VALENTINA (Sous contrat d'édi...

By iamkunafa

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Il a suffit d'un regard, un soir d'été à Tepito pour que Valentina, se retrouve mêlée au cœur des affaires du... More

🖤
PROLOGUE
CHAPITRE 1: Tepito, Mexico.
CHAPITRE 2: Ruben.
CHAPITRE 3: Sofia
CHAPITRE 4: Av. Victoria Ote.
CHAPITRE 5: Cours de conduite.
CHAPITRE 6: La première Puta.
CHAPITRE 7: Mi querida niña.
CHAPITRE 8: Con plomo en la Cabeza.
CHAPITRE 9: 2 millions de Dollars.
CHAPITRE 10: Ojos verdes.
CHAPITRE 11: La Prisionera.
CHAPITRE 12: Des petits Cartels.
CHAPITRE 13: À ses risques et périls.
CHAPITRE 14: Ton bras-droit.
CHAPITRE 15: Tu prima, la puta.
CHAPITRE 16: Cette colère.
CHAPITRE 17: Ne pleure pas Valentina.
CHAPITRE 18: C'est l'heure.
CHAPITRE 19: Personne ne viendra.
CHAPITRE 20: C'est ça l'amour.
CHAPITRE 21: Le monstre est là.
CHAPITRE 22: Tu n'y échappera pas.
CHAPITRE 23: Pourquoi?
CHAPITRE 25: Pluta Villa de Guerrero.
CHAPITRE 26: Refouler ma colère. (1)
CHAPITRE 27: Refouler ma colère.(2)
CHAPITRE 28: Incontrôlable.
CHAPITRE 29: Lui.
CHAPITRE 30: Lamentable ambiance.
CHAPITRE 31: Je te retrouverais.
CHAPITRE 32: Dieu vous bénisse.
CHAPITRE 33: Skander.
CHAPITRE 34: DEA.
CHAPITRE 35: Glock 17.
CHAPITRE 36: Ses yeux.
CHAPITRE 37: En symbiose.
CHAPITRE 38: Un sale orphelin.
CHAPITRE 39: Mon nom, mon histoire.
CHAPITRE 40: Don Angel.
CHAPITRE 41: Mi hermosa.
CHAPITRE 42: Manigances.
CHAPITRE 43: Complot.
CHAPITRE 44: Amaliya.
CHAPITRE 45: Valmara-69.
CHAPITRE 46: Onze ans.
CHAPITRE 47: Cet Intrus.
CHAPITRE 48: La liberté.
CHAPITRE 49: C'est moi.
CHAPITRE 50: Une question.
CHAPITRE 51: Noklek Gee.
CHAPITRE 52: Lui pour moi.
CHAPITRE 53: Embrasement.
CHAPITRE 54: Ta patience.
CHAPITRE 55: La cohue et ma taupe.
CHAPITRE 56: Brûlures.
CHAPITRE 57: Quel connard! Quel connard!
CHAPITRE 58: Alexis Sylva.
CHAPITRE 59: Souffles courts.
CHAPITRE 60: Et après il y à moi.
CHAPITRE 61: Cicatrices.
CHAPITRE 62: Bianca.
CHAPITRE 63: Mon cerveau.
CHAPITRE 64: Famille.
CHAPITRE 65: Ta peine est mienne.
CHAPITRE 66: Consumé.
CHAPITRE 67: Les accablés.
CHAPITRE 68: À un tel point.
CHAPITRE 69: Je déteste ça.
CHAPITRE 70: Aiza.
CHAPITRE 71: Respire, hermosa.
CHAPITRE 72: On vends.
CHAPITRE 73: Naissance.
CHAPITRE 74: Aimer.
CHAPITRE 75: Tombée dans le piège.
CHAPITRE 76: Mes frères.
CHAPITRE 77: Sebastian.
CHAPITRE 78: Esteban.
CHAPITRE 79: Montre-toi.
CHAPITRE 80 : Merci.
CHAPITRE 81: Loin de moi.
CHAPITRE 82: Isla Mujeres.
CHAPITRE 83: Ma Valentina.
CHAPITRE 84: Aveux.
CHAPITRE 85: Promesses.
CHAPITRE 86: Orange et Noir.
CHAPITRE 87: Cruz.
CHAPITRE 88: Deuil.
F.A.Q
CHAPITRE 89: Défaillance.
CHAPITRE 90: Liens.
CHAPITRE 91: Un.
CHAPITRE 92: Bonne-nuit.
CHAPITRE 93: Mesa.
CHAPITRE 94: Demain.
CHAPITRE 95: Déchu.
CHAPITRE 96: Morte.
CHAPITRE 97: Papa.
CHAPITRE 98: Souvenirs.
CHAPITRE 99: Pardon.
CHAPITRE 100: Passion.
CHAPITRE 101: Leo.
CHAPITRE 102: Toi et Moi.
CHAPITRE 103: Respire, ou tu vas mourir.
CHAPITRE 104: Valentina.
CHAPITRE 105: Novembre.
CHAPITRE 106: Décembre.
CHAPITRE 107: Un an.
CHAPITRE 108: Australie.
CHAPITRE 109: Matrimonio.
CHAPITRE 110: Ismaël.
CHAPITRE 111: Porté disparus.
CHAPITRE 112: Ange-Gardien.
ÉPILOGUE.
BONUS: Alma.
BONUS: TA CINQUIÈME PROMESSE.

CHAPITRE 24: Puebla.

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By iamkunafa

Hello mes bébés. Ça-va? 🌹

Je publie cette suite un peu tardivement.
On replonge a fond dans le monde de la drogue. 😏

Mes choux, abonnez-vous à mon profil, comme ça vous êtes informés quand j'ai de petits contres-temps!

Bonne lecture!

Xoxo - Iamkunafa

NOTE: 16 Novembre! C'est l'anniversaire de Preto! ☺️
_______


Point de Vue: Preto.

2 jours plus tard.

J'arrive à un feu rouge, je rétrograde puis je m'arrête. Me faire remarquer parce-que j'aurais grillé un stop n'est vraiment pas dans mes projets pour se soir.

Le feu passe au vert. J'appuie sur l'accélérateur et le véhicule avance.

Je suis à Puebla. Accompagné de Ruben et Sebastian. Ce n'est pas mon terrain et ici, je n'ai aucun pouvoir. Chaque secondes qui s'écoulent pendant que je suis dans cette ville est une seconde de plus ou j'ai échappé à la mort.
Enfin, je ne crains rien. Je suis calme, mais pour combien de temps?

Abel Coloma.

C'est le nom de celui qui « contrôle » Puebla.
Cette ville je ne l'ai pas choisit seulement pour sa proximité avec Tépito. Je l'ai choisit en première car Abel Coloma est un homme qui prend très peu de risque. Un homme prudent, est un homme qu'il est facile de prendre sous sa tutelle.

Je tourne sur l'angle de Calle 5 sur et Avenue 3 Poniente. Je me gare, près du restaura Fonda de Santa Clara. Ruben est le premier à sortir de la voiture. Je vérifie le chargeur de mon arme avant de sortir. Je coince mon glock dans la ceinture à l'arrière de mon jean puis j'arrange mon t-shirt ainsi que ma veste en cuir par dessus mon canon.

-Preto. Si tu me fais signe, je tire.

-Si tout ce passe bien. Je n'aurais pas à te demander de tirer Sebastian. Répondis-je.

Selon une de mes sources, Abel se trouverait dans ce restaurant lounge ce soir. Et vu le garde qui se trouve devant le lieu je pense effectivement qu'il est là.

J'avance, je sais que l'on sait qui je suis, alors je ne m'attends pas à ce qu'on me laisse passer aussi facilement.

- Vete, vete, vete,vete! Crache directement le garde lorsqu'il me voit.
(Dégage, dégage, dégage, dégage)

-Je viens voir Coloma. Répondis-je calmement en ignorant totalement sa remarque.

-J'ai dis, articule t-il en sortant son arme puis en la pointant directement sur mon front, vete.

-Je.viens.voir.Coloma. Et baisse moi ton putain de gadget Cabrón! Va me chercher celui qui mène les opérations et peut-être que je t'épargnerais d'une balle dans la gorge! M'énervais-je.

-Hm, lance-t-il en baissant son arme, je te trouve remplis d'audace pour quelqu'un dont le business s'est écroulé.

-No me jodas et va.me chercher.Coloma.
(Ne m'emmerde pas)

Ce chien arque un sourcil. Je sens déjà ma colère faire vibrer mes mains. Je ne le lâche pas des yeux car j'imprime son visage dans ma mémoire. Je me souviendrais de lui et son insolence.

Je dois absolument me calmer. Je ne penserais pas que la nouvelle de mon empire en miettes, aurait été aussi rapidement propagée. Je ne pourrais pas céder à la colère à chaque fois. Car ma route pourrais être très longue jusqu'à l'atteinte de mon objectif.

Le molosse, active son talkie-walkie, qu'il porte à ses lèvres. Il avait bien intérêt de toute façon, parce-que j'aurais fini par entrer de gré ou de force.

« Patrón? »

« Qué Pedro? »

« Hay un gringos que quiere verte »
(il y a un homme qui veut te voir)

« Joder Pedro! (Putain) Je mange la pendejo! (Imbécile) Vire moi ce gringos! »

Le garde éteint son talkie-walkie, en me regardant dans les yeux il prend bien le temps d'abaisser l'antenne.

-T'as entendus le patron? Me nargue t-il. Retourne a Tépito.

Je dois la jouer fair-play. Je sens que Ruben est entrain de perdre patience et moi de même. Je peux, là, tout de suite le plomber, mais je partirais avec un malus.
Si le chien de garde ne peut pas m'arranger une entrevue, alors je l'arrangerait moi-même.

Il me faut une fraction de seconde pour me saisir du bras du garde, la seconde qui suit je le tiens fermement en clé de bras. Il gémit bruyamment de douleur. Je me saisit du talkie-walkie et je l'actionne.

« Ici, Preto. »

« Joder! C'est une blague ou quoi?! »
(Putain)

Je tiens maintenant le garde en joug. Pour être tout à fait honnête je ne supporte pas qu'on se foute de ma gueule! Que je pèse ou pas sur le terrain, j'enculerais toute personne qui ne saura pas me montrer du respect.

Il ne faut pas plus d'une minute pour que Coloma et ses hommes déboulent devant l'entrée de ce restaurant. Ils braquent directement leurs armes sur nous.

Ruben et Sebastian ne perdent pas une seconde pour faire de même. Et moi je braque mon canon sur la tête du chien de garde.

-Mierda! S'énerve Abel. Donne-moi une raison pour ne pas que je t'explose le crâne Bendejo!?

-Allez tout doux, prononce Sebastian un rire nerveux en coin.

-Cállate la boca! Lui répond-t-il trop rapidement. C'est à ton chefe que je parle!
(Ferme-ta-Gueule)

-Oh Coloma! Lancais-je! Dis à t'es hommes de baisser leurs putain de canons et je ferais de même!

-Bute le patrón! S'enquit un de ses hommes.

-QU'EST-CE QUE FOUT LA BENDEJO?!

-On doit discuter toi et moi! Lui répliquais-je tentant de garder mon calme.

-Discuter?! S'écrit-il, avant de regarder les membres de son gang puis se tordre de rire. Putain mais tu es un putain de loco toi! Dégage de sur mes terres!
(Fou)

-Je suis pas venu jusqu'ici pour repartir comme un cabrón, entiendes Coloma!?J'ai un marché que Tu regretterais de refusé et qui va très certainement t'intéresser alors soit on entre pour en parler, soit cette histoire ce finit dans un bain de sang! M'énervais-je.

-Parles!

-Me prend pas pour un con putain! Je viens pour affaire la! J'ai dis: On entre, ou les balles!

Coloma semble y réfléchir. Je sais qu'on ne fait pas le poids, mais la tout de suite, j'ai pour avantage de tenir son chien de garde, qui d'ailleurs ne cesse de se débattre, en joug. Et vu le temps qu'il a mis à se décider de tirer ou non, je ne doute pas qu'il soit proche de son molosse.

Il finit par baisser son arme. Et ordonne a ses gars de faire de même. J'attends que chacun d'entre eux obéissent pour enfin libérer le molosse.

Ruben ne retiens pas ses œillades haineuses, et moi je soutiens chacun des regards que ces hommes me lancent. Il m'en faut beaucoup plus pour être impressionné et c'est sûrement pas quelques gringos qui vont me faire vibrer.

Nous entrons dans un silence de mort, immédiatement coupé par la musique d'ambiance afro-mexicaine diffusée dans ce restaurant lounge.
Pas étonnant puisqu'on se trouve dans un quartier à dominance afro-mexicaine et que Abel lui même est afro-mexicain.

Coloma s'installe à ce que je suppose être la table ou il mangeait car il se saisit de la fourchette posé non loin de son assiette de mole poblano*.

Je reste debout, et lui continue de manger. L'ambiance tamisée bleu nuit et sombre du restaurant cache doublement ma tension. Mon arme est toujours dans ma main la sécurité est retirée. Ma main tremble, son comportement est doucement entrain de réveiller une lourde colère et ça m'insupporte. Ruben à croisé les bras et ses jambes sont écartées je sais qu'il est prêt à agir à la moindre petite folie de ce gang.

-J't'écoute Preto! Mais sache que là, j'te fais une petite politesse.

-Je te propose de tripler tes bénéfices Abel.

Abel me regarde. Puis il finit de mâcher avant de lâcher sa fourchette dans l'assiette.

-Moi... dis-t-il en s'essuyant la bouche. J'me demande comment tu vas faire pour m'donner des putains millions de dollars, quand tout le monde sait qu'ton business croupit 6 pieds sous terre!

-Mon business, pas moi. Et je te le répète, je te propose de tripler tes bénéfices en acceptant de passer un marché avec moi.

-Joder! Quel marché Preto! S'enrage t-il en cognant son point sur la table. T'as quoi? Vingt-deux, vingt-trois piges maximum! Ton père n'as pas su gérer ses affaires et même si vous avez connus quelques années de gloires ton cartel est mort Preto! Comprendes!?

Je crois que j'ai atteint mon summum. Ruben décroise les bras et son air ahuri me signale qu'il va pas se contrôler plus longtemps que ça. Il à déjà posé sa main sur la crosse de son glock. Sebastian est plus calme, mais son air sérieux me signale qu'il est prêt à bombarder tout ces cabrón. Mais je n'ai pas le choix d'essayer de sauver la mise de ce bastardo. Il périra sous mes balles, tôt ou tard. La question n'est pas la. Ce que je veux de lui c'est sa soumission, pas sa permission. Et mort, il ne me sert à rien.

Je recule la chaise devant moi. Je ne contrôle plus ma force, car je l'ai poussée trop brusquement et les toutous de Coloma resserrent leurs crosses dans leurs mains, ils sont tous tendus, les sourcils froncés ou arqués. Je m'assois lascivement mais colériquement et je pose ma main qui tient mon arme sur la table, l'air de rien, comme si celle-ci est le prolongement de ma main.

-Tu te fais quoi? Cinq, six, sept Millions? Avec la Marijuanas qui à été légalisée maintenant je donne peu cher de ton business. Tu agis sur Puebla uniquement alors que moi, ce que je veux, c'est le putain Mexique! Je ne te le répèterais pas 2 fois Coloma: prend moi encore une fois pour un con et c'est de force que je prendrais ta putain de cité! Je te l'ai dis: Mon business est touché, pas moi. Et moi, pendant que toi tu te cache à Puebla, moi je peux t'assurer des transactions dans tout ce putain de bled!

-Tu crois m'impressionner la Cabrón!? Me somme t-il, malgré sa colère apparente, un brin amusé. T'es chez moi la! Et me menacer est la pire erreur que tu as pu faire aujour-

-Ferme-ta-gueule, le coupais-je froidement. Il me suffit d'appuyer sur la détente pour que ta grand-mère, Daniela, ne chiale la mort de son petit Abel. Ne prend pas mon âge pour de la faiblesse, en ce qui te concerne; voila TA pire erreur pour ce soir! Ce que tu penses de moi, je m'en bat carrément les couilles. Tout ce que je veux c'est un accord. Et une fois que tu l'auras accepté, quand tu verras pas cinq, mais vingt millions sur t'es comptes en banques tu viendras me pomper la queue pour que j'oublie ce jour ou tu n'auras pas su te montrer respectueux. Comprendes?!

Abel, dirige son regard vers mon arme, puis plonge ses yeux noirs dans les miens. Il n'a très certainement pas remarqué que je l'ai tenu en joug, à la seconde ou je me suis assis sur cette chaise. La minute après mon monologue, ses chiens me tiennent en joug, trop-tard les gars, Sebastian et Ruben font de même pour ses fils-de-pute! 
Mais Abel d'un geste de la main fît signe a ses gardes de baisser les armes. Sans baisser la mienne, d'un rapide coup d'œil j'ordonne à Ruben et Sebastian de faire pareil.

-T'es sur de toi la? Me teste-t-il. Vingt millions de dollars?!

-Vingt millions est une somme exhaustive. Je parles de chiffres beaucoup plus importants que ça. Et ça, tu peux l'avoir sans te bouger le cul, de ton trou!

-Ah ouais, me répond-t-il ironiquement en rigolant. Moi j'ai pas l'impression que j'verrais la couleur de mes billets! Il te reste quoi dis moi?! T'as aucuns avantages pour faire bouger les choses dans ce monde!

-Berho, De Hayos, Gomis, ces noms te disent quelque chose? Répliquais-je presque instantanément.

-Joder! Non putain! Et j'm'en bat les couilles de t'es collègues!

-Non... Tu ne les connais pas, mais moi si. Ce ne sont pas mes collègues, mais le commandant, le capitaine de la sûreté portuaire, et le lieutenant de police. C'est leurs mains que je graisserais pour faire passer ma coke par voix maritime, dans tout ce putain de globe. Accepte mon marché, laisse moi agir sur Puebla je me charge de la livraison et ravitailler ma coke jusque Guerrero qui est une ville portuaire, tu auras le droit de faire passer à trois tonnes de Marijuanas, soit une valeur marchande de quinze millions de dollars, je me charge de tout le reste.

Abel s'affaisse plus profondément sur son sofa. Il place ses mains croisées devant sa bouche tout en ne me lâchant pas du regard. Je savais que parler d'argent et du fait que c'est moi qui prendrais tous les risques le ferait y réfléchir à deux fois. Il avale une gorgée de son whisky, puis il me lance:

-J'suppose que ce que tu me propose la, c'est pas pour un plan dans l'immédiat puisque t'es ruiné Preto?!

-Tu suppose bien. Donne moi trois semaines.

-J't'en donne deux. Et si dans deux semaines, j'ai pas mon putain de fret avec mes trois kilos de Feuilles... L'accord tombe à l'eau! Et si j'te revoie dans ma ville. Cette fois j't'en colle une entre les deux yeux!

Je ne répond pas. Ses menaces me font ni chaud, ni froid et sont vainement inutiles. Je ne crains rien d'un homme qui se terre chez sa grand-mère.
Je finis par me lever et suivit de prêt Ruben et Sebastian nous commencions à partir. Pas besoin de serrer la main, maintenant lui et moi, on se sait.

-Eh Preto! M'interpelle-t-il!

Je ne me retourne pas. Mais je m'arrête pour l'écouter.

-La prochaine fois... vient avec la niña qui t'as volé ta coke... paraît qu'elle est d'une rare beauté la chica!

Ils se marrent avec son gang, et je me retourne enfin, mes traits son impassibles mais sérieux, je m'approche vers lui, et je réponds sèchement:

-La prochaine fois que tu me verras Abel. Ça sera soit pour que je te mettes une balle dans le cul pour ta grande gueule. Soit, parce que toi et ta grand-mère Daniela me supplierez de me pomper la bite pour que je vous épargnent. C'est clair?

Je le défis du regard. Si moi, le voir fermer sa grande gueule me fait bien rire, lui en revanche ce n'est pas du tout le cas. Si il pense me faire chier avec la fille, moi je sais que sa grand-mère Daniela est son point sensible. Je ne lui laisse pas le temps de répondre car la minute qui suit, je suis déjà entrain de partir.

Nous pénétrons dans mon véhicule. Je met le contacte et quand je démarre je vois Coloma dans le rétroviseur intérieur. Il me fusille du regard, mais je m'en totalement bat les corones. On a un accord, non? Alors le reste c'est pas mon problème.

Mais par contre... Comment sais-il pour la fille? Sûrement Salomon qui a du cracher son venin. Quoi qu'il en soit, cette fille est tomber les deux pieds dedans dans le monde de la drogue...

J'ai deux semaines, à partir d'aujourd'hui. Pour convaincre le commandant de police, le capitaine de la sûreté portuaire, et le lieutenant de police de Guerrero de faire affaire avec moi, plutôt que Salomon. Autrement je serais aussi mort que mon business.

_______

Lexique:

Mole Poblano*: Le mole poblano est une spécialité culinaire mexicaine, originaire de l'État de Puebla.
Il s'agit d'une sauce dit: mole constituée d'un grand nombre d'ingrédients, généralement versée sur des morceaux de poulet.

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