Hello mes chéries d'amour, ça-va?
Gros bisous mes bébés ❤️! Merci d'être toujours là chaque soirs pour découvrir la suite de cette intrigue.
Vos messages sont toujours autant encourageant et motivant mes perles! 🌹
Et bienvenue aux nouvelles ❤️.
Bonne lecture 📖 !
Xoxo - Iamkunafa.
______
-Putain, c'est qui ce fils de pute Angel?!
Avant de me concentrer sur Billy Scott; celui qui vient de parler. Je remarque que Berho recule doucement sa main près de son arme. Sans la toucher. Pourquoi?
-Bon alors? Relance Billy un sourire bête en coin. Est-ce que quelqu'un va m'dire who is this son of a bitch?
Décidément, cet américain représente tout ce qui a de plus stupide sur cette terre. Et d'après ce que j'ai compris de lui, il s'est retrouvé tout à fait par hasard sur le marché du caillou. Enfin, plus communément appelé: le crack. Mais je crois que son plus grand talent c'est de réussir ce qu'il entreprend, sans même avoir conscience de comment il fait les choses.
-On en avait parlé la dernière fois, putain d'américain de mes deux! La Hoja ça te dis pas quelque chose? S'insurge D.D qui voue une haine sans égard à toutes personnes qui ne soit pas mexicaine.
Billy Scott ferme sa gueule et avale d'une traite son verre de whisky. Mais il ne retient néanmoins pas ses œillades haineuses à l'intention de D.D.
-Et bien, petit cours d'histoire pour les cabróns qui ont oublié. Rétorque cette fois-ci Miguel Cortès, le grand-frère d'Angel, qui, jusqu'à présent, s'était fait discret: Contre toute attente la Hoja à un rejetons! Enfin, d'après Salomon; deux, avant que Preto ne bute son propre frère apparemment.
-Un fou furieux comme son père! Je ne veux pas d'un deuxième Cruz sur ce business! La Hoja était incontrôlable et d'ailleurs il ne savait en rien diriger une entreprise pareil! En Amérique du Sud, en Asie, au État-Unis, ce sale Cruz à foutu un bordel pas possible dans ce business! Une aubaine qu'on l'est mystérieusement abattue d'une balle dans le crâne!
J'écoute attentivement les paroles du vieux Don Alberto Peño. Je crois que ce vieux père a plus d'une cinquantaine d'années d'expériences dans le business de la drogue. Et à cette table, après Angel, c'est probablement le vieux le plus riche d'entre tous ces narcos. Il s'est retiré dernièrement et gère ses affaires avec un peu plus de recule, à présent ses fils Ignazio et Terrence s'occupent très bien de sa « société » maintenant.
Quoi qu'il en soit, cette réunion m'intéresse fortement, et représente un surplus d'informations capital. Et ça, c'est principalement grâce à Valentina que je suis présent aujourd'hui. Angel ne cesse de me féliciter d'avoir eu la réflexion de ne pas la buter et il ne cesse de répéter que sûrement cette petite est la clé pour stopper l'engouement de ce Preto.
Je n'ai rien à son sujet; apart son nom de code: Preto. Et le nom de son père: Ryan Cruz. Il a supposément eu un frère, nous ne lui connaissons aucun autre parents connus, ni autres frères ou sœurs, ni mères, ni oncles, rien me permettant d'établir un profil.
-Peu importe ton plan Angel. Je te suis. S'implique Randy Enrique. Après le carnage que ce sale chien de la casse à mis à Puebla, je suis prêt à lui arracher le crâne du reste de son corps! Il à saccagé une de mes boites de nuit, et impossible de procéder à quelconques réparations, ce bâtard tient la ville.
Angel lève son verre à Randy, qui répond d'un hochement de tête, puis avoir avoir reposé son verre sans l'avoir touché, Angel continue sa tirade:
-Ils nous a fallut deux ans, pour retrouver un semblant de calme dans ce business. Deux ans, ou nous avons passé la plus part de notre temps à nettoyer la mierda que la Hoja nous a laissé. Ce fils de putain, appliquait la loi du: diviser pour mieux régner. Aujourd'hui nous avons réussi à plus ou moins tous nous mettre d'accord sur le fonctionnement du traffic de drogue dans ce bled, vous m'avez accepté comme étant votre chef, non? Et vous ai-je déjà déçu durant ces deux ans?
Angel hausse légèrement un sourcil et passe sa main sur sa barbe naissante. Il nous scrute tous de ses yeux sombres en attendant quiconque oserais le contre-dire. Pour ma part j'analyse chacun des participants de cette réunion macabre, et mon regard passe de De Hayos, qui ne semble pas très à l'aise, à Miguel Cortès. Ses yeux sont baissés, et je ressens une légère colère dans son comportement. En y repensant, c'est vrai que ce petit speech qu'Angel vient de nous cracher, son statut de chef, ça aurait du être Miguel. C'est bien lui le grand-frère et c'est bien lui qui aurais du succéder à ce business. Je n'ai aucune idée de pourquoi c'est son petit-frère qui est au commande, je ne crois pas qu'Angel ai suffisamment confiance en moi pour commencer à me confier ses petits secrets de famille. Quoi qu'il en soit, ça ne saurait tarder.
Je m'arrête dans mon analyse quand je sens un regard insistant sur moi: Déclan Dalgalarrondo, foutu bras droit d'Angel. Je ne soutiens pas son regard, inutile de le provoquer et d'éveiller ses soupçons plus qu'il n'en a déjà sur moi. Je dois me méfier de lui, car c'est lui et son flair qui risque de me faire tomber.
-Guerrero, Tépito, Puebla, trois putain de territoires en un mois. Enchaîne Angel visiblement en proie à une frustration certaine. Trois mierda! C'est trop! Ce sale enfoiré gagne du terrain et prend beaucoup trop de galon. Et si on ne troue pas son corps de balles et qu'on ne lui explique pas où se trouve sa petite place, bientôt, c'est sa bite qu'on aura entre les dents et profond! Il s'était fait très discret jusqu'à maintenant, impossible de savoir ce qui à déclenché un tel déchaînement depuis un mois, mais il retourne toutes les villes sur lesquelles ils passe et laisse un bain de sang de mes deux!
-Et tu nous propose quoi, hein? pour « régler ce problème »? Demande Alberto Peño.
-Attirer ce fils-de-pute jusque dans notre terres. Et le saigner, lui et son équipe de pédales! Répond Angel simplement.
-Comment on attire un psychopathe, en terre inconnue?
-C'est simple Billy. Lui rétorque Miguel. De la même manière qu'un lion fera tout pour protéger sa lionne.
-Et donc? Continue Billy, qui ne semble vraiment pas avoir compris la métaphore de Miguel.
-Putain quel bendejo celui-là. s'énerve D.D. On a sa chica, le reste, c'est du gâteau! Comprendres?
J'avoue, que l'espace d'une seconde, déglutir m'a paru anormalement difficile. Je reprends tout aussi rapidement mon calme. Ne pas avouer qu'avoir mis Valentina dans la merde me fait chier serait un grand mensonge.
Déjà, je n'aurais jamais du lui avouer le secret de mon identité, aussi rapidement. Je me suis mis en danger autant qu'elle. Aujourd'hui je compte sur sa loyauté pour ne pas me balancer. Je ne sais pas pourquoi, mais à l'instant ou je suis tombé sur elle, je suis dis qu'elle serait la clé pour démanteler toute cette histoire. Et je ne suis pas le seul à l'avoir compris.
-Berho? Prononce très distinctement Angel.
Victor Berho, semble pâlir. Néanmoins, il ne perd pas la face. Il réajuste sa cravate sur sa chemise, avant de s'éclaircir la voix.
-Qu'à tu as nous dire sur ce Preto Victor? Lui demande Angel.
-Angel, qu'attend tu de moi? S'informe Berho malgré le stresse qui monte visiblement en lui.
-Que tu répondes à ma question dans un premier temps, et ensuite je te demanderais un service, que seul un bleu de ton espèce peut accomplir.
-De quel type de service me parles tu?
-Du type, qui demande d'avoir les autorisations nécessaires pour retrouver une personne dans les bases de données de la police. Annonce froidement Angel. Et maintenant je répète, pour la dernière fois; qu'à tu as nous dire sur ce Preto? Sache Berho, que dans un tout autre contexte, je t'aurais plomber pour avoir accepté d'être soudoyé par un débutant. Mais grâce à mon ami Alexis, j'ai compris que parfois, il ne faut pas abattre certaines cartes trop vite. Et c'est toi qui nous mènera à lui.
-Tout ce que je peux te dire Angel, c'est que j'ai connu son père: Ryan Cruz. Et cet homme, incarnait le mal à l'état pur. Quand j'ai connu la Hoja, il n'y avait que lui et Preto, ni mère, ni frère, ni sœur. Juste un psychopathe qui entraînait son fils à devenir comme lui. Je n'ai jamais réussi à mettre la main sur Preto, lui et sont père ne sont pas restés très longtemps à Guerrero. Mais une chose est sûre; ce petit est une machine à tuer. Et la seule chose qu'il connaît, c'est la drogue et tous ses reverts.
Après la petite tirade de Berho. Un léger silence parcouru la pièce. Pour ma part, l'intérêt que je commençais à développer pour Preto ne faisait qu'augmenter. Il me faut son nom, il me faut tout le concernant. Je sens que tôt ou tard, cet homme va me causer de gros problèmes.
-T'as fini de lui sucer la bite, flics de mes deux!? Crache D.D, ce qui provoque le rire de Billy et Randy et brise aussitôt le silence de cette salle.
-Allons, tu es tendu ou quoi aujourd'hui Déclan? Ne fait pas peur à nos invités. Renchérit Angel un sourire moqueur en coin avant de taper des mains fermement: Je met fin à cette réunion. Berho, je te donne une journée, pour m'envoyer tout ce que tu peux me trouver sur ce Preto! Si il avait un petit caniche quand il avait sept ans, je veux le savoir, Entendies?
Berho ne répond rien, mais au regard qu'il lance à Angel, il a très bien compris le message. C'est soit il la joue double jeu, et c'est soit il se met à dos Preto, soit il se met à dos un des plus dangereux et des plus puissant barons de la drogue: Angel Cortes.
-Par contre Alexis, je veux te voir. Seul à seul. M'annonce Angel sérieusement.
_________
Angel marche devant moi. Putain qu'est-ce que ça pue ici!
Les clés qui claquent dans la main d'Angel me sortent de mon dégoût qui me prenait.
Une fois arrêté devant la porte qui nous intéresse, Angel me lance un regard satisfait, auquel je ne répond pas. Je repense à la mission qu'il m'a confié. Soudoyer le maximum d'informations à Valentina. En tant qu'Alexis Sylva, c'est mon devoir d'obéir à mon jefe, et à la fois, comme je suis sous couverture, je me dois d'informer mes supérieurs sur ce qui se passe ici. Mais en tant que Skander Ivanov, je me dois de sortir cette civile de là. Alors le dilemme est simple: Soit je met deux ans de missions dans le vent en me grillant et en risquant de nous tuer tous les deux, soit je laisse cette civile, être un dommage collatéral des cartels de la drogue, mais ma mission d'infiltration portera tres certainement ses fruits et je pourrais rentrer chez moi.
La lourde porte s'ouvre dans un bruit de métal, et le grincement me fait sortir de mon dilemme. Un mois que cette petite est là. Un mois. Et la première chose qui me frappe quand mes yeux tombent dans les siens. C'est qu'elle se lève directement quand elle nous voit, puis se tient debout, adossée au mur, les mains derrière le dos. Et son regard, est noirci de colère et de désespoir.