Coucou mes biches 🌹! Ça-va?
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Xoxo - Iamkunafa
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Le couloir. Les escaliers. Le salon. Puis la salle à manger.
L'homme qui m'as attrapé chez Preto. Un autre plus jeune. Un grand-père, non deux? Non. Un seul seulement. Je ne saurais dire combien de personnes, des femmes et des hommes, des jeunes et des adultes. La table est servie. Et à la seconde ou on remarque ma présence un silence pesant se forme dans la pièce.
Je recule instinctivement mais je sens le canon d'une arme dans mon dos. Le garde est toujours la.
Gabriella place tendrement sa main dans mon dos. Mais je ne veux pas y aller!
-Voila mi tresoro! Tu es resplendissante! S'exclame Salomon en se levant pour m'accueillir.
J'ai qu'une envie prendre mes jambes à mon cou et partir loin d'ici. Personne ne semble choqué de ma présence.
-Tu ne m'avais pas menti elle est effectivement radieuse. Prononce-une grosse femme assise sur une des place de la table.
-T'ai-je déjà menti Tía Solange? Allons. Siéntate. M'ordonna Salomon.
(Assieds-toi)
Il me désigne la chaise juste à côté de lui. Il est assis en bout de table. Je suis donc dans le coin à sa gauche. Dos à la fenêtre.
Si Gabriella ne m'avais pas mener vers cette table je ne me serais jamais déplacer.
Je sens que je suis crispée. Et ma respiration se doit d'être plus profonde pour que je sentes l'air affluer dans mes poumons.
Lorsque mes fesses touche la chaise. Je me sens définitivement prisonnière, tel un rat.
Salomon ne me lâche pas du regard. Un regard lourd de sens. Il me salit de ses yeux. Je me sens atrocement dégradée dans cette salle. Je regarde Gabriella désespérée. Elle est derrière moi. Et attend qu'on lui ordonne de faire quoi que ce soit.
-Tiens Gabriella. Prononce Salomon. Et si vous alliez aider en cuisine?
-Bien évidemment Señor.
Gabriella ne m'adresse pas un regard. Je comprend. Montrer une proximité avec moi c'est la mort assuré. Je dois faire attention moi aussi. Car mon comportement risque de la mettre en danger.
Je suis maintenant seule face à les hantises.
On est dix à Table. Je le sais parce-que la petite-fille assise à l'opposé de moi ne cesse de nous compter depuis que je suis arrivée.
Putain! Même les enfants ont l'air enchanté de ma présence. Ils sont deux et je sais qu'à leur traits ce sont des frères et sœurs. Le grand-frère à même l'air de s'ennuyer à en mourir, mais quand il me regarde son air pervers me tétanise. Il n'as pas plus de 16 ans j'en suis sûre mais il ressemble en tout point à son oncle le connard: Salomon.
Tous mangent et ont l'air de festoyer quelque chose. Je n'ai aucune idée de ce que ça peut-être mais je sais que ça me concerne autant que ça concerne Salomon.
-Tu ne manges pas mi tresoro?
L'horripilante voix de Salomon me sort de mes pensées. Je le regarde d'un œil assassin avec une grosse pointe de dégoût. Il a parlé suffisamment fort pour que les conversations disparaissent et que tous braquent leur regard sur moi.
A chaque fois que je vois ce chien. Je vois Paloma. En sang, qui essaye de respirer et qui tant bien que mal; réussit à me demander de ne pas pleurer.
Je sais que j'ai peur mais je ne parviens tout de même pas à contenir ma colère, qui me frustre.
-Va au diable! Crachais-je.
L'instant qui suit. C'est ma joue brûlante et rougit par sa main qui vient de s'abattre sur moi qui me fait réaliser mes paroles. J'ai atrocement mal et je sens un tiraillement sur ma lèvre. Sa gifle à réussit à me couper la lèvre. Je ne lui donnerais pas le plaisir de pleurer ni de tenir ma joue. J'essuie du revers de ma main le sang que je sens couler.
Et à mon horrible surprise Salomon me sourit. Il est comme... fier?
-comida! inmediatamente! Me dit-il autoritairement.
(Mange! Tout de suite!)
-J'ai pas faim. Annonçais-je le plus calmement possible.
C'est plus fort que moi. Je tremble, je suis effrayée, mais je ne peut pas me résoudre à me soumettre à cette ordure qui a tué ma cousine! Putain!
-Bien. Baqui? Va me chercher Gabriella.
Je regarde le garde qui me suis depuis le moment où je suis entrée dans cette maison. Il s'appelle donc Baqui? Et pourquoi aller chercher Gabriella! Putain!
-Pourquoi?! Demandais-je affolé.
Personne ne me répondit. Ils semblaient tous à la fois excité et je sais pas... comme habitué. Personne, à part moi, n'avais peur de ce qui allait arriver. Le jeune garçon devant moi continuais même à manger.
Gabriella arrive dans le salon. Le dénommé Baqui, la tient fermement par le bras. Elle est tétanisée. Je veux me lever mais un homme assis à côté de moi, le frère de Salomon je crois qu'il s'appelle Bruno, me condamne à mon siège en me tenant par le bras.
-Vise sa tête. Ordonne simplement Salomon.
-NON! Criais-je en sentant que cette fois-ci je ne retiendrais pas mes larmes. Por Favor no!
Salomon s'accoude sur la table. Il semble extrêmement amusé de la situation.
-Dois-je la tuer mi tresoro? Me questionne-t-il calmement.
-Non! J't'en supplie lui fais pas de mal!
-Répète. Avec mon nom. Me susurre-t-il en souriant.
La tout de suite. J'étais perdue. À quoi joue-t-il? Je crois que j'ai mis trop de temps à réfléchir parce-que l'instant qui suit j'entends de nouveau la voix de Salomon.
-Baqui...
-Je vous en supplie. Ne lui faites pas de mal Don Salomon. S'il-vous plaît! M'écriais-je désespérée.
J'ai tenter de contrôler au mieux ma voix. Malgré ça elle est sortie atrocement tremblante. Je le regarde droit dans les yeux. Et mes larmes n'ont certes pas couler mais elles pendent sur mes yeux.
-Bien... Baqui? Reste la. Avec Gabriella. Si je t'en donne l'ordre. Tu l'as descend sur le champs. Somme Don Salomon en me regardant droit dans les yeux. Et la il est plus que sérieux.
-Bueno! Je pense que le repas peut continuer?!Annonce-t-il joyeusement en claquant des main. Mi tresoro. Tu vas manger maintenant?
Je ne me fit pas prier. J'attrape ma fourchette parce-que je n'ai pas de couteau bien évidemment. Et je coupe rageusement mes aliments. J'ai la haine. C'est atroce comme elle me brûle mais je ne la contrôle pas. Je regarde à chaque bouchées Gabriella, dont les larmes ont assiégées son doux visage. Elle pleure silencieusement. Je me sens terriblement coupable pour ce que je lui ai fait. Putain!
Le repas reprend son court. Comme si à l'instant Salomon n'as pas menacé quelqu'un de mort. Je m'étouffe presque avec ma nourriture. J'ai la rage! Un sentiment indescriptible! Cela fait trembler mes mains et mes jambes. Et puis ses ridicules talons qui serraient mes pieds me foutent deux fois plus en rogne! Ma cousine! Preto! C'est la merde!
J'ai fini de manger. Même si je dois avouer que c'était terriblement bon. Là, tout de suite, je n'ai qu'une envie dégueuler chaque morceaux de nourriture pourrissant dans mon estomac.
Je m'abandonne sur la chaise mes mains sont croisées sous la table, je baisse les yeux et j'attend. Après tout je n'ai pas d'autres choix que de me tenir à carreaux. Gabriella est toujours derrière moi. Sous le joug d'une mitraillette plus grande qu'elle. Putain!
Je sens qu'on me tape du pied sous la table. Je lève les yeux et je regarde en face de moi. Je tombe nez à nez avec le gamin pervers.
Tout le monde discute. Ils parlent fort et l'alcool qui coule dans leurs veines est sûrement la raison pour laquelle; personne n'entendra ses mots:
-Tu sais. Dès qu'ils auront fini de boire. Mon oncle te déclarera comme étant sa futur femme. Et je donne pas cher de ton gros cul pour ce soir! Me déclare-t-il le plus calmement du monde, avec un sourire espiègle en coin.
Mes yeux s'écarquillent dans leurs orbites. La seule chose que je réussi à faire. C'est mettre ma main sur ma bouche car elle est grande ouverte. Je me réajuste sur ma chaise. Comment un enfant de maximum 15 ans peut tenir de tel propos! Et avoir un tel attrait au... viol?
Le pire c'est qu'il ne me quitte pas des yeux. Je ne sais pas ce qui se passe dans cette famille de malade mais il est hors de question que je reste ici! Je me sens affolée, c'est atroce, l'envie de courir pour fuir me sidère, mais la peur m'as paralysée, ma main retombe sur mes cuisses sans que mes yeux puissent quitter ceux du psychopathe précoce.
Salomon attire notre attention à tous en faisant claquer son couteau sur son verre.
-Mi familia?
Je regarde malheureusement, le petit connard. Et je peux lire sur ses lèvres souriante: qu'il me dis. « C'est le moment ».
-Dépêche toi d'officialiser mi sobrino! S'exclama la grosse dame qui avait parlé tout à l'heure!
-Patiente Tía Solange. Je viens à peine de commencer mon discours! Rigole-t-il.
-Nous on veut savoir si tu prends la princesse ou pas? Déclare la petite-fille.
La princesse? Putain c'est comme ça qu'il faisait passer la chose à la gamine? La princesse?! Il me font passer pour une putain de princesse qui voudrait la main de son horrible oncle?! Je ne peux rien dire! Ps avec Gabriella sous le joug de ce fumier! Ma frustration me consterne, je bouillonne en moi c'est horrible!
-Mi sobrina. Tu vas être très heureuse. Car voici ta nouvelle tante: C'est Tía Valentina mi niña.
-Oh oui! Je suis trop contente Tio! S'exclame-t-elle en courant et en sautillant dans les bras de son oncle. Elle est trop belle!
Il faut que je vomisse. Et vite. Il faut que j'évacue vite, toute cette horreur qui me colle au corps. Qui pénètre ma peau. Vite!
Je n'ose pas regarder Gabriella. Pourtant j'en ai vraiment envie. C'est mon seul soutient dans cette descente en enfer.
Je me mord colériquement les lèvres. La grosse dame, je crois que c'est Tía Solange. Elle se lève et vient me féliciter, elle me prend dans ses bras. C'est un véritable cauchemar. De même que le vieux hoche la tête pour approuvé la décision de son bâtard de petit-fils. Son frère: Bruno, serre la poigne de Salomon avant de l'étreindre tendrement.
Dites moi que je suis dans un cauchemar? Personne ne semble, ne serais-ce que perturbé ou même gêner? Qu'es-ce que je peux faire ou dire? Parce-que là, fermer ma gueule est ma seule option!
La petite-fille me saute dans les bras. Mais je suis incapable de répondre à son accolade. Elle semble vraiment plus qu'heureuse de cette nouvelle. Ses joues sont même rosît par l'émotion. Elle me serre les mains, pendant que moi, je suis figée dans ses yeux noirs.
-Tía Valentina! Tía Valentina! T'es trop belle! Donne moi t'es yeux vert! Donne les moi!
-Je pourrais les arracher pour toi mi hermanita.
(Ma petite-soeur)
-Allons arrête de parler comme ça devant ta petite-Soeur Carl! Tu sais que c'est pas convenable! S'insurge une autre dame qui s'était montrée discrète jusqu'à maintenant.
Le psychopathe précoce s'appelle donc Carl. Il s'esclaffe de rire à la remarque de sa mère je crois. Elle a les mêmes yeux noirs que lui.
Et moi? Et moi... je me sens vidée. J'attends juste qu'on me libère de cette enfer.
Mais j'attends quoi exactement? Parce-que personne ne viendra me chercher. Personne.