Hello mes bichettes, ça-va?
(Petite note: J'ai bien pris en compte le fait que vous trouviez Valentina « faiblarde » 😭, mes choupettes n'oubliez pas que cette enfant, même si elle à grandit dans un quartier difficile, n'a jamais connu ce type d'environnement ça serait carrément irréel que du jour au lendemain elle se transforme en une dure à cuire qui ne craint absolument rien et qui maîtrise des techniques de karaté suprême 😂. Enfin, tout ça pour dire; ne vous inquiétez pas, elle ne vas pas rester pleurnicharde à vie, et elle à quand même un gros caractère. Parce-que moi perso' à sa place, j'aurais été en PLS totale, j'aurais jamais osé être aussi audacieuse qu'elle 😂)
Bref en tout cas, je vous remercie pour vos retours, je les prends toujours en compte 😉!
Bonne lecture mes choupettes ❤️!
Xoxo - Iamkunafa
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Un cri horrible, qui brûle ma gorge, s'échappe de moi. Je laisse tomber cette arme qui me répugne! Je me sens prise de frissons sur l'entièreté de mon corps, et ils me dégouttent et j'ai qu'une envie: qu'ils disparaissent! J'ai une haine irascible pour la personne d'Angel. Il avait le pouvoir de ne pas me laisser tuer un homme, mais son envie de jouer à été plus grande que sa raison humaine, qui je pense, à du la quitter il y a bien longtemps de ça. Et aujourd'hui, mes mains sont aussi noires de sang que les siennes.
-Putain! C'est une vrai petite dure à cuire celle-là! Prononce Angel dans un rire carrément sincère en tapant des mains, ce qui ne fait qu'augmenter mon niveau de colère.
-Bon Angel t'as fini de jouer? Je la tue et on s'en va! Prononce son frère, ennuyé de la situation.
-Tu,tu,tu. Miguel, pas si vite, c'est la petite merveille de ce Preto. Je me la garde précieusement.
-Te fous pas de ma gueule petit con! S'énerve le dénommé Miguel en se levant et en emportant son arme dans son mouvement. On ferait mieux de se casser d'ici avant qu'on ne se fasse prendre!
En faite, j'écoute d'une oreille. Leur conversation résonne comme un bourdonnement sourd dans mes oreilles. Moi je n'arrive pas à détourner des yeux du gros corps de Salomon, et je me demande encore, si c'est réellement moi l'auteur de ce meurtre. J'ai dix-neuf ans, et me voila criminelle!
Mes larmes sont silencieuses car elles sont à l'image de ce que je ressens: un creux, un vide, une douleur sourde et assassine.
Et l'instant d'après, la porte s'ouvre dans un fracas effrayant! Je détourne le regard, et je tombe magnétiquement dans les yeux bleus de Preto. Je le vois dans un premier temps sans le voir, car j'ai l'impression que sa présence ici est irréelle. Mais il ne me faut que quelques secondes pour réaliser à quel point c'est instantané, comme sa présence me rassure. Et sans réfléchir je me lève difficilement. Et mon corps ne brûle que d'une envie: je veux juste le rejoindre.
-Putain?! C'est qui ce fils-de-pute!? Hurle Miguel qui n'a pas le temps de dégainer son arme car Preto les tiens déjà en joug.
-Viens! Dépêche-toi Valentina! Vocifère Preto sans lâcher ce Miguel du regard, et je prend quelques secondes pour réaliser qu'il s'adresse bel et bien à moi.
Je commence à courir vers Preto. Il m'a tendu une de ses mains, l'autre est toujours fermement braqué sur Angel et son frère. Et en quelques secondes, ma main s'empoigne de la sienne. La chaleur de sa main moite me rassure immédiatement. En faite, il me lâche la main, pour entourer fermement son bras dans mon dos, me plaquant contre son torse. Les deux frères ne semblent absolument pas impressionnés. Et j'ai un sale sentiment qui s'empare de moi. C'était trop facile. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que si Angel l'aurait voulu, jamais il ne m'aurait laisser m'approcher de Preto. J'ai comme l'impression qu'il m'a laissé y aller, mais que cette situation ne va pas durer. Preto, lui, est incroyablement tendu, je sens ses muscles se crisper et se contracter sous mes mains, a mesure que sa respiration colérique s'accentue.
-Alors c'est toi le tout petit Preto? Comme vous êtes mignon. Ironise narquoisement Angel.
-S'il-te-plait on y va Preto. Suppliais-je totalement anéantie par les événements et surtout en proie à ce sentiment désagréable que quelque chose va finir par merder si on ne part pas d'ici.
Preto ne bouge pas la tête, mais ses yeux, eux, me regardent. Et je suis incapable d'expliquer ce que ce bouleversement, de ses yeux dans les miens, fait naître en moi. Il est en colère, frustré, et enragé, et je ressens ses émotions comme si elles sont les miennes également. Mais ce n'est pas tout, ses pupilles me redonnent une force. En faite, sa force, j'ai l'impression qu'il me la transmet, et là tout de suite je n'ai plus envie de pleurer. J'ai envie d'être forte. Pour... lui?
Quand ses yeux me quittent, j'ai l'impression qu'il m'enlève un peu de ce qu'il vient de me donner. Tout de suite j'ai envie qu'il recommence, et que sa force me porte. Et cette sensation me terrifie! Cette sensation m'est totalement inconnue et inconcevable.
-Histoire que l'on soit clair. Commence Preto dont la voix vibrante de colère fait trembler son corps: Les frères Cortès n'est-ce pas hein?
Un petit rire diabolique s'échappe de lui. J'ai l'impression d'avoir un nouvel homme qui me tient. Ses yeux sont rembrunit de haine.
-Sachez que c'est Preto, qui mettra à feu et à sang votre business! Entiendes? Et que c'est au « tout petit Preto » que vous allez devoir sucer la queue quand vous serez sous mes ordres. À moins que je ne vous ai pas déjà mis une balle entre les deux yeux, Cabróns!
-Petit fils-de-pute! Hurle Miguel en dégainant finalement son arme sur nous.
-PRETO! Hurlais-je.
Preto tire une première fois, il rate car mon cris l'a déstabilisé, il m'a regardé. Un coup de feu retentit tout de suite après. Et les yeux de Preto s'écarquillent follement. Je ne comprends pas pourquoi. Enfin si, une seconde après, je comprends. Car mon corps est incapable de tenir debout, et la brûlure que je sens s'entendre dans de mon dos à mon ventre me fait comprendre que c'est moi. C'est moi qui me suis pris cette balle à la place de Preto.
Je m'écroule au sol. Dans les bras de Preto.
-PRETO PUTAIN! Hurle une voix que je reconnais être celle de Ruben.
Une nouvelle rafale de balles éclate plus proche de nous. Je me sens tellement affaiblie et mortifiée de douleur. J'ai l'impression de reconnaître des voix qui me sont familière; Ruben et peut-être Esteban.
-Arrête ça putain! Valentina! Putain de mierda! Valentina?! M'hurle Preto, qui s'est agenouillé à coté de moi, il compresse ma blessure et même si ça me fait atrocement souffrir, je ne peux pas réprimer le fait que ses mains me rassurent.
Sa voix me semble tellement lointaine. J'ai incroyablement chaud, mais tout de suite après j'ai froid. J'ai de plus en plus froid. Je m'accroche au t-shirt de Preto. Une de ses mains à quitté mon ventre pour encadrer mon visage, je sens qu'il essaye de me garder éveillé, sa main mouillée de mon sang tapote soigneusement mes joues, il fini même par essuyer mes larmes que je ne contrôle plus. J'ai envie de lui dire de ne pas me laisser, mais c'est trop dangereux pour lui ici. Et pour le moment les échangent de tirs entre le gang de Preto et Angel et Miguel lui permette de s'exposer au grand jour, mais combien de temps, avant qu'une balle finissent dans son corps.
-Pa... pars Preto... Articulais-je difficilement.
-Ferme-la Valentina! Putain! Hurle-t-il en se dégageant tout d'un coup de moi puis en dégainant urgemment de nouveau son arme.
En effet Angel et Preto se défient maintenant de leurs canons. Preto est au sol avec moi. Et Angel trône au dessus de nous. Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'Angel à une audace terrifiante. J'entend Miguel hurler le nom de son frère. En venant jusque Preto, Angel s'expose aux balles du gang adverse. Cette information ne fait qu'augmenter mon stresse car je réalise que même si Angel à une tête que son nom qualifie à merveille, ce beau visage cache un monstre des plus affreux. Ma vision ne fait que se détériorer, mais je suis sûre de voir une once de tristesse dans les yeux de Preto. Il appuie toujours fermement sur ma blessure, mais il faut qu'il parte même si je n'en ai aucune envie; il s'est mis dans une position difficile à cause de moi. Et je n'ai absolument pas envie qu'il meurt par ma faute.
-Je pensais que ça serait plus difficile de te trouver Preto. Un plaisir de t'avoir rencontré. Annonce Angel en retirant la sécurité de son arme.
J'ai scellé mes paupières, je n'entend pas la détonation d'Angel, car des coups de feux retentissent de plus belle autour de nous. Ça doit être des genres de mitraillettes. Je sens les mains de Preto passer sous mes genoux et mon dos, il essaie de me porter. Mais à peine m'a t-il soulever que mon corps s'étale tout aussi vite. Je l'entend gémir, impossible d'ouvrir mes paupières, mais au son de sa voix je sais qu'il est blessé. Et j'entend cette phrase, qui résonne parmi le bruit des balles, et qui me parait tellement utopique:
-Ouvre les yeux mi hermosa.
(Ma beauté)
Vous savez, dans un autre contexte, je crois que je me serais mis à rire. Et que j'aurais trouvé ça incroyablement "mignon". Mais sous une pluie de balle, ce que ses mots provoquent en moi c'est une force que jamais je n'aurais pu soupçonné avoir en moi. Et j'arrive à lentement, entre-ouvrir mes yeux. Ça ne dure pas longtemps, mais c'est suffisant pour voir qu'il est blessé au bras... Enfin je ne sais pas trop mais il pisse visiblement le sang. Il est toujours à découvert et j'ai envie de lui hurler de se barrer de là, parce-que la prochaine balle sera dans son crâne, et cette pensée me révulse. Et pour la première fois depuis que je connais Preto, son visage semble épris à autre chose que de l'impassivité ou une colère irascible, pour la première fois, il me montre une légère inquiétude qui fait froncer ses sourcils. Et c'est sur cette image que je referme lourdement les yeux, incapable de résister au sommeil qui m'assomme.
-On dégage! Preto!
-Je la laisse pas ici! Hurle Preto.
-Putain, dégage, DEGAGE!
C'est Ruben je crois, peut importe ce qu'il fait, il à raison, j'ai l'impression d'être sur un champs de bataille, maintenant le bruit des sirènes de Police alourdis plus encore la pièce. J'entend Ruben emporter Preto, il lui dis qu'il ne peuvent rien pour moi, et qu'ils ne doivent pas rester là. Et je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il à raison.
Il y à maintenant un silence, enfin apart le son des sirènes qui s'approchent, mais les autres? Ils sont tous partis? Je ne sais pas pourquoi je ne suis pas encore morte, en tout cas, j'ai la phrase de Preto qui résonne encore en moi: "Ouvre les yeux mi hermosa.". Et je parviens à le faire de nouveau. Et la dernière chose que je vois en plissant légèrement les yeux dans un dernier excès de courage; c'est le visage d'Angel. Un diabolique sourire totalement satisfait.
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Un mois plus-tard.
Point-de-Vue: Ruben.
Le monopole? Ça on l'aura jamais! Pas sur ce marché! Pas avec la coca! Mais un maximum de fric? Et être au sommet? Ça ouais! On brasse, depuis un mois! Et les résultats se font déjà sentir. Et quand je dis qu'on brasse, je parle de millions. Je parle de cinq cent mille par semaine! Et ce n'est que le début.
-Arrête toi là.
La voix de Preto me sort de mes pensées. De México à Guerrero, il n'a pas piaillé un mot. Et en faite ça fait un mois qu'il parle plus beaucoup!
Je me gare. Il est trois heures passé. Il fait nuit noire et les rues près du port son désertes.
Nous sortons du véhicule. Nous sommes ici pour une simple livraison de marchandise. Il y a un cinquante kilos. Soit une valeur marchande, une fois que cette poudre aura passée la frontière américaine: de cinq millions cinq.
Le « gérant »* sort de cet entrepôt non loin du port. Il est accompagné de quelques gars. La transaction se fait rapidement, la cocaïne est embarquée sur un petit jet privé caché plus loin dans cet entrepôt, et décollera sur la piste clandestine. Les accords avec De Hayos sont plus qu'indispensables et bénéfiques putain! On a plus à s'inquiéter sur le comment faire sortir cette poudre du territoire, qu'elle soit aérienne ou navale.
Cette montée fulgurante en seulement un mois a permis de respecter le plan de Preto: Faire un maximum de bruit pour changer les choses. Les cabróns de ce milieu commencent à connaître et considérer Preto d'un œil plus sérieux. Ça marche! Et Preto a même récupéré Pachuca, il contrôle Guerrero et une fois qu'on aura retrouvé Abel, il sera forcé de lui cédé Puebla, avant de mourir. Maintenant il faut s'étendre sur le territoire, sauf que l'entièreté du nord du Mexique est possédé par les frères Cortès, que Preto rêve d'égorger.
Qui dis biff, dis propriétés. Et donc; nouvelle petite villa pour le cartel situé au cœur de Guerrero.
Je me gare donc dans le garage de la nouvelle propriété que Preto vient d'acquérir. Cette villa est simple et moderne en gardant une touche mexicaine, avec la toiture en terre cuite et le perron de pierre de la même couleur. Plusieurs gars siègent devant le perron, la porte est déjà ouverte alors nous pénétrons dans la maison. Comme d'habitude les compteuses de billets tournent à fort régime. Sebastian est assis sur le divan avec plusieurs gars, une sucette en bouche. Quand il nous voit, il prononce:
-Ah Preto, Goto est là. Avec Este'.
Je regarde Preto d'un œil interrogateur. Bien décidé à comprendre pourquoi la présence de Goto est soulignée aujourd'hui, je décide de suivre Preto. Nous empruntons les escaliers, Esteban est assis sur la première marche tandis que Goto, ou l'espion de Preto, attend devant la porte du bureau. Ce petit gars, a je le reconnais beaucoup trop de talent. Preto sert fermement la main à Esteban en hochant la tête pour le saluer et, fait de mêle avec Goto, et je fais de même avant de pénétrer dans ce bureau. Preto s'assoit derrière son bureau et moi je m'appuie sur les bordures de cette table en bois me plaçant presque en face de Goto et Esteban.
-Tu as quoi? Commence Preto.
-Trois adresses potentielles, La villa de Tamaulipas, mais je pense que c'est un leurre c'est risqué et exposé. Il y à une maison à Durango, je pense que c'est là-bas qu'elle se cache, cette maison semble abandonnée et une autre à Coahuila, mis à part le fait qu'elle soit très peu habitée je doute qu'elle s'y trouve, c'est trop loin de son business.
-Trois? C'est trop Goto. Il me faut un lieu. Décrète-t-il: Je ne vais pas m'amuser à toquer aux portes de toutes ses propriétés. Surtout que je risquerais de cramer la raison de ma venue.
-Jefe, répond Esteban. Les trois adresses, c'est le mieux qu'on ai pu faire en un mois. Une chose est sûre Preto, c'est qu'il sais que l'on est après lui. Ses itinéraires sont changeant et induisent en erreur. Les trois signaux que je captent constamment ce sont ces trois là.
-Esteban? Un seul lieu. Et si tu dois me pirater le PRI* pour trouver, tu le fais sans poser de question.
-Bien Preto, je vais te trouver ça. Réponds sérieusement Esteban.
-Demain. Annonce Preto. Je veux ma réponse demain. Ne me décevez pas.
Goto, hoche la tête, et quitte ce bureau. Et Esteban ne bouge pas d'un pouce. Preto lui commence à démonter son glock pour le nettoyer.
-Que cherche Goto et Esteban, demandais-je sans préambule, en redoutant la réponse.
-La fille. M'annonce Preto en rivant ses yeux dans les miens.
-La fille? Quelle fille?
-Valentina. Me répond-t-il.
-Tu te fout de moi!?
-Ruben? Je te conseil de ne pas me brûler les couilles aujourd'hui, je supporterais pas t'entendre brailler de la grosse merde dans mes oreilles! Et pour la balle qu'elle s'est prise pour moi, je lui dois bien ça! Me crache-t-il.
Je m'assoie à la place que Goto occupais il y a quelques minutes. Esteban s'assoit sur le sofa à coté du bien. Je connais que trop bien Preto pour savoir que ce n'est pas « pour la balle qu'elle s'est prise pour lui » qu'il la cherche.
-Ok... je verrais avec Goto et Este', on ira la récupérer. Mais Preto? L'interpellais-je.
Il rapide haussement de sourcils me fait comprendre qu'il m'écoute.
-Cette fille. Tu risques de la noircir. Tu vas l'enfoncer dans notre monde, tu vas la faire plonger, et la mettre en danger, tu risques de la changer, et même de la perdre. J'sais pas s'qui s'passe dans ta tête avec la tonta, dis-je en tapotant mon index sur ma tempe, mais quand tu l'auras entre les mains mi hermano, préserve la, car si c'est indéniable que tu seras sa faiblesse, elle sera la tienne également. Et si tu ne la protège pas, c'est elle qui te fera tout foutre en l'air.
Preto me regarde, sans me voir. Je sais que mes mots l'ont mis atrocement en colère, sa mâchoire est crispée, mais je sais que surtout il sait que j'ai raison. Et parce-que nous sommes frères, je peux lui parler comme je viens de le faire, il aurait plomber un autre si ce n'était pas des mots qui sortaient de ma bouche. Je lui serre la main. Puis je quitte ce bureau. Je trouverais la tonta. Mais son destin sera semé d'embûches pour elle, comme pour Preto.
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Lexique:
*Gérant: Gagnent entre 8000 à 9000€ par mois. Ils sont chargés de s'occuper et diriger les "points de ventes" où sont redistribué la drogue.
*PRI: Le Parti révolutionnaire institutionnel ou PRI (en espagnol Partido Revolucionario Institucional) est une des principales forces politiques du Mexique. Il est né en 1929 sous l'impulsion du général Calles.