indique quinze minutes. Juste quinze petites minutes, avant que je ne choppe cette merveille aux yeux verts. Et la première chose que je ferais c'est lui prendre un œil, comme elle à pris le mien. Je lui planterais un bout de verre comme elle à fait pour moi.

Et mes pensées me laissent divaguer. Mon regard sur la circulation. Je pense à ma femme. Je n'ai pas revu Hélène depuis un mois. Un long mois... Parce-qu'elle est faible. Et je n'ai pas envie de l'assommer de mes balafres. Je ne veux pas qu'elle voit mon visage, dont l'œil gauche manque. Un mois. Que je me prive de l'amour de ma femme. Trois semaines, que mon frère est mort!

Et tout ça, juste pour une putain de paires vertes!

TOUT ÇA POUR UNE PUTE!

Finalement je suis enragé de cette putain de journée! Si seulement, je pouvais enfin avoir ma vengeance! Ça me chauffe depuis un mois. Et la mort de Miguel ne passe pas! J'AVALE PAS! Son cerveau étalé comme si c'était de la vulgaire merde de chien! Son cerveau sur le jean de Preto.

Preto... Ton nom, ton putain de faux nom de mes couilles!

Je te priverais d'amour Preto, comme moi avec Hélène. Valentina mourra.

Et je te priverais de son sang, comme moi avec Miguel. Bianca mourra.


__



Point de Vue: Preto.


Et mon corps s'éloigne. Je m'éloigne. Et ma caisse m'éloigne.

Plus je m'écarte d'elle. Et plus elle va mieux.

Mais moi, plus son corps est loin du mien.

Et plus je m'enfonce. Plus je... ouais... suffoque. De son absence. Mais...

Je la pourrie, pendant qu'elle me guérit.

Et la vérité, c'est que... Je ne sais pas comment réparer... Comment, la, réparer!?

-PUTAIN!

Mon poing s'abat sur ce putain de volant. Encore, et encore une fois, et en faite je ne sais pas combien de fois je me suis acharné dessus!

J'ai de la haine à revendre. J'ai de la haine à partager. J'ai de la haine à transmettre. J'ai de la haine à diffuser. J'ai trop de colère!

TROP DE HAINE!

Mais celle-là, celle qui me prend. Celle que Valentina me provoque. Elle est bien trop lourde. Et celle-là, m'est impossible à réprimer. M'est impossible à canaliser. Elle m'est physique! Elle m'est IMPOSSIBLE à supporter! Et je me perd. Je me noie. Parce-qu'elle me submerge, bien plus que ce que j'aurais pu penser!

Alors ma basket sur l'accélérateur fait fulminer cette putain de caisse! Et moi avec!

Je pars. Je m'éloigne. Je partirais. Si ça te permet d'aller mieux. Je te laisserai vivre sans moi.

Voilà... Je sais, comment te réparer, Hermosa.

Tes blessures seront pansées, quand je cesserai de te tourner autour. Quand je ne chercherai plus tes beaux yeux verts. Quand mon corps sera loin du tient. Car tu as mal, quand je m'approche de toi. Je te fais mal. Alors je pars. Je pars, loin de toi. Je sais que je n'en ai pas envie, et je n'aime pas ça. Mais ta douleur, suffit, à m'accabler. Et j'en suis...

Dé...

Ta-gueule, connard!

La vérité. C'est que j'ai une chaleur en moi. Désagréable. Et plus les kilomètres agrandissent le trou entre elle et moi. Et plus mes narines peinent à inspirer quoi que ce soit d'autre que cette mauvaise sensation qui me tortille les entrailles. Je n'inspire rien d'autre, si ce n'ai un pressentiment lourd. Et triste. Un dessein mortuaire. Et mes poumons s'acidifient. Et mon corps se crispent.

Mais je pars. Je pars Valentina.

Et le visage de ce putain d'infirmier s'immisce en moi. C'est un avertissement. C'est mon cerveau qui me demande de me concentrer sur ce visage. Que je suis sur d'avoir déjà vu un jour! Et du potassium!? Pourquoi du potassium putain!? Troubles hydro-électriques... ? Ça veut rien dire! C'est pas cohérent et j'ai horreur de ne pas avoir la pièce qu'il manque au puzzle!

DU POTASSIUM POURQUOI!?

Et mon corps chauffe de la laisser seule.

Mais je pars Valentina.

Et la vitesse du véhicule m'a permis d'atterrir en sixième vitesse dans cette villa. Je ne prend pas le temps de garer ce véhicule. Inconsciemment. Je le laisse devant se portail. La clé trouve place dans ma poche.

Et mes pieds s'écrasent rapidement sur le gravier.

Je vais finir, par t'oublier.

Je vais finir, par enlever ton esprit de ma tête.

Je vais finir, par ne faire de toi, qu'un trou.

Les affaires doivent reprendre. Ouais, voilà. Je vais me re concentrer sur ma mission première. C'est-à-dire, faire de ce bled. Ma putain de possession. Je prendrais tout. Sinaloa, Coahuila, Durango, Jalisco, Tamaulipas... Et les vingt-trois autres territoires que je n'ai pas encore! Je brûlerais tout. Pour asseoir mon empire! J'aurais tellement. Je brasserais tellement. Comme La Hoja, mon père, me l'a appris. Comme il m'a forgé. Je deviendrais un jefe. Et ça commence par brûler ce putain de thaïlandais. Lui et sa Meth!

La cocaïne, aura plus peur de Preto, que Preto, ne craindra la cocaïne!

Ma main s'abat sur la poignée qui se plie sous ma volonté. Et je m'engouffre comme un taré chez moi. Enfin non, chez mon oncle. Et tout-de-suite. Mes yeux bleus, dans les yeux noirs de Ruben. Et tout-de-suite. Mes yeux bleus, dans les yeux bleus de Bianca.

Tout-de-suite! Leurs regards sur moi, mon regard sur eux.

ET TOUT-DE-SUITE, MON CERVEAU!

Assis sur le divan. Ils sont seuls. Elle est dans un coin de ce canapé beige. Lui dans l'autre coin à l'opposé d'elle. Mais, ça me met la puce à l'oreille! Peut-être, la bouche rose et gonflée de ma sœur? Ou les cheveux de Ruben, beaucoup plus décoiffé que d'habitude? Je ne sais pas. C'est pas en place. Et ça me défonce ce crâne!

Et cette fois-ci. Je ne laisserai pas passer! Car aujourd'hui. Tout le monde va chanter!

Alors mon corps me mène lascivement, sur le fauteuil en face d'eux. Sur lequel je m'enfonce lourdement. Posant mes bras sur les appuis-coude. Emportant toutes lourdeurs qui s'agrippent à moi.

Et mon regard se perd dans le vide. Finalement. C'est moi, qui n'ai rien à dire.

-Mon frère? M'interroge Bianca qui n'a jamais pu prononcer le nom que mon père m'a donné.

Et mes sens me reviennent. Et mes yeux sondent les siens. Et aujourd'hui. Pour une fois, si ce n'est pas la première fois de sa vie. Bianca. Détourne, une seconde le regard. Une seconde. Elle est la seule sur cette terre, qui n'a jamais flanché devant mes yeux. Après tout, ils sont miroir des siens. Mais là... Elle n'a pas insisté sur mes yeux le temps d'un millième de seconde... Et cette seconde était suffisante pour que je comprenne. Et alors, mon regard se plante dans celui, de mon ami. Mon cher Ruben.

Sauf que lui. Ce cabrón. Me défit. Et la lueur qui brûle ses yeux sombres, me fait comprendre qu'il ne compte certainement pas baisser les yeux. Et ça... Et ça... Ça me fait exploser de l'intérieur! Ça m'enrage! Putain!

-Mon frère? Est-ce que ça-va? Me demande Bianca, d'une petite voix.

-Et toi? Répondis-je sans lâcher Ruben des yeux.

-Oui.

Un silence. Et Ruben et moi, sommes toujours plongés dans l'immensité de nos colères jumelles. De nos haines siamoises.

-Et Valentina? Continue Bianca perplexe.

J'ai faillis. Détourner les yeux. Je ne l'ai pas fais. Je ne perdrais pas contre Ruben putain!

Valentina... ? Valentina ouais...

-Elle s'est réveillée. Annonçais-je sans trop d'importance.

-SÉRIEUSEMENT? Qu'est-ce que tu fous là!? Pourq-.

-Et elle m'a demandé de me casser. Je l'ai fais. Rien de nouveau. Alors je suis là. Et cette fille, restera derrière moi maintenant.

-Mais pourquoi... ?

-Parce-qu'elle n'a pas besoin de moi. Et moi non-plus! Elle est tirée d'affaires, sa vie? je m'en bats les couilles maintenant. C'est bien clair, Bianca?

Elle ne répondra pas. Et parce-que mes yeux sont toujours dans ceux, de mon bras-droit. Je ne verrai pas la tête que tire ma sœur. Mais la chose qui est sûre, c'est que je connais ma jumelle par-cœur et je sais, très bien, quelle tête elle fait en ce moment. Mais je ne peux pas dire autrement. Je m'en bats les couilles... Ouais...

-Un entrepôt à sauté il y a quelques heures de ça. Ose prononcer Ruben dont les yeux s'amassent de toujours plus de colère, attisant la mienne: Près de Chabacano. Apparemment, selon Danièle, il appartenait à Noklek. J'ai envoyé des hommes sur place.  Aucun retours pour le moment. Et tant que je n'en ai pas. Alors Esteban n'est pas perdu. Il va falloir qu'on brasse plus Preto. Trois millions en deux semaines ce n'est pas assez. On vends à perte si on doit donner nos bénéfices à ce fils-de-pute. Et on doit trouver sa putain de planque. Autrement il va nous mener par le bout du nez comme des connards.

-Tu baises ma sœur Ruben?

Et ses yeux s'écarquillent. Bianca laisse un léger bruit d'indignation lui échapper. Et moi j'ai gagné la partie. Car ses yeux me quittent pour ceux de Bianca. BORDEL DE MERDE! Il finit par me regarder de nouveau. Et là, je hais sa putain de gueule! Il me regarde comme quelqu'un qui compte clairement asseoir sa putain de loi! Mais c'est moi, la loi!

Il ne répond pas tout de suite. Il respire, doucement. Et moi... Non. Je bouillonne. Car respirer ne fait plus parti de mon vocabulaire! Non je surchauffe!

-Herman-.

-C'est à Ruben que j'ai posé une question, Bianca. Quand je t'aurais adressé la parole, tu pourras me répondre.

-À quoi tu joues là!? Colère-t-elle en se levant vivement du canapé. À quoi tu joues putain!?

Et mes yeux quittent enfin Ruben pour Bianca. Elle est en train de me brûler les neurones elle aussi. Elle me fait m'embrasser comme un fou furieux, de manière incontrôlable! Parce-que à ce que je sache, il faut être deux pour baisé!

-Je vais me répéter. C'est à Ruben, que je m'adresse! Tu vas me poser tes putain de fesses sur ce canapé, Bianca, et me laisser parler avec mon bras-droit.

-Ça-va! Crache Ruben irrité. Arrête de lui parler comme ça, Preto!

J'ai arqué un sourcil, tout en le regardant méchamment. Là je tente vainement de contrôler cette colère qui devient plus forte que moi. Et son insoumission me fait perdre la raison, putain!

-C'est toi, Ruben, qui va me dicter comment je dois m'adresser à ma jumelle?

-Non. Je vais rien te dicter. Mais elle à raison. Je ne sais pas à quoi tu joues là, mais t'es en train de merder Preto!

-Avant que je ne me lève pour te massacrer, Ruben. Tu vas me répondre. Et tu vas me dire, si oui ou non, tu baises ma putain de sœur!?

-ARRÊTE! Hurle Bianca, visiblement follement enragé, et rouge de honte.

-Ferme-ta-gueule, Bianca! Pète encore ta bouche et je te jette dans ta chambre!

-EH!? Se rembrunit Ruben en ayant fait claquer rageusement sa main sur sa cuise. Et son cri sur moi, me fait froncer les sourcils, comme un putain de taré possédé: Ouais! OUAIS! Ouais, Preto je baise ta sœur!

Une seconde. Pompe ce fluide. Et mon poing s'écrase violemment dans sa gueule!

-ARRÊTE! Hurle Bianca hystérique.

Deux secondes. Retient ce fluide. Et ma tête part brusquement en arrière. Car son poing s'écrase sur ma gueule.

-ARRÊTEZ! ARRÊTEZ! LES GARÇONS JE VOUS EN SUPPLIE!

Mais ses cris, ne me parviennent plus. Car la dose de colère qui me noie, s'est décuplée! Non! À triplée! Et tout se mélange! Et le fait qu'il me réponde, m'enrage en même temps que ça ne me satisfait! Ouais, une bonne bagarre, une bonne putain de bagarre, pour libérer ma colère! Une bonne putain de bagarre pour jeter ma frustration qui entre, mais ne ressort que par mes poings qui lui écrasent le ventre. Qui ressort quand mes poings qui s'entassent dans sa putain de gueule!

-TU.BAISES.MA.SŒUR.RUBEN!? TU BAISES MA PUTAIN DE SŒUR!?

Je ne sais pas les dégâts que nous causons. J'entends plus rien. J'entends seulement ma colère. J'entends le fluide rouge qui me brûle, chauffer c'crâne, chauffer c'corps, chauffer ces poings. Et le visage de Ruben se tortille de colère. Et ses traits me haïssent! En même temps qu'ils me respectent. En même temps que ça le blesse de me mettre des coups, il s'en réjouit, comme moi.

Je vise toujours son putain de crâne! Je sais que je grogne d'une putain de colère, une colère, qui est mienne depuis toujours. Mais qui... Qui aujourd'hui me brûle différemment!

Et face à cette putain de tuerie, je me jure de lui faire manger sa putain d'audace! Seize ans. Seize ans que ce salopard est à mes côtés! ET LUI? SE PERMET DE BAISÉ MA JUMELLE! La tension qui fait criser mes tempes m'assène d'une lourdeur dans mon crâne! Et provoque en moi, l'ébullition que j'attendais patiemment de ressentir avant d'exploser de colère!

-DEPUIS COMBIEN DE TEMPS TU TE TAPES BIANCA!? COMBIEN!? M'époumonais-je d'une hargne camouflant mes sentiments de trahison ultime!

Il m'assène de coups, dans le ventre, dans les côtes, dans le visage! Mais ce n'est rien, face au voile de ma putain de frustration! Putain! Et mes coups sont bien plus virulent! Il faut qu'il comprennes, que PERSONNE ne baise Preto! Et surtout pas ma jumelle!

-ARRÊTE PRETO! Grogne Ruben.

Et ses cris me surprennent. Je sens qu'il m'en a mis des bonnes. Mais moi aussi. Le combat était équitable. Et nous aurions pu continuer plus longtemps. Mais Ruben capitule! Il capitule bordel! Il se baisse d'un coup, esquivant un poing qui l'aurait mis K.O, et je sens ses bras m'enserrer le torse. Pour me forcer a reculer. Mais mes phalanges s'abattent toujours plus férocement sur son putain de dos qu'il m'offre. Je m'acharne de colère, je veux qu'il se batte, et qu'il perde.

-BORDEL ARRÊTE DE JOUER AU TARÉ! JE L'AIME TA SŒUR PUTAIN!

Et...

Une nouvelle rafale, une bourrasque atroce déchire tout! Tout mon corps! Me déchire moi! Me corrode, comme de l'acide sur cette chair. Et mon corps me gêne! Et mon âme rit de moi! Et mon corps rit de moi lui aussi. Et mes sens rient de moi. Et je cogne. COGNE! Je veux le détruire. Ouais. Je veux le mettre en pièce! Je veux qu'il arrête.


D'aimer.


-PRETO! PUTAIN! TU LE SAVAIS! TU L'AS TOUJOURS SU!

Il me pousse violemment. Et je m'écroule sur le sofa. Qui se renverse avec moi. Je tombe à la renverse. Mais il me faut un millième de seconde pour me lever. Et mon corps s'arrête quand ma tête se tord violemment.

Et ma joue me brûle. Alors je pivote ma tête. Et le visage de ma sœur, me fait redescendre de trente étages. Il me fait perdre pied. Car ses traits, ses yeux, tout ce qui s'émane d'elle est juste une boule de souffrance. Elle souffre à cause de moi. Et sa douleur me fait mal!

Une merde... Tu as raison Valentina.

Mais, ma sœur...

Mon âme se tord.

Et elle ne trouve ni répit, ni paix, ni réconfort.

Et son remède, ne veut pas d'elle.

-Tu sais ce que tu es mon frère!? Commence-t-elle en hurlant, avec des larmes dégoulinant lourdement de ses yeux. TU LE SAIS!? TU ES UN PUTAIN DE TROUILLARD!

-Casse-toi de devant moi Bianca. DÉPÊCHE-TOI! Hurlais-je, les yeux en feux, le corps en flammes.

-NON! TU AS PEUR DE QUOI!? ARRÊTE!

J'ai enserré le bras de ma sœur. C'était ferme, mais je n'avais pas l'intention de la blesser. Mais, Ruben, ne l'a pas interprété de la même façon. Et il m'a asséné d'une putain de droite. Ma tête est partie violemment à la renverse, et mon menton me lance comme si je m'étais pris un putain de camion en pleine gueule. Et le fait qu'il puisse penser que j'oserais toucher ma sœur...

Cette fois-ci.

Ouais... Vous me connaissez.

Quoique... Non. Vous ne me connaissez pas.


Je le brûlerai.

Physiologique. Instantané. Réaction de Preto. Les flammes qui me brûlent me dépassent. Submerge mon putain d'entourage. Et même Bianca sait, qu'il faut s'éloigner de moi! TOUT-DE-SUITE! CAR JE PERD LE CONTRÔLE! C'EST PRETO QUI CONTRÔLE! Alors mon corps. Oublie tout. Douleur. Lacérations. Brûlures. Alors mon cerveau. Oublie tout. Ma considération pour lui. Mon affection pour ma sœur. Alors mon âme. Oublie tout. Conscience. Péché. Et mes yeux. Oublient tout. Ils ne se rappellent plus de comment on regarde un homme.

Mes poings, qui ne tremblent plus prennent tous. Mes muscles prennent tout. Et Preto. Devient, Diable.

Un poing. Mon pied, dans son ventre. Et son corps qui s'écroule. Et je me nourris des cris de douleur de Bianca pour manger haine. Manger violence. Manger coups. Je mange. Non je dévore ce corps. Et je suis sur lui. Et je m'enrage sur lui.

Je veux qu'il arrête!

Qu'il arrête d'aimer!

Alors je ne sais plus ce que je fais. Je sais juste que tant que je le sentirais me répondre, je continuerais. Aussi longtemps qu'il le faudra. Mes poings le broierons! Moi au dessus de lui. Lui sous moi. Ma haine, foudroie mon œsophage! Ma malveillance incendie, cerveau et estomac!

-PUTAIN! MA SŒUR RUBEN! PENDANT QUE JE FERMAIS LES YEUX SUR T'ES MERDES, TU FOURRAIS MA SŒUR!? T'AS PAS DE VALEURS? DEPUIS QUAND ON BAISE MA FAMILLE!?

Je m'arc boute, et ma paume s'écrase sur le sol, quand dans mon ventre son poing tortille mon estomac. Il me remet un coup dans le nez. Et je pisse immédiatement le sang. Mais mes blessures ne sont rien. Car ses coups m'ont fait redescendre. Et drastiquement, je remarque que je suis à bout de souffle. Et je vois que j'ai bousillé son putain de visage! J'ai fendu son menton, j'ai déchiré sa bouche, j'ai tuméfié ses joues, j'ai abîmé ses yeux. Je l'ai anéanti et écrasé de ma domination.

Mais...

Je ne décolère pas. Mon nez pisse ce sang qui est le mien, et mon visage se crispe de couleur. J'ai arrêté de le frapper car son poing m'a bien tiraillé. Et en faite, putain! Je ne comprend pas! Depuis quand? Quand? Ou? Mais, je sais tout ça! J'ai les réponses à toutes ces questions... Mais c'était un sujet, qui n'existait pas, tant qu'il n'était pas abordé! Sauf, que là, quelque chose en moi, voulais comprendre. Pourquoi, mon putain de bras-doigt, se tape ma sœur.

Et alors, mes sens me reviennent. Et en premier, l'ouïe. Et avec ce sens. Les pleurs de ma sœur. Qui me condamnent encore. Ses pleurs que j'ai provoqué. Et que venant d'elle. Je ne supporte pas d'entendre. Bianca, quand tu pleurs... Tu m'atteins, bordel tu m'atteins!

-T'es vraiment... Commence Ruben, en s'extirpant de sous mon emprise: T'es vraiment, qu'une sale petite tapette! Un putain de trou de balle!

-Ruben, j'ai assez d'énergie pour te tuer! Tu le sais!

Je suis a genoux. Essoufflé. Et lui s'est adossé au canapé. Essoufflé également. Il est assis par terre. Une jambe replié. Et son avant-bras s'installe sur son genou. Finalement sa tête retombe en arrière et se pose sur les coussins du canapé.

-Tu sais quoi? Continue-t-il. Tu as raison. Tu devrais me buter. Parce-que tu ne sais rien faire d'autre que ça. Et même quand on t'offre l'occasion de goûter à autre chose, tu le brûle!

-Tu me racontes de la merde pas possible, Ruben! Et sache, non, soit en sur, que je ne te donnerais jamais ma sœur, tu m'entends!?

-Ça, ce n'est pas de ton ressort! S'énerve-t-il en braquant ses yeux noircit de colère sur moi! Tu n'es pas son père, et je t'annonce qu'on s'aime à la folie! Alors tu m'excuseras mon frère mais ton approbation j'en m'en bats les couilles! Même si... Ouais... J'aurais aimé, que tu te réjouisses pour nous!

-POUR VOUS!? Hurlais-je en me levant. TU ES MON PUTAIN DE BRAS-DROIT! Rien d'autre!

-Ah ouais Preto? Et pourtant, ta sœur m'aimes, et tu sais très bien pourquoi ça te fous en rogne. Putain de jaloux que tu es! Laisse-t-il s'échapper dans un rire étouffé de douleur.

-Non. Ma sœur ne t'aime pas. L'amour est mort depuis bien longtemps chez les Cruz. Comprend le bien! Assimile, avale, et reprend ton travail!

-NON! C'est toi! TOI TOUT SEUL! Qui se condamne à cette putain de mort! T'ES SEUL! ET TU SAIS POURQUOI!? PARCE-QUE PRETO CRUZ, EST UNE PUTAIN DE TAFIOLE!

-FERME-TA-GUEULE RUBEN! Tu crois quoi? T'as baisé ma sœur tu penses pouvoir prendre du galon devant moi!

-Tu me fais bien rire, sale connard! J'ai jamais eu besoin de prendre du galon Preto, t'es mon frère et même si jamais tu ne l'avoueras je suis le tiens également, tu le sais, et j'ai pas besoin que tu pètes ta gueule pour me rassurer à ce sujet!

-Mon frère? Rigolais-je en proie à une hystérie maladive. Tu me fais pitié Ruben! Tu n'es rien d'autre que mon putain de bras-droit! Et je n'en demande pas plus de ton cul! T'as baisé mon business une fois! Tu ne baiseras pas ma sœur. J'ai été plus que clément avec toi! Mais tu persistes à trépasser des putain de barrières qui te sont interdites! Alors tu vas me bouger tes fesses de là, prendre les armes et tu vas aller écouler ma putain de drogue partout dans ce bled de mes deux. Entiendes?

-Ouais, je vais le faire, Jefe! Mais je vais aussi continuer à baisé Bianca, comme tu le dis. Et que ça te plaise ou non, tu vas même m'appeler ton beau-frère, parce-que sache que Bianca, est une Aiza maintenant! Et même si j'aurais bien pu crever pour avoir ton approbation, sache que, je ne courrais pas après toi pour l'avoir.

L'information. Dans mes oreilles. M'a brûlé! M'a mordu! M'a assommé. J'ai pris, j'ai pris, une inspiration. Qui à fait rouler dans mon corps, un amas de pierres ardentes! Un amas de... De... J'en sais rien! Un amas. Juste ça! J'ai pivoté ce corps qui est le mien haineusement vers ma sœur. Et mon regard, brûle Bianca. Qui sursaute presque devant le magma que je suis. Ses yeux gonflés de peines me disent, qu'il dis vrai, et malgré ses pommettes qui se noient sous ses larmes, elle croise les bras sur sa poitrine. Comme pour donner un peu plus de poids à la connerie que je viens d'entendre. Et mon bassin pivote de nouveau, pour faire face à ce putain de merdeux! Et je me rue sur le corps faible de Ruben! Et j'attrape son putain de col! Et ses yeux noirs continuent de me défier, sauf que là, ça ne me satisfait plus!

Là, tout-de-suite, je veux, sa soumission, je veux sa putain d'âme!

Je VEUX! Qu'il ARRÊTE...

D'AIMER!


L'amour n'a pas de place ici! L'amour ne vaut rien dans ce putain de monde! Ses putain de mots me collent à la peau. Ils me sonnent faux! Ils me paraissent d'une faiblesse qui me révulse! Aimer? Jamais de la vie! Jamais, si c'est moi qui est au commande! Et encore moins, si c'est mon bras-droit. Encore moins, si c'est Ruben. Encore moins quand on parle de Bianca!

-Bianca Aiza tu as dis!? BIANCA AIZA TU AS DIS!? Jamais! Pas dans cette vie là, ni dans aucune autre, sale petite pute! Là, l'envie de te plomber me ronge. Je ne le ferais pas, pour ma sœur, mais sache que tu n'appartiens plus à ce Cartel! T'es plus rien! RIEN! C'EST MOI, QUI T'AI FORGÉ! C'EST MOI! J't'ai offert gîte et couvert! J't'ai donné un nom, une place dans ce putain de monde! ALORS QUE TU N'ÉTAIS RIEN! J'aurais du te laisser pourrir comme le sale orphelin que tu étais, qui venait de voir sa putain de mère se faire arracher les entrailles! J'aurais du te trancher comme ta putain de daronne la prostitué quand Tio Ricardo me l'avais demandé la toute première fois! T'es pas mon frère, t'es pas ma famille, tu es juste, un employé, qui avait pour travail d'amasser mon argent, pas de baiser ma sœur! Prend tes affaires et casse-toi!

Ses yeux écarquillés finissent par papillonner. Et en moi ce vide s'amasse. Je le lâche. Et je fini par m'éloigner de lui en faisant un tour sur moi-même. Et les pleurs de Bianca me... tuent. Me tuent. Me tuent. Mais je ne peux pas arrêter. Je ne peux pas capituler. Pourquoi? Mon cœur. Est mort. Trop mort. Il ne me sert qu'à pomper. Je ne connais que ça. Douleur, dureté, méchanceté,et je suis la cruauté. Je suis un démon. Et non. Je n'en suis pas fier. Non... Mais je suis fait, je suis englobé, de mauvais. C'est dans ma peau. Dans l'œsophage, dans la langue, dans les tripes. C'est moi. Mauvais garçon. Mauvais est Preto. Et penser, que je ne le suis pas, c'est là, votre première erreur. Alors je ne pourrais pas capituler... Je... Ne... Peux... PAS!

Et dans ses yeux. Les yeux noirs de Ruben, qui ne m'ont toujours pas quitté. Et ils me hurlent leur douleur. Et je crois, que c'est bien la première fois, que ses yeux me montrent autant de peine et de tristesse. Mais Preto n'a pas de cœur. Que des valeurs et des principes. Et ses dogmes lui ont demandé de le détruire. Ruben finit par cligner des yeux. Et les détournent de sur moi. Et ouais. Un léger malaise me prend. Mais Preto n'a pas de cœur alors je le refrène. Déterminé!

Son regard se perd dans le vide. Et, difficilement il finit par vouloir se redresser, s'appuyant ainsi sur sa jambe repliée sur le sol. Et Bianca, sans un regard pour moi. S'avance vers lui. Elle s'accroupit vers lui. Et replace les mèches de ses cheveux derrière ses oreilles, et le fixe d'un air tellement... Désolé, en aplatissant ses paumes devant sa bouche.

-Bianc-. Commençais-je.

Mais, elle me condamne de son regard. Qui me brûle et me reproche d'être l'être que je suis. Je lui fais horreur. Et j'ai horreur de ça. Et comme Valentina, d'un geste de la main, elle me somme de ne surtout pas l'approcher. Je hais sa tristesse. Je sais son corps qui frémit d'une douleur silencieuse. Amassé dans son cœur à elle. Par ma faute.

Et Ruben, plonge ses yeux dans ceux de Bianca, et ses iris se voilent. Et ce voile, je ne l'avais jamais vu chez lui avant. Et ce voile. M'enterre. Parce-que, je comprend. J'assimile, que l'amour qu'il lui porte est bien trop grand, plus que moi, plus que tout. Et elle aussi. Ses yeux... Elle aussi... Et ça... me fout les jetons! Et je crois, je pense, j'en sais rien... Je crois qu'elle l'aime plus que moi.

-Ne te dispute pas avec ton frère. Lui demande affectueusement Ruben en feignant un sourire triste, abîmant un peu plus ses traits arrachés.

Alors je me voile moi aussi. Je me voile, pour ne rien sentir. Et Ruben continue de me torturer. Car avec le plus de tendresse dont il est capable, ses mains se posent doucement sur les joues de ma sœur dont les larmes ont inondées sa face. Mais elle frissonne et rougit rien qu'à son contact. Elle sourit, tristement, mais, elle est heureuse. Un bonheur, pure. Et pour la première fois. Depuis que Bianca à été souillée. La première fois depuis huit ans. Au contact de Ruben, ma sœur, retrouve son âme. Ma sœur se lave de ses peines. Ma sœur est guérie. Et Ruben dépose, sur son front, un baisé. Et Bianca ferme les yeux, le temps de profiter de lui.

Et ça m'enterre.

Pourquoi?

Pourquoi ça m'enterre.

Pourquoi... Moi, je n'arrive pas à décoller de ma chair, cette bourrasque, qui m'as donné l'impression que le sol s'est dérobé sous mes pieds?

-Tu sais... Susurre la voix de Ruben.

Et mes yeux qui s'étaient perdus dans le vague sans même que je ne m'en soit rendu compte retrouvent les siens. Il s'est levé. Et Bianca se tient, à côté de lui. Et je sais que si elle ne m'aimait pas un minimum, elle lui tiendrait la main. Elle ne le fait pas, car malgré tout. Elle est partagée entre l'homme qu'elle aime depuis qu'elle a huit ans, et son jumeaux, qui à grandit dans la même poche qu'elle.

Et Ruben, finira sur ces mots:

-Tu sais. Je vais te dire la vérité. Parce-qu'à part moi, ou Bianca, personne d'autre ne le fera. Enfin si, Sebastian l'aurait fait lui aussi, mais tu as vu, Preto, il est mort. Et pourquoi? À ton avis, pourquoi? Parce-qu'il est tombé pour une femme. Pour Estella. Voilà pourquoi. Alors, je vais faire ce que tu m'as demandé. Je vais partir. Et m'éloigner. Je vais te laisser. Et avant ça, je vais te dire: Quand tu seras noyé de remords, de culpabilité, de peines. Tu sauras où me trouver. Tu sais pourquoi? Parce-que, ta sœur, Bianca, elle m'a rappelé, que malgré ma haine qui me brûle moi aussi. Cette colère, ne vaut rien, face à ses yeux dans les miens. Et tu sais, le jour, ou tu reviendras vers moi. Tu verras, que je t'aurais pardonné pour ta noirceur. Comme tu m'as pardonné pour ce que j'ai fais à ton business, même si tu as trop de fierté pour me le dire. Toi, et moi, mon frère, nos peines sont siamoises. Elles l'ont toujours été. Que mes mots ne te paraissent pas faibles. Car ta sœur m'as donné la force de porter mes couilles. Celles que toi tu n'assumes toujours pas de porter! Tu sais pourquoi tu es en colère? Parce-que moi j'ai accepté d'aimer, alors que toi, tu n'y arrives pas, et tu ne veux pas reconnaître ce que tu ressens. Tu as laissé Val' là-bas. Tu l'as laissé toute seule. Alors, qu'elle, elle n'attend qu'une chose, c'est que tu te battes pour elle. Car elle se noie, elle est toute seule, et même si elle te rejette, aujourd'hui, c'est parce-qu'elle a trop mal. Comme toi tu le fais avec moi aujourd'hui. Tu penses que t'éloigner c'est ça la solution. Comme tu le fais avoir moi aujourd'hui. Mais la vérité, c'est que plus tu creuseras la distance, et plus tu feras tout pourrir autour de toi. Et c'est elle que tu tueras en premier. Et je sais que ça te tuerais. Tu devrais être là-bas. Tu devrais être en entrain de la rassurer, et lui dire que malgré qu'elle te haïsse, tu seras là pour elle. Tu es sûrement entrain de te demander, pourquoi tu devrais faire ça?

Il s'arrête. Et ses yeux noirs, dans mes yeux bleus. Mes yeux bleus, dans ses yeux noirs. Et, ce cœur, pompe. Pompe. Pompe. Et ces mots, sortent:

-Pourquoi Preto? Moi je vais te le dire. Parce-que tu l'aimes.

Lanjutkan Membaca

Kamu Akan Menyukai Ini

9M 26.7K 6
Mira est une jeune femme sans histoire à Ciudad Juarez, au Mexique. Un soir, elle se retrouve impliquée dans une affaire l'opposant au plus important...
11.9K 238 65
Recueil de prénoms pour vos personnages !
53.6K 1.5K 29
Un amour impossible entre karol et ruggero entre les sentiment de la série et réalité qui va gagner l amour grâce a la série ou l amour de la réalise...
4.9K 147 30
"Chiara, une tueuse à gages brisée par son passé, découvre un secret bouleversant qui la lie au futur parrain de la mafia italienne, Sergio Rossi. Al...